+ Répondre à la discussion
Affichage des résultats 1 à 3 sur 3

Discussion: petit poème...

  1. #1
    Date d'inscription
    March 2005
    Messages
    13

    Par défaut petit poème...

    Doux et calme
    Tout tremblant
    La nuit est rouge
    Un coma d'étoiles

    Des diamants dans les yeux
    La bouche cousue de mensonges
    Rien ne bouge
    Tu souris

    Prends mes peurs
    Ma déchirure
    Mures-toi
    Dans l'oubli

    Mille pensées
    Une raison
    Mon être
    Change de saison

    Parais
    Ou cesses d'être
    Mes mains
    Sont peintes de peine

    La haine suit mon ombre
    Je m'arrête
    Résumé
    Et questions

    Changes
    Sensation de dépendance
    Ou vision de démence
    Changes, mais continues à rire

    Soupirs, et oeil bleu
    Tourné vers l'azur
    Les étoiles sont vivantes
    Elles te tendent la main

    Résiste à tes envies
    Difficultés, énervements
    Airs et tentations
    Un voile cache ta sensualité

    Il répond à mes questions
    Le silence est le meilleur des calmants
    Un chemin de pièges
    Le plaisir est fait de vexations

    Blondeur obscure
    L'heure est aux châtiments
    Tes lèvres se déchirent
    Et tu pardonnes

    Ton hypocrisie m'assomme
    Mes plaies cachées
    Sont mises à nu
    Ma blessure, ma déchirure

    Mon éternité.

  2. #2
    Theophile54 Guest

    Thumbs up Joli poème

    Salut j'adore ce poème et j'aimerais savoir qui l'a écrit...
    Merci en tout cas de le faire partager... pour te remercier je te fais partager mon poème préfère de Baudelaire, que tu connais peut-être déjà:

    HARMONIE DU SOIR

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.


    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.


    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige!
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

    Merci encore, salut.
    Theophile54

  3. #3
    Date d'inscription
    March 2005
    Messages
    13

    Par défaut Merci pour ta réponse

    Merci pour ta réponse Theophile, ça fait vraiment plaisir. Tu voulais savoir qui avait écrit ce poème:c'est moi, c'est une de mes créations. Je ne connaissais pas ce poème de Baudelaire et je te remercies de l'avoir partager avec moi. C'est un beau poème. Et puisque tu m'en as envoyé un, il n'y a pas de raison pour que je ne t'en envoie pas un autre, qui n'est pas de moi cette fois-ci, mais de Victor Hugo:

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
    Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
    Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
    Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
    Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
    Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
    C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
    C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
    Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
    Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
    Car de son vague ennui le néant les enivre,
    Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
    Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
    Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
    Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
    Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
    Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
    N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
    Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
    Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
    Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
    Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
    Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
    Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
    Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
    Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
    L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
    Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
    Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
    Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

    Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
    Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
    Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
    Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
    Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
    Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
    Pour de vains résultats faire de vains efforts,
    N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
    Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
    Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
    Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
    Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
    Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
    Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts