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je pense donc je suis, j'ai pensé j'ai pas suivi
Quelque vieux textes retrouvés (et surement à retravailler) :
Poésie
Ma raison se perd dans la brume de mon cœur
Et loin de moi passe les jours et les heures
Alors mon âme se dévoile dans sa douce mélancolie
Et sous mon crayon ma voix se délie
Flot de larmes inavouées versées sur un bout de papier
Enfin couchées
L’ocean de la vie
Je lève l’ancre de mon lagon
Une idée de large, d’évasion
Je débusque la brise qui m’aspire
Y recueille les perles qui m’inspirent
Ma raison s’égare dans cette mer d’idées
Pour fouiner, déduire, inventer
Je cherche le cap qui mène au port
Mais plonge dans mes rêves et m’endort
Je nage dans l’écume sous l’œil de la nuit
J’ignore où je vais mais je sais ce que je fuis
Même mon sommeil me mène sur mon île
Le soleil se lève devant mes yeux fébriles
J’y suis, j’admire, je vie
Ici le monde m’a rejoint et enfin il rit
Ah ! La vie est douce, si sa futilité nous ébahie, si la réalité devient ma fiction , si je jette mon âme désinvolte dans le bouillon de ce monde trop fait, si je sauve mes plumes des idées survolées, si j’apporte légèreté sur les masses de l’amour et si je sais abandonné mon cœur sans l’écarteler dans le flot morose des histoires trop connues.
« Je pense donc je suis »
J’ai pensé, j’ai pas suivi
Baliser son âme de celle des autres
Destituer l’ombre qui est sienne
Cracher son être libéré des flammes
Marre de se révolter contre soi
Être, tout simplement être
Sans âge, sans fonction ni passion
Etre pour ne pas paraître
Forcer sa libération
Calme et en paix avec soi même
Pour l’harmonie d’un peuple que l’on fait sien
Jouir de tout sans honte
Pleurer de tout sans honte
Jeter son être tout entier dans le flot de la vie
Y pêcher son bonheur au mépris des autres
Aimer son prochain comme il doit nous aimer
Sans devoir donner ni recevoir
Simplement …
Dernière modification par --< Adrien VH > 25/02/2005 à 20h07
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Un dernier pour la route
Désillusion
Il vit maintenant dans un monde idyllique
Dans un monde éloigné de son passé cynique
Où drogue et alcool formaient un cocktail acide
Qui but à grandes gorgées le remplissait de vide.
Et c’est dans ce bonheur plus que superficiel
Que tristement son âme s’est approchée du ciel.
C’est alors que loin de tout perdu sans repères,
Un ange le retrouva et l’aima plus qu’un frère
Par ce premier amour en lui naquit l’espoir
De voir autre chose devant lui qu’un grand trou noir.
Trou dans lequel il sombre depuis son plus jeune âge
Et où la chute fait plus mal que l’atterrissage.
Rescapé d’un monde où il n’avait plus sa place
Désormais il peut vivre sans se voiler la face
Grâce à elle il n’est plus tout seul et n’a plus peur
Aujourd’hui l’amour s’est emparé de son cœur
Mais son bonheur il ne le montra que le jour
Où il su qu’elle portait le fruit de son amour.
Et Depuis il croit en un avenir moins sombre
Il voit une lueur qui bientôt écrasera l’ombre
C’est la première fois pour lui qu’un futur existe
Première fois que pour se guider il trouve une piste.
Mais brusquement en lui naquit d’affreuses pensées
Qui tueraient tout ce bonheur qu’il a tant aimé
Et c’est pour effacer ce doute que sans hésiter
Il donna son propre sang pour se rassurer
Et c’est un matin d’hiver qu’un messager
Lui apporte sa mort sur un bout de papier.
Après cette lettre il n’osait plus espérer
Et il est revenu sur son passé raté
Tout l’espoir que l’avenir donnait à sa vie
S’est concentré dans son désespoir d’aujourd’hui
Car maintenant ce fléau mortel est en lui
Il s’est ancré dans sa tête ses veines et son esprit
De manière vicieuse sans qu’il ne l’ait senti
Mais lui a donné la mort et détruit sa vie
Depuis son âme se noie dans la désolation
Le regret de se dire « Pourquoi ai-je fait le con? »
Puis petit à petit germent en lui des idées noires
Qui le mèneront au jour de son dernier soir
Soir où c’est le canon posé sur la tempe
Avec le doigt appuyé sur la détente
Qu’il décida de s’en aller voir ailleurs
Dans l’espoir peut-être d’y trouver une vie meilleure.
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c juste un parti à prendre mais je crois que tu gagnerais à élargir tes phrases, leur donner plus d'amplitude. si tu remarques bien, presque à chaque vers tu as une phrase avec sujet-verbe-complément qui tient quasiment toute seule. Donne-toi un peu d'air!
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