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Discussion: Choses

  1. #1
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    March 2005
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    Par défaut Choses

    "Les choses sont compliquées": avis d'un philosophe ou du tout venant ?

  2. #2
    zaar'nohd Guest

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    quelles choses?
    Dernière modification par zaar'nohd 26/04/2005 à 11h29

  3. #3
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    March 2005
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    Par défaut Qu'est-ce qu'une chose ?

    A ton avis, de quoi parle t-on lorsque l'on dit "la chose", "cette chose", "une chose" ?

  4. #4
    zaar'nohd Guest

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    Citation Posté par Bkotenko
    A ton avis, de quoi parle t-on lorsque l'on dit "la chose", "cette chose", "une chose" ?
    bah, justement, la caractère qui définit une choses est celui d'être indéterminée, donc lorsque tu dis une choses tu ne parle de rien "précisement", il est tout de même assez pratique de bien connaitre l'objet d'une discussion, c'est pourquoi il existe tant de domaines différents aussi bien en science qu'en philosophie
    amicalement.

  5. #5
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    March 2005
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    N'est-il pas possible, selon vous, de savoir ce qu'est une chose pour elle-même?

  6. #6
    zaar'nohd Guest

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    voir la monadologie de leibniz, qui traite des objets en tant qu'eux-même justement.

  7. #7
    Helloween Guest

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    Bah; les choses ne sont compliquées que lorsqu'on refuse de les voir simplement.
    Accepter que les choses soient simples, c'est accepter d'avoir un avis proche de beaucoup d'autres; et certains se croient "dévalués" s'ils ne mettent pas un point d'honneur à montrer que leur avis sur les choses n'est pas celui de tout le monde. Comment faire, sinon en compliquant les choses?...

    Enfin; c'est mon avis; et vous voyez, il est simple...

  8. #8
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    La question pourrait porter donc sur plusieurs termes: d'abord qu'est ce qu'une chose, ensuite qu'entend t-on par simple/complexe?

    Un élément: le monde est-il naturellement complexe (et dès qu'on le décompose, il est simple), ou bien l'inverse, naturellement simple (et complexe dans ses déclinaisons)?
    Question de perspective? Est-il encore assez tôt pour dire, si oui, qu'une perspective revient au philosophe, et l'autre au tout-venant?
    Qu'est-ce que le tout-venant? Avec la fin des systèmes d'éducation élitistes du 17 ème siècle (latin et grec, langue des érudits), le monde est moins dans une logique du savoir pour soi que du faire savoir pour l'autre. Dans ce cas la séparation n'est elle pas un peu facile? peut-on dès lors parler d'une philosophie du tout venant? Quel serait son statut par rapport aux "choses complexes", qu'entend t-elle seulement par chose?

    Cordialement.

  9. #9
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    1 073

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    heureux les simples en esprits.

    Heureux ceux qui ont rendus simples les choses. Ils ont trouvés l'ordre des choses. Ils n'ont peut être pas trouvé la Vérité mais ils ont défini leurs vérités. Ils ont orientés leur monde et trouvé leur dieu. Ils sont peut être aveugle mais ne dit-on pas que la vérité aveugle. Les murs de leur prison personnelle ont disparus.

    Ils ne sont peut être pas Bien mais ils sont bien avec eux même mais le sont-ils avec les autres?

    Toute la difficulté réside dans le fait de trouver sa vérité la plus proche de la Vérité, d'appréhender le dieu le plus généralisable possible, le dieu ultime, le dieu de l'humanité totale.

    Cordialement

  10. #10
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    March 2005
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    48

    Par défaut Flux, être

    Qu'est ce qu'une chose? Examinons à la manière des dialecticiens ce qu'elle n'est pas. Que n'est-elle pas? Une non-chose, c'est un fait. C'est à dire qu'une chose s'exprime nécéssairement sur le mode de l'être. Qu'est ce que le mode de l'être? La totalité de ce qu'il n'est pas: une table est table par la non-table qui l'entoure, le rouge est rouge par le non-rouge qu'il contient, la chose est chose par la non chose qui l'entoure (des autres choses). On peut dire plus simplement les choses qu'une chose. Pour quelle raison? Parce que lorsque l'on dit une chose, on la circonscrit dans l'espace, en dépit d'autre chose, autre chose qui se retrouve dès lors pluralisée comme "les choses".
    Une chose est-elle forcément de la matière? Ne dis-t-on pas : "j'ai une chose à te dire ? Je viens de penser à quelque chose ?". Tout ce qui n'est pas matière n'échappe pourtant pas au temps, au flux qui s'écoule: j'ai pensé, je vais dire, je dirai...la chose est exprimé sur la déclinaison de ce flux, sans lequel la matière n'est rien, puisque matière est étendue, qui dit étendue dit point dans l'espace, point particulier qui implique l'émergence d'un déplaçement, déplaçement qui implique un certain intervalle d'espace entre un point et un autre qui est aussi, et donc, un certain intervalle-temps.

    Pour résumer, nous avons pour l'instant l'idée qu'une chose est, et qu'elle est composée de flux. Mais qu'est ce qui permet au flux de s'élancer afin de donner à la chose sa substance? Une chose est elle éternelle? Pourquoi dirait-on dans ce cas qu'une chose est passée de mode?

    Cordialement.

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