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Discussion: Durée

  1. #1
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    La vie n'est-elle qu'une question de rythme?

  2. #2
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    Si on retirait le rythme à la vie, elle ne voudrait plus rien dire.
    C'est un rythme à deux temps : naissance et mort.


    Le cycle naissance/mort ne peut pas ne pas être compris comme LE rythme de la vie.

  3. #3
    zaar'nohd Guest

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    je trouve ta question assez étrange, pourrais-tu précisée un peu car là, ça me semble plus être un sjuet de poésie que de philosophie.il est clair que la vie est un sujet trop profond pour pouvoir le résumé au rythme, néanmoins il semble que dans la vie tout suit un rythme en effet, de la frequence de l'atome de cesium 133(définissant la seconde), au cycle des revolutions planétaire en passant par les cycles de vie et mort, il semblerait bien que la nature obéissent à un certain rythme, un enchainement de phénomène cyclique articulé autour d'une base temporel, quoiqu'un rythme est toujours cyclique alors que la nature évolue(se tranforme à travers le temp), donc elle changerais de rythme à certain moment.
    Dieu serait un musicien et la nature(l'univers) serait sa symphonie
    Dernière modification par zaar'nohd 26/04/2005 à 00h26

  4. #4
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    February 2005
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    Le rythme, la pulsation, le temps...
    Alfred Korzibsky nous enseigne qu'il n'est pas sain pour l'esprit de disssocier le temps de l'espace. Ainsi associe-t-il les deux termes espace-temps par le trait d'union qui indique le caractère incomplet (élémentaliste) des concepts espace et temps pris séparément.
    La musique, faite de rythmes temporels (pulsation du tempo, enchevêtrement des fréquences) et qui s'exprime dans l'espace, représente un bon exemple du caractère fondamental du symbolisme de la perception sensoriel. Notre univers veillit et se déplace. Il ne pourrait subir l'un sans l'autre.
    Albert Einstein, de part sa formule célèbre, nous indique clairement que l'energie et la matière sont indissociables dans ce rapport d'égalité; E=M.C2. Aussi Korbzinsky écrit-il énergie-matière de la même façon. Et comme l'énergie-matière 'est' aussi des pulsations (ondes corpusculaires pour la matière, fréquences de l'énergie électromagnétique par exemples), il semblerait bien que la notion du rythme englobe l'ensemble de nos perceptions et de nos connaissances, et que la vie au sens large peut se définir par la formule énergie-matière-temps-espace.

  5. #5
    zaar'nohd Guest

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    et que la vie au sens large peut se définir par la formule énergie-matière-temps-espace.
    je pense qu'il ne faut quand même pas tout mélanger, ce dont tu parle est la structure de l'univers(ses éléments de base, la matière-énergie-espace-temps), la vie est quelque chose de bien particulier au sein de l'univers, cela comporte d'autre élément indispensable à tenir compte tel la conscience, la perception, la culture, etc....on ne peut réduire la vie dans un cadre aussi petit que la simple science physique de l'univers.

  6. #6
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    Avant de partir dans des considerations purement physique, il faudrait que le sieur Bkotenko daigne affiner un peu le domaine dans lequel il pose sa question.


    La vie, c'est vaste...


    Perso, de mon point de vue outrageusement nombriliste, j'avais compris que l'on parlait de vie Humaine...

  7. #7
    Date d'inscription
    March 2005
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    Par défaut La symphonie du vivant

    Le rythme inclue effectivement la notion de pulsation et d'enchaînement. Ce peut être l'enchaînement de la phrase, image de l'enchaînement de la pensée, elle-même enchaînement de l'intuition d'un temps semble-t-il indissoluble.... C'est en tout cas un pan impressionnant du bergsonisme, mais qui nous invite à oser la trahison. En effet, la pensée de Bergson est large, et pour la saisir (disons l'appliquer, dans une certaine mesure), il faut prendre le risque de la détourner de certaines de ses exigeances. Mais là n'est pas la question.
    On a bien relevé l'idée du cycle, symbolique du découpage artificiel perpétré par l'intelligence (les saisons, les mythes), la musique illusion d'un découpage quand elle ne peut que se saisir dans un tout indivisé, par l'intuition (examinez la place de la musique dans la philosophie du tempo). Mais on pourrait également étudier la cassure, le statut du temps comme un flux créant radicalement de l'indétermination et à "l'intérieur" de cette situation, le statut de l'homme, effectivement, comme le compositeur de sa propre "symphonie vitale".

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