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Discussion: Péché originel et philosophie

  1. #201
    Date d'inscription
    April 2005
    Localisation
    Pariiiis
    Messages
    796

    Talking

    Citation Posté par dugogh
    J'ai peur que tu n'as pas tout à fait compris le propos, Scop. Je suis vraiment nul dans la communication. Peut-étre ce link est plus clair que mes essplications à propos des dangers d'une spéculation portée par les analogies?
    http://www.info-metaphore.com/articl...nguistique.pdf
    Meuuu non t'es pas nul
    J'aime bien taquiner
    J'avais compris en gros ce que tu voulais dire.
    Oui la métaphore peut être un peu trop floue!

    Mais c'est justement un des buts de la philosophie de bien définir les termes qu'on utilise, et de discerner les différents sens analogiques (et métaphoriques) des mots pour mieux saisir les concepts, et dépasser ainsi les malentendus!

    cordialement

    Scop
    PS. Allez, dis-nous d'où tu viens!

  2. #202
    Date d'inscription
    July 2005
    Messages
    128

    Par défaut

    Je ne sais pas qohelet , ça pose problème ; j' ai l' impression que tu mets sur le même plan croyance et connaissance sans même t' en rendre compte.

    Le savoir et la croyance sont deux choses bien distinctes pour moi , et la première prime sur la deuxième : on sait ce que 'l on peut prouver physiquement ; on croit ce que l' on ne peut pas prouver physiquement (et que l' on ne peut donc prétendre prouver que métaphysiquement).

    Or , le savoir est une valeur de vérité bien plus haute que la croyance : si une croyance contredit le savoir , alors cette croyance est forcément fausse.Si un savoir contredit une croyance , la croyance est également fausse.En revanche , si une croyance vient être prouvée par un savoir , alors cette croyance était vraie.Et si une croyance n' est ni contredite ni prouvée par un savoir , alors on ne peut pas statuer.

    Par exemple : lorsque les hommes pensaient que la terre était plate , il s' agissait d' une croyance que le savoir vint ensuite infirmer.Aujourd' hui , tout le monde sait que la terre n' est pas plate , et pourtant cette croyance contredisait le savoir.Même topo pour le géocentrisme de l' univers : et on remarque que de tous temps , l' être humain a privilégié la croyance au savoir , sans doute parce que le savoir , la vérité , lui fait peur.C' est ainsi que giordano bruno fut brulé parce qu' il avait privilégié le savoir à la croyance.

    Comme je le dis souvent dans ces cas-là , l' homme n' est pas un être évolué.Et l' exemple de bruno montre clairement qu' il s' agit même d' une créature sous-évoluée , qui ne manque jamais aucune occasion de faire étalage de sa bêtise.
    Dernière modification par cherry moon 20/07/2005 à 14h11

  3. #203
    Qohelet Guest

    Lightbulb Savoir et croyance


    Le savoir est le fruit d'une démarche rigoureuse de l'esprit; il est basé sur une épistémologie et une logique qui progressent pas à pas avec méthode. Si la métaphysique prouve à partir de la contingence ontologique des êtres physiques l'existence d'une Cause première, d'un absolu, donc d'un non contingent, d'une aséité, c'est bien un savoir. Si par ailleurs j'identifie cet absolu avec un Jésus de Nazareth, par exemple, j'ai sans doute des raisons, mais elles ne valent que pour moi ou pour ceux qui ont la même option (libre): c'est une croyance. La vérité s'impose d'elle-même à toute intelligence qui travaille séreusement; la croyance ne s'impose à personne. L'acte de foi est libre ou il n'est pas. On sait qu'un absolu s'impose à notre esprit mais on croit (ou non) en un sauveur qui se fait appeler 'christ'.

    Pour répondre à qui disait que le mal sert le bien, je nuancerais en disant que la conscience de notre limitation, de notre contingence sert l'aspiration au bien. Le mal est le mal; il doit être éradiqué. Pourrions-nous dire que les pédophiles servent, par le mal qu'il font, à s'en prémunir soi-même? Qu'un bien limité nous fasse aspirer à un bien plus grand, oui. Nous n'éviterons ni la maladie ni la mort: nous sentons là notre finitude et nous tenterons de sauvegarder tant que faire se peut ce bien qu'est la vie: par la médecine, une vie saine etc. La cause finale suffit à justifier le progrès, elle n'a besoin ni des crimes ni des injustices pour nous mouvoir.
    Paul Claudel disait: 'L'amour est une promesse qui ne peut être tenue et sa grâce consiste en cela même'. C'est l'amour limité qui fait aspirer à l'amour total, non la haine.

  4. #204
    dugogh Guest

    Par défaut

    Mais c'est justement un des buts de la philosophie de bien définir les termes qu'on utilise, et de discerner les différents sens analogiques (et métaphoriques) des mots pour mieux saisir les concepts, et dépasser ainsi les malentendus!
    Plus ou moins d'accord, bien que cet être incrévable, on le jette par la fenêtre et il est dans le placard.

  5. #205
    Qohelet Guest

    Lightbulb L'increvable!


    Si l'existence d'un Absolu est confirmée (à partir de la contingence de l'être dont nous pouvons connaître non seulement l'existence mais aussi comment il se comporte, puisqu'il fait partie de notre monde à trois dimensions), et que vous décidez de l'ignorer (mettre au placard) c'est votre liberté, mais cette attitude n'est pas objective, ni scientifique. Ou l'on peut réfuter les démarches intellectuelles qui coduisent à admettre l'existence d'un absolu ou on admet cette existence. Sinon, ce n'est ni de l'agnosticisme, ni de l'athéisme mais de l'antithéisme (comme Sartre) et l'on use sans doute de sa liberté mais pas de sa raison.

  6. #206
    dugogh Guest

    Par défaut

    Et 22 voilà la preuve. Non, je ne vais pas chercher les passages ou Thomas remplace par un Acte de la volonté pure de Dieu-Arbitre-Libre souverain é l'Image d'Homme derrière la Manivelle Cosmique qui, comme savons d'Aristote ne peut pas étre loin, car cette inexplicable cause incausée ne peut pas étre derrièe un infini des causes intermédiaires car l'acte suit toujours la puissance, elémentaire, n'est pas, donc le mouvement mouant les moués qui mouent les moués dans un infini des transmissions prendrait aussi un temps infini, ce qui est impensable, parce que je parle en vocable de Thomas je ne vais pas taire un argument important, parce-que le monde est créé pour l'Homme, sans l'Homme il n'aurait une raison d'exister, et l'Homme a une promesse d'une résurrection, donc si l'homme existerait depuis toujours, le Dieu aurait besoin d'un monde infiniment grand pour stocker tous les cadavres animés et encore, tout le monde serait comme les sardines dans la boîte, donc, logiquement, ce coup de la manivelle n'est pas trop éloigné dans le temps quelque part dans une somme contre les gentils que ces croyants ne sont mème pas foutus à retaper, dans les pages scannées et collées sur le net (!!!) pour réfuter ces âneries comme il faut et, par conséquence inviter le Qohelet à une discusion, je suis heureux qu'il me laisse tranquile dans la confusion dont je souffre, d'après le Saint Thomas, car la raison est la Foi, je ne suis pas tout-à fait idiot.
    Je crains que ce soit notre dialogue (si dialogue il y a) qui soit un dialogue de sourds. Pouvez-vous me démontrer que la méthode de connaissance métaphysique, à savoir l'inférerence ou connaissance par traces, n'est pas valable? Pouvez-vous réfuter philosophiquement - et autrement que par une étiquette 'c'est de l'imagination!' - les démonstrations d'Aristote et Thomas d'Aquin (et bien d'autres)? Dans l'attente d'une réponse argumentée philosophiquement, je n'interviendrai plus dans la discussion.
    Dernière modification par dugogh 21/07/2005 à 18h40 Motif: citation

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