La poésie que je lis ici,
beaucoup de "je t'aime ma chérie,
tu es la lumière de ma vie..."
& autres jérémiades pathétiques,
des descriptions de jolies paysages
bercés de gentils nuages
des écrits à l'eau de tulipe
de la flotte de fiottes
à la consistance de crotte
De l'illusion à boire jusqu'à s'en empoisonner, des vers vides qui n'ennivrent personne & consumme le cerveau comme un programme de tf1
Des fois cette poésie frappe là où ça fait mal avec un marteau de soie & enfonce des portes ouvertes , histoire de ne pas faire trop de bruit & de ne pas heurter la sensibilité du lecteur à qui on sert la soupe qui ne fait pas grandir.
Dans votre poésie, pas de démons,
juste des anges aux ailes de plomb
alors elle est censée faire oublier la réalité
avec des récits où fourmille les banalités,
aussi chiants que la tonalité d'un téléphone
dans ce restaurant à la cuisine aphone,
de la poésie relou, lu & relu au menu.

tumeur