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Discussion: L'abominable futur que nous désirons tant....

  1. #1
    _zeross Guest

    Par défaut L'abominable futur que nous désirons tant....

    Si on avait su au moyen age à quoi ressemblerait les années 1900, l'ensemble du peuple aurait été terrifié (travailler dans les mines? Abandonner la campagne pour aller en ville? Bouh l'horreur).

    Si on avait su dans les années 1900 à quoi ressembleraient les années 2000, on aurait été horrifié (Quoi? L'homosexualité est admise? Il y a des gens qui ne vivent pas pieusement dans le respect de dieu? L'avortement? Le préservatif? Quelle abomination).

    Pourtant ça n'a pas empêché ces futurs "abominables" pour nos ancêtres de voir le jour. Je me demande donc à quoi ressemblera les années 2100. Une humanité hédoniste s'adonnant virtuellement à tous les actes de débauches? Ou alors un monde demi-cybernétisé ou chacun ne travaille plus qu'à repousser sa conscience à coup de puces neurales toujours plus perfectionnées?

    Quoi qu'il en soit des futurs que nous jugeons abominables se préparent, et c'est pourtant ce que nous voudrons, car nous ferons immanquablement les choix qui nous plaisent, choix qui conduiront à cette situation.

    Votre avis?

  2. #2
    Zitune Guest

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    Citation Posté par _zeross

    Pourtant ça n'a pas empêché ces futurs "abominables" pour nos ancêtres de voir le jour. Je me demande donc à quoi ressemblera les années 2100. Une humanité hédoniste s'adonnant virtuellement à tous les actes de débauches? Ou alors un monde demi-cybernétisé ou chacun ne travaille plus qu'à repousser sa conscience à coup de puces neurales toujours plus perfectionnées?
    Si c ca le futur horrible ...
    Je signe tout de suite .
    Le Pied !!!!!!!!!!!!!!!

  3. #3
    noreil Guest

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    Citation Posté par Zitune
    Si c ca le futur horrible ...
    Je signe tout de suite .
    Le Pied !!!!!!!!!!!!!!!
    You're a geek

  4. #4
    Morchol Guest

    Talking Hihihi

    Citation Posté par Zitune
    Si c ca le futur horrible ...
    Je signe tout de suite .
    Le Pied !!!!!!!!!!!!!!!
    Tu te l'installes toi meme ta puce Et quand ca plantera, inutile de m'appeler

  5. #5
    Zitune Guest

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    Morchol !!!
    j'arrive pas a monter mes oreilles !!!!

  6. #6
    TaiN Guest

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    lol
    quoi que zeross a raison...
    je me demande comment sera le futur? de tout point, que ce soit de la technologie ou des moeurs ou de l'art.. ca serait sympa d'avoir un apercu d'un futur possible (ps le vrai sinon c pa drole).
    PS: les puces sont depassées ...

  7. #7
    Angel Knight Guest

    Par défaut ...

    Certes, il n'y a que des évolutions dans la vie de l'Homme. Mais bon, le meilleur avenir pour nous serait la fin de l'être. L'Homme va à sa perte, à son extinction...

  8. #8
    TaiN Guest

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    tout va a sa perte c'est le principe de l'existence..

  9. #9
    zita Guest

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    Citation Posté par _zeross
    Si on avait su au moyen age à quoi ressemblerait les années 1900, l'ensemble du peuple aurait été terrifié (travailler dans les mines? Abandonner la campagne pour aller en ville? Bouh l'horreur).

    Si on avait su dans les années 1900 à quoi ressembleraient les années 2000, on aurait été horrifié (Quoi? L'homosexualité est admise? Il y a des gens qui ne vivent pas pieusement dans le respect de dieu? L'avortement? Le préservatif? Quelle abomination).
    [...]
    Votre avis?
    Ta ccmparaison avec d'autres époques est un peu hasardeuse...
    Etant donné que la majorité des gens travaillait trés dur au champ au Moyen-Age, il n'aurait pas été choqué par le travail dans les mines.
    De plus, en 1900, les préservatifs étaient déja autorisés en france(mais ils ont été réinterdits en 1918), et les mentalotés commenceait à changer à propos de l'homosexualité ( cf freud à la fin de sa carriere).


    Sinon le futur de 2100 ressemblera, à mon avis, au monde actuel avec plus de technologie, peut être moins de religions et, en révant un peu, plus d'inégalités homme/femme (dans notre petite sphere occidentale)

  10. #10
    Date d'inscription
    March 2005
    Messages
    48

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    Monsieur Zeross

    Votre sujet: "L'abominable futur que nous désirons tant" est sujet à extinction dans la mesure où vous partez du principe discutable de l'impossibilité du futur à être autrement qu'un tissu d'abominations.
    N'oublions pas qu'au delà de l'hégélianisme conventionnel, le sens de l'histoire est l'histoire du sens;en bien ou en mal, c'est là le débat de la raison avec elle-même; en un mot, une métaphysique, puisque nous ne disposons réellement d'aucune donnée empirique pour affirmer ce que sera demain avec la plus grande conviction.

    Cependant là où la philosophie fait acte d'impuissance, la sociologie propose peut-être un diagnostic.

    Et si l'incertitude dont vous parlez, monsieur Zeross, était particulièrement le fait de votre condition de moderne? En effet, l'éthnologie a bien mis en avant l'opposition entre sociétés traditionnelles et sociétés modernes. La première se déclinait selon des règles simples à des échelles plus ou moins manifestes du discours, du type: "Voyez comment vivaient nos ancêtres, il n'y a pas raisons de changer de mode de vie, car nous avons toujours eu la prospérité, etc..." (cf, par exemple La société contre l'état de Pierre Clastres). Puissance ici des traditions bien présentes jusqu'aux commencements du 19 ème siècle (une des obsessions de Foucault était de montrer ce passage, justement, de sociétés traditionnelles à sociétés moderne qui caractérisent la civilisation occidentale in, par exemple, Les mots et les choses, par la révolution du signe, l'émergence de la grammatologie, un langage neutre élu comme langage scientifique, etc...). Au 19 ème siècle, donc, l'individu devient membre de ce que Durkheim appelle un "corps social", partie intégrante d'un système organique, réseaux d'organes où chacun a sa place et la fonction qui lui revient, en fonction de ses compétences (Auguste Comte avait prophétisé quelque part cette notion d'organisme, même s'il l'a détourné par après dans sa folie personnelle). Incompréhension de la multiplicité, l'homme ne se définit plus dans son unité mais dans sa diversification fonctionnelle: naissance de la sociologie pour répondre à cette ébauche de société de la masse d'indénombrables, d'anonymat, de différences. La résultante en est également qu'on ne peut plus anticiper sur l'avenir, c'est la rupture avec les traditions, qui assuraient un minimum de cohésion sociale dans le sens d'un idéal commun. Aujourd'hui chacun "peut devenir ce qu'il veut s'il s'en donne les moyens" (doctrine libérale), à cela s'ajoute donc l'impossible saisissement de demain dans son ensemble. "Demain sera toujours autrement qu'aujourd'hui", telle devrait être le dicton de l'état moderne.
    Comment lutter contre le malaise que provoque "l'indiscernabilité fondamentale du futur" (en cela la philosophie de Bergson a quelque chose d'une symbolique)? Quel est ici le rôle du post-moderne?

    Je serai ravi d'aborder avec vous ces questions si vous en manifestez l'intérêt.

    Cordialement

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