Objectif ultime : décrocher toute la nébuleuse, et arracher une à une les étoiles, fussent-elles filantes.


Objectif pénultième : ne pas stationner sur la voie de garage


Envol fugitif par delà le noir si peu téméraire vers une brillance émanant d’une égratignure.
Et tenter de s’accorder définitivement avec l’inexplicable

Retrouver, à partir du temps passé, le point de départ

Notre course est sans reflux Entre ciels maussades et nuits rougeâtres Dans l’attente de grand espace Trop vite oubliés Le soleil s’enflamme Et m’empêche de me mouvoir

Dés la tombée du charme Le néon cru Jubile Illumine La pénible Laideur
L’attraction suspendue Les pieds à terre Retomber
Du piédestal Où nous avons élevé Le désir

Puiser, sans jamais s’épuiser

Une porte qui s’entrouvre Subrepticement Pouvoir enfin pénétrer Le mystère attendu Et se glisser Dans la fente narquoise


Se pâmer devant la forme même incertaine et définitivement sans raison.