Coyoacàn




L’exposition, couleurs de sang…
L’éternelle enfant
Est couchée sous le lourd baldaquin.
Sonnent les chants sacrés de Tehuantepec
Vent des canyons, brûlant et sec
Hurlant, souffle la fin.

Dans une lumière irisée,
Dorée…
Sur les reflets magiques des soleils de l’Alameda
L’ombre des cris et des caresses,
Perverse…
S’annonce simplement et s’allonge déjà.

La Maison Bleue se voile, frileuse,
Peureuse…
Sur la table fleurie, les pinceaux sont posés
Dans le jardin muet, Diego s’est affaissé
Ta souffrance absolue est devenue langage
Quelques couleurs pures tu prends pour tout bagage

Frida aimait Diego…

« Espero alegre la solida – y espero nunca volver » (J’espère que la sortie sera heureuse – et j’espère ne jamais revenir ) »