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Discussion: je pense donc je suis, j'ai pensé j'ai pas suivi

  1. #1
    --< Adrien VH > Guest

    Par défaut je pense donc je suis, j'ai pensé j'ai pas suivi

    Quelque vieux textes retrouvés (et surement à retravailler) :

    Poésie

    Ma raison se perd dans la brume de mon cœur
    Et loin de moi passe les jours et les heures
    Alors mon âme se dévoile dans sa douce mélancolie
    Et sous mon crayon ma voix se délie
    Flot de larmes inavouées versées sur un bout de papier
    Enfin couchées


    L’ocean de la vie

    Je lève l’ancre de mon lagon
    Une idée de large, d’évasion
    Je débusque la brise qui m’aspire
    Y recueille les perles qui m’inspirent
    Ma raison s’égare dans cette mer d’idées
    Pour fouiner, déduire, inventer
    Je cherche le cap qui mène au port
    Mais plonge dans mes rêves et m’endort
    Je nage dans l’écume sous l’œil de la nuit
    J’ignore où je vais mais je sais ce que je fuis
    Même mon sommeil me mène sur mon île
    Le soleil se lève devant mes yeux fébriles
    J’y suis, j’admire, je vie
    Ici le monde m’a rejoint et enfin il rit


    Ah ! La vie est douce, si sa futilité nous ébahie, si la réalité devient ma fiction , si je jette mon âme désinvolte dans le bouillon de ce monde trop fait, si je sauve mes plumes des idées survolées, si j’apporte légèreté sur les masses de l’amour et si je sais abandonné mon cœur sans l’écarteler dans le flot morose des histoires trop connues.



    « Je pense donc je suis »
    J’ai pensé, j’ai pas suivi

    Baliser son âme de celle des autres
    Destituer l’ombre qui est sienne
    Cracher son être libéré des flammes
    Marre de se révolter contre soi

    Être, tout simplement être
    Sans âge, sans fonction ni passion
    Etre pour ne pas paraître
    Forcer sa libération


    Calme et en paix avec soi même
    Pour l’harmonie d’un peuple que l’on fait sien
    Jouir de tout sans honte
    Pleurer de tout sans honte

    Jeter son être tout entier dans le flot de la vie
    Y pêcher son bonheur au mépris des autres
    Aimer son prochain comme il doit nous aimer
    Sans devoir donner ni recevoir
    Simplement …
    Dernière modification par --< Adrien VH > 25/02/2005 à 21h07

  2. #2
    --< Adrien VH > Guest

    Par défaut Un dernier pour la route

    Désillusion

    Il vit maintenant dans un monde idyllique
    Dans un monde éloigné de son passé cynique
    Où drogue et alcool formaient un cocktail acide
    Qui but à grandes gorgées le remplissait de vide.
    Et c’est dans ce bonheur plus que superficiel
    Que tristement son âme s’est approchée du ciel.
    C’est alors que loin de tout perdu sans repères,
    Un ange le retrouva et l’aima plus qu’un frère
    Par ce premier amour en lui naquit l’espoir
    De voir autre chose devant lui qu’un grand trou noir.
    Trou dans lequel il sombre depuis son plus jeune âge
    Et où la chute fait plus mal que l’atterrissage.
    Rescapé d’un monde où il n’avait plus sa place
    Désormais il peut vivre sans se voiler la face
    Grâce à elle il n’est plus tout seul et n’a plus peur
    Aujourd’hui l’amour s’est emparé de son cœur
    Mais son bonheur il ne le montra que le jour
    Où il su qu’elle portait le fruit de son amour.
    Et Depuis il croit en un avenir moins sombre
    Il voit une lueur qui bientôt écrasera l’ombre
    C’est la première fois pour lui qu’un futur existe
    Première fois que pour se guider il trouve une piste.
    Mais brusquement en lui naquit d’affreuses pensées
    Qui tueraient tout ce bonheur qu’il a tant aimé
    Et c’est pour effacer ce doute que sans hésiter
    Il donna son propre sang pour se rassurer
    Et c’est un matin d’hiver qu’un messager
    Lui apporte sa mort sur un bout de papier.
    Après cette lettre il n’osait plus espérer
    Et il est revenu sur son passé raté
    Tout l’espoir que l’avenir donnait à sa vie
    S’est concentré dans son désespoir d’aujourd’hui
    Car maintenant ce fléau mortel est en lui
    Il s’est ancré dans sa tête ses veines et son esprit
    De manière vicieuse sans qu’il ne l’ait senti
    Mais lui a donné la mort et détruit sa vie
    Depuis son âme se noie dans la désolation
    Le regret de se dire « Pourquoi ai-je fait le con? »
    Puis petit à petit germent en lui des idées noires
    Qui le mèneront au jour de son dernier soir
    Soir où c’est le canon posé sur la tempe
    Avec le doigt appuyé sur la détente
    Qu’il décida de s’en aller voir ailleurs
    Dans l’espoir peut-être d’y trouver une vie meilleure.

  3. #3
    Augustin Guest

    Par défaut

    c juste un parti à prendre mais je crois que tu gagnerais à élargir tes phrases, leur donner plus d'amplitude. si tu remarques bien, presque à chaque vers tu as une phrase avec sujet-verbe-complément qui tient quasiment toute seule. Donne-toi un peu d'air!

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