Les vices de l'Humanité...

[Sur le Fleuve]

Bonjour, bonjour les hirondelles

La plupart des gens qui s’y adonnent, finiront par l’avouer.
Ce genre d’activité (le vice en général) est essentiel pour préserver l’équilibre des énergies vitales et ne pas basculer dans une attitude par trop suicidaire ou dépressive.
Le vice est une affaire d’équilibre.
Il semble qu’il y est des gens qui ont plus de mal à vivre que d’autres et c’est cette confrontation à l’ombre de leur être qui leur permet de survivre.
Le danger puisqu’il y en a un, c’est pour moi de basculer du plaisir pour vivre au vivre pour le plaisir.

Pour la différence la entre le plaisir et le vice je renvoie à la définition du dictionnaire.
Quelques exemples de vices :
- Le jeu, quel vertige de se perdre dans les méandres de la perte et du gain, n’est-ce pas un moyen d’entretenir avec le hasard des relations d’enfants à parents et que dire de ceux qui disent vouloir gagner quand ils jouissent de perdre, le casino ce lieu du nul part de l’oubli et de ceux qui voudraient être des princes…
- La drogue, celle qui pour mieux l’affirmer nie la mort, la liberté insupportable pour certains, la douleur, la richesse encore et l’oublie qui ne viens plus.
- Le sexe dans la perte de soi-même pour ceux qui jouissent de n’être personne dans les bras de n’importe qui. A la recherche d’un regard, d’un père, d’une mère, d’un viol… Ou d'un peu d'amour impromptu et provisoire.
- Et bien d’autres encore dont je n’ai pas envie de parler.

Et si le vice c’était une relation d’exception avec la mort. Un peu comme dans l’ivresse Dionysiaque, une perte de soi dans le grand chaudron primordiale.