Oui mais le terme être me semble plus général... Peut-être ne faudrait-il pas en restreindre la signification et la réduire à l'être humain (?)
Bonjour,
je reviens sur ce fil déjà ancien (2005!) parce que certains affirment qu'on est tous égaux, qu'on ne peut pas juger les autres.
Il y a quand même des gens qui ont une vie beaucoup plus belle et plus exaltante que d'autres: comparez celui qui a une belle vie méritée au soleil et le misérable mendiant souffreteux qui dort sur les trottoirs de Paris. Comparez vous-au malade mental qui trempe son pain dans l'urine des wc public pour le manger ensuite.
Certains disent ici qu'on est égaux et différents. J'ai du mal à considérer ce genre de personnes égales à moi, et je sais que je suis peu de choses.
Oui mais le terme être me semble plus général... Peut-être ne faudrait-il pas en restreindre la signification et la réduire à l'être humain (?)
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir
Bonjour,
Que, qui sont les êtres ?
Le vivant sans doute. Tout ce qui vit et meurt. Où sont-ils, qu’expriment-ils ?
"La nature c’est la vie", là où s’expriment les ‘vivants’ <tous de quelque nature soient-ils> !
L’Univers se conçoit en différentes ères :
- la minérale,
- la végétale,
- l’animal et
- l’humaine actuelle ; celle-ci n’étant pas la fin de la transformation vivante. Le prétendre serait nier que tout évolue et se transforme.
Nous serions à l’heure actuelle la phase la plus perfectionnée, 'connue' voire aboutie de cette longue transformation.
Étant dotés de « conscience » comparativement à l’animal qui a pour certains des émotions, comme nous ; nous savons que nous naissons et mourons, eux non.
Avoir de l’estime de notre environnement n’est-ce pas nécessaire. C’est lui qui nous permet de vivre. Les 4 éléments (eau
terre/air/feu) créant chimiquement tout ce qui vit et continue de nous nourrir ; grâce à eux nous nous abreuvons, nous nous nourrissons etc… Ces 4 éléments nous constituent.
Réfléchissez notre corps est composite, il contient tous les minéraux, tous les métaux, nos os, nos ongles sont d’origine calcaire, ‘faits de pierre/cailloux’, nous contenons des vers, qui eux travaillent sans cesse à dissoudre alchimiquement les éléments que nous mangeons ; que sont les duvets nos poils et cheveux, sinon nos 'forêts végétales' chargées de garder l’humide en nous, de nous protéger des microbes pouvant agresser notre habitacle, nous sommes le total/la symbiose des ères précédentes.
Ignorer cela, c’est refuser la nature dans toutes ses composantes c’est nous nier nous-mêmes.
Le verbe estimer ici, semble s’entendre, comme évaluer et regarder avec hauteur les règnes qui nous précèdent. Cela relève du mépris et de l’ignorance.
Développez cela peut être à l'aune de l’écologie qui pourrait remettre en perspective notre appartenance universelle.
(De passage, après un bon bout de temps !)
Il y a une distinction à faire pour résoudre le problème.
Comme toujours, il est question de définition. Sans définir,
on ne peut que rester dans le vague.
De quelle égalité parle-t-on ?
L'égalité, c'est le même dans l'ordre des nombres, de la quantité :
2=2.
En ce sens, les hommes sont évidemment inégaux. Ils sont plus ou moins lourds, plus ou moins grands, et ce, dès la naissance.
Entre deux hommes, on ne peut donc pas dire qu'ils sont les mêmes, sauf dans certaines limites (il n'y a pas d'homme de 4 mètres de haut).
La seule chose qui les rends strictement les mêmes, c'est leur nature qui est, non pas égale, mais identique. Ils sont de nature humaine ; ils ne sont pas égaux, mais ils sont identiques. Ce qui n'est pas contradictoire avec le fait d'être plus ou moins grand, voire plus ou moins capable (l'handicapé et le fou sont tout autant hommes que l'athlète et le savant, bien qu'ils n'en aient pas les capacités).
Mais ce n'est pas de cette égalité dont on parle, en fait, depuis le début.
Il faut chercher du côté pratique, c'est-à-dire du côté de l'agir, de la morale, de l'économie et de la politique.
Quand on parle d'égalité entre les hommes, on vise en fait une certaine valeur, ou bien un certain mérite, qui implique un certain comportement en retour : soit les honneurs, les récompenses ; soit la honte, les punitions...
Et on se réfère alors à une certaine vision de la justice : une certaine loi qui s'applique indifféremment et toujours de la même manière. La justice suppose en effet une certaine quantité : un grand préjudice demande une grande réparation, pour que l'équilibre soit restauré.
Si donc les hommes sont identiques (d'une même nature), et qu'on fonde la justice sur cette identité (on ne traite pas l'homme comme un chien), alors il faut traiter les hommes selon la même justice : ils deviennent égaux face à la loi.
A contrario, si on veut traiter un homme selon une autre mesure que celle qu'on s'applique, il suffit de le décréter sous-homme.
(De passage, après un bon bout de temps !)
Il y a une distinction à faire pour résoudre le problème.
Comme toujours, il est question de définition. Sans définir,
on ne peut que rester dans le vague.
De quelle égalité parle-t-on ?
L'égalité, c'est le même dans l'ordre des nombres, de la quantité :
2=2.
En ce sens, les hommes sont évidemment inégaux. Ils sont plus ou moins lourds, plus ou moins grands, et ce, dès la naissance.
Entre deux hommes, on ne peut donc pas dire qu'ils sont les mêmes, sauf dans certaines limites (il n'y a pas d'homme de 4 mètres de haut).
La seule chose qui les rends strictement les mêmes, c'est leur nature qui est, non pas égale, mais identique. Ils sont de nature humaine ; ils ne sont pas égaux, mais ils sont identiques. Ce qui n'est pas contradictoire avec le fait d'être plus ou moins grand, voire plus ou moins capable (l'handicapé et le fou sont tout autant hommes que l'athlète et le savant, bien qu'ils n'en aient pas les capacités).
Mais ce n'est pas de cette égalité dont on parle, en fait, depuis le début.
Il faut chercher du côté pratique, c'est-à-dire du côté de l'agir, de la morale, de l'économie et de la politique.
Quand on parle d'égalité entre les hommes, on vise en fait une certaine valeur, ou bien un certain mérite, qui implique un certain comportement en retour : soit les honneurs, les récompenses ; soit la honte, les punitions...
Et on se réfère alors à une certaine vision de la justice : une certaine loi qui s'applique indifféremment et toujours de la même manière. La justice suppose en effet une certaine quantité : un grand préjudice demande une grande réparation, pour que l'équilibre soit restauré.
Si donc les hommes sont identiques (d'une même nature), et qu'on fonde la justice sur cette identité (on ne traite pas l'homme comme un chien), alors il faut traiter les hommes selon la même justice : ils deviennent égaux face à la loi.
A contrario, si on veut traiter un homme selon une autre mesure que celle qu'on s'applique, il suffit de le décréter sous-homme.