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petit poème...
Doux et calme
Tout tremblant
La nuit est rouge
Un coma d'étoiles
Des diamants dans les yeux
La bouche cousue de mensonges
Rien ne bouge
Tu souris
Prends mes peurs
Ma déchirure
Mures-toi
Dans l'oubli
Mille pensées
Une raison
Mon être
Change de saison
Parais
Ou cesses d'être
Mes mains
Sont peintes de peine
La haine suit mon ombre
Je m'arrête
Résumé
Et questions
Changes
Sensation de dépendance
Ou vision de démence
Changes, mais continues à rire
Soupirs, et oeil bleu
Tourné vers l'azur
Les étoiles sont vivantes
Elles te tendent la main
Résiste à tes envies
Difficultés, énervements
Airs et tentations
Un voile cache ta sensualité
Il répond à mes questions
Le silence est le meilleur des calmants
Un chemin de pièges
Le plaisir est fait de vexations
Blondeur obscure
L'heure est aux châtiments
Tes lèvres se déchirent
Et tu pardonnes
Ton hypocrisie m'assomme
Mes plaies cachées
Sont mises à nu
Ma blessure, ma déchirure
Mon éternité.
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Joli poème
Salut j'adore ce poème et j'aimerais savoir qui l'a écrit...
Merci en tout cas de le faire partager... pour te remercier je te fais partager mon poème préfère de Baudelaire, que tu connais peut-être déjà:
HARMONIE DU SOIR
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
Merci encore, salut.
Theophile54
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Merci pour ta réponse
Merci pour ta réponse Theophile, ça fait vraiment plaisir. Tu voulais savoir qui avait écrit ce poème:c'est moi, c'est une de mes créations. Je ne connaissais pas ce poème de Baudelaire et je te remercies de l'avoir partager avec moi. C'est un beau poème. Et puisque tu m'en as envoyé un, il n'y a pas de raison pour que je ne t'en envoie pas un autre, qui n'est pas de moi cette fois-ci, mais de Victor Hugo:
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
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