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Discussion: Votre neurochimie fait de vous la partenaire idéale: "dormons" ensemble madame.

  1. #11
    Augustin Guest

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    je ne pense pas que la majorité des scientifiques soit d'accord avec ce point de vue!

  2. #12
    _zeross Guest

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    Citation Posté par Augustin
    je ne pense pas que la majorité des scientifiques soit d'accord avec ce point de vue!

    Si jsutement, du moins ceux qui sont neurochimistes ou neurobiologistes.

  3. #13
    Zitune Guest

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    heu ... la on tourne a la science facile ...

  4. #14
    Date d'inscription
    April 2005
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    Citation Posté par _zeross
    Si jsutement, du moins ceux qui sont neurochimistes ou neurobiologistes.
    Il a raison, du moins en partie.

    Les neuroscientifiques pensent selon un matérialisme. Et HEUREUSEMENT! C'est bien ce qu'on leur demande.

    Le matérialisme opérationnel est une nécessité pour le scientifique expérimental. Imaginez un instant qu'un biologiste commence à se baser sur des conceptions magiques... Ou sur une idéologie (quelqu'elle soit)... On aurait tout sauf une science expérimentale.

    Le problème est qu'en neuroscience le recul est moindre qu'en astrophysique, du fait de sa jeunesse. Le dérapage est toujours possible et au combien compréhensible! Je ne considère pas les scientifiques de haut, au contraire je leur tire mon chapeau. Car ils doivent passer par l'exigeance de la recherche expérimentale et tenir à l'autre bout des phénomènes d'une complexité jamais égalée, avec en outre des références métaphysiques et anthropologique de la plus haute importance.

    Pourtant cela ne m'empêche pas de penser, tout comme eux. Et l'épistémologie est ici cruciale. En effet, quelques neuroscientifiques choisissent d'étendre le matérialisme opérationnel en dehors de leur champ expérimental. C'est pour cela que certains disent que la pensée, la liberté, est SEULEMENT une certaine computation cervicale.
    Je pense par exemple à Gazzaniga, qui étudie le cas fameux de "Splitbrain", quand les deux hémisphères cérébraux ont été séparés cliniquement. Une expérience certes peu naturelle, mais très étonnante, puisque les deux cerveaux computent chacun de leur côté!
    Il ne faut pas oublier qu'on peut aisément trouver toute sorte d'autres théories, non matérialistes mais aussi plus ou moins spiritualistes. Car c'est à partir de là que la philosophie prend le pas, parfois insensiblement...

  5. #15
    Augustin Guest

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    personnellement je me situe dans une perspective strictement matérialiste - ou, si vous voulez, moniste non spiritualiste. (il n'y a qu'une seule et même réalité)
    je ne pense pas non plus qu'il y ait de libre-arbitre, mais simplement de la nécessité (ce qui ne veut pas dire qu'il y ait des causes et des effets, au contraire)

    mais même dans ce cadre, et c'est l'objection que je soulevais, lorsque l'on observe de l'ADN par exemple, on n'accède pas au sens par la seule observation aussi précise soit-elle ! C'est un problème logique !
    De la même façon, on aura beau observer et quantifier toutes les sécrétions que l'on veut, tout cela ne prend sens non par soi-même mais par analogie avec des états communicables - ou s'ils sont observables, qui doivent pouvoir être communicables par un discours scientifiques. Voilà le sens de ma remarque... du fait même que la science est un "discours sur" (les émotions en particulier, les sentiments), et que la réalité-même de ces émotions et sentiments échappe à ce discours (le toucher, par exemple, est non verbal : ça me semble une évidence...), on ne peut pas prétendre réduire des émotions à ce que la science en dit. bien plus important est de les vivre...

  6. #16
    pascalcg Guest

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    Citation Posté par _zeross
    Bon, petit cours de neurobiologie. Les "sentiments" ce sont des sécrétions chimiques diverses, adrénaline pour la colère, endorphines pour le bien être, oxyoline ou un quelquechose dans le genre pour l'amour. Ces sécrétions sont parfaitement quantifiables, il y'en a quelques milligrames de toutes sortes. Pas trop non plus, certains sont chimiquement des poisons plus dangereux que le cyanure.

    Ces sécrétions sont activées soit par des odeurs (on "sent" l'odeur des individus, quand ils sont furieux, ils activent certaines phéromones, pareil quand ils sont amoureux, on ne peut pas les sentir consciemment car notre odorat est bien trop faible, mais notre cerveau y réagit chimiquement.

    Ensuite, la personnalité, ce n'est pas une espèce de chose immatérielle genre "âme" comme le raconte les prêtres ou les philosophes de l'antiquité. Ce sont des informations codés sous formes d'acides nucléiques sur cristaux à grosses molécules. Le cerveau est un ordinateur biologique, mais c'est aussi quantifiable qu'un ordinateur.
    Voilà un "cours" bien étrange : Les "sentiments" ce sont des sécrétions chimiques diverses, adrénaline pour la colère, endorphines pour le bien être, oxyoline ou un quelquechose dans le genre pour l'amour. Il n'y a pas de colère sans adrénaline, soit. Mais de là à dire que le sentiment de colère est de l'adrénaline, il y a un pas que jamais un scientifique sérieux n'oserait franchir.

  7. #17
    gagatouille Guest

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    confondre colère et adrénaline, c'est , pour reprendre une phrase de Pommier, confondre (réduire) un sourire et une contraction musculaire...
    la plupart des scientifiques rejettent ce point de vue actuellement (le réductionnisme, c'est mal, bouh !)....

    "l'homme neuronal" peut être, mais le cerveau n'est pas un ordinateur....

    voir à ce sujet le bouquin de Pommier :
    Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse
    d'accord c'est l'avis d'un psychanalyste sur un sujet qu'il ne maîtrise peut être pas aussi bien que les chercheurs spécialistes, il interprête peut être leurs résultats à son compte, mais il n'empêche que ses remarques sont justes, quelque soit ce que l'on pense de la psychanalyse...
    par exemple :
    - le cerveau contient 2 hémisphères, et non un seul...
    - comment parler de "logiciel" ? l'ADN ? l'ADN ne participe que très peu à la mise en place du cerveau (programme de 1ere S, si si).... les connexions effectives dépendent surtout des interactions avec le milieu et, -selon Pommier- du langage et des rapports avec Autrui (le refoulement expliquerait ainsi la séparation des deux hémisphères, etc.)
    - sans compter la question du sens.... il fait par exemple référence à Canguilhem (il me semble que c'est lui qui disait que la biologie ne pouvait se passser d'une étude des êtres vivants dans leur milieu >> dans le cas de l'être humain, cela consisterait effectivement à vivre les émotions, en tout cas à ne pas s'en tenir à des analyses qui .. etc.)

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