En visite à Paris, le président du Parlement européen, Josep Borrell, a averti: «Ni au Parlement, ni à la Commission, ni nulle part à Bruxelles on parle de ce fameux plan B, de cette sorte de fantôme qui a commencé à peupler l'imaginaire collectif français. On dit «oui» ou on dit «non» mais on ne taillera pas sur mesure une partie du traité constitutionnel pour faire plaisir à un pays ou à un autre», a insisté le socialiste espagnol devant ses pairs du PS français. Il a rappelé que le traité constitutionnel avait été adopté par une très forte majorité des députés européens, «pas les affreux technocrates de Bruxelles dont on parle souvent».