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Discussion: L'amour de la passivité

  1. #1
    Vic 11 Guest

    Question L'amour de la passivité

    Salut !

    Je suis en licence de lettres modernes, et je suis l'option littérature et philosophie. Nous étudions les philosophes contemporains de Bergson à Deleuze, et le sujet du cours porte surtout sur l'anti-idéalisme. Le prof nous a donné une bibliographie.
    - Bergson, l'essai sur les données immédiates de la conscience (chap 1 + ccl)
    - Bergson, le rire
    - Gabriel Marcel, journal métaphysique (appendice : existence et objectivité, + 2ème partie)
    - Merleau-Ponty, phénoménologie de la perception (avant-propos et dernière partie sur la liberté)
    - Merleau-Ponty, l'oeil et l'esprit
    - Merleau-Ponty, signes (le doute de Cézanne)
    - Merleau-Ponty, notes de cours sur Claude Simon
    - Michel Henri, l'essence de la manifestation
    - Michel Henri, voir l'invisible - Kandinski
    - Deleuze, Différences et répétition
    - Deleuze, Logique du sens (appendice sur Closowski => autoportrait de la pensée de Deleuze)
    - Deleuze + Claire Parmet, Dialogues
    => Philosophes de la vie, de la plénitude, opposés à l'idéalisme de Sartre et à son angoisse de la liberté et de la vie.

    - Paul Valéry, introduction à la méthode de Léonard de Vinci.
    - Paul Valéry, cahier (ego et personnalité)
    - Sartre, L'être et le néant (dernier paragraphe de l'introduction + 1er chap de la 1ère partie + fin sur l'action)
    - Sartre, l'imaginaire (ccl)

    A partir de cette bibliographie, nous devons faire une dissertation sur le sujet : "L'amour de la passivité".

    J'ai fait quelques recherches sur l'idéalisme de Paul Valéry : l'individu fait l'expérience de la passivité (on n'est pas maître de soi-même, on subit ce qui nous advient). Il ne faut pas, selon Valéry, s'abandonner à cette passivité. Il faut être actif, ne pas subir ce à quoi on n'a pas consenti. Il faut découvrir en nous-même une autre manière d'être, de penser, qui ne soit pas soumise à la passivité et à la contingence. La vie nous réduit à notre particularité, notre individualité, notre passivité. Il faut s'en arracher grâce à l'art qui permet l'absolue universalité. La lecture est une passivité, une aliénation, alors que l'écriture permet la maîtrise de la parole, une pure activité...

    Mais bon, tout ça n'est pas suffisant pour faire une dissert, et j'aurais besoin de quelques conseils ou d'idées de départ sur les philosophes contemporains et la passivité, car je ne sais vraiment pas comment commencer.

    Merci d'avance.

    Vic

  2. #2
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