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Discussion: Vaut-il mieux viser un idéal élevé, ou vivre un bonheur primaire?

  1. #1
    _zeross Guest

    Par défaut Vaut-il mieux viser un idéal élevé, ou vivre un bonheur primaire?

    Pour des tas de gens, le bonheure se résume à: la télé, la bouffe et la baise(j'emploie volontairement ces termes pour bien situer le niveau).

    Cependant, certains visent des choses plus élevées, mais qui engendre de nombreuses souffrances, turpitudes intellectuelles, et de déceptions. Ceux qui arrivent à ces idéaux plyus élevés, ouvrent une porte pour les autres, augmentant le bonheur général (dans un certains nombre de cas).

    Donc, vaut-il mieux selon vous vivre une vie heureuse et simple, ou chercher des sphères plus élevées mais plus difficiles?

  2. #2
    smigniot Guest

    Par défaut Le bonheur est simple

    Il vaut mieux vivre un bonheur primaire
    "Heureux les simples d'esprit ..."

    Pour ma part je continuerai a vivre un
    bonheur compliqué parce que ... j'aime ca.

    Bonne bouffe, bonne baise, bonnes vacances
    Seb.

  3. #3
    Corinthe Guest

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    Je suis assez d'accord avec Aloui.

    J'ajouterai que "le bonheur" n'existe pas.
    Sauf pour les mystiques comme François, ou Aloui qui atteignent, peut-être à la béatitude..

    En ce qui me concerne, il y a "des" bonheurs, des plaisirs et non.. "le bonheur".

    Et, ces plaisirs sont (pour moi) toujours très matériels. Même lire un bon bouquin.. Même le sourire d'un enfant..
    La spiritualité, je ne connais pas..
    Ces plaisirs dépendent de notre degré de sensibilité, de notre maturité.
    Par exemple : Il n'y a pas que le contenu d'un livre qui est important, il y a aussi l'aptitude du lecteur à capter le message. On ne comprend pas un même livre de la même façon à 13 ans qu'à 30 ans..
    Et, aussi, cela se cultive.
    D'où un certain sens du mot "culture".

    Et, Zeross, lorsque tu évoques les "plaisirs" des plus primaires aux plus sophistiqués. Tu sembles faire un lien entre le degré de sophistication du plaisir apparent (télé, bouffe, baise / concert philharmonique, ortolans, érotisme précieux) et le plaisir ressenti par les personnes.
    Or, il n'existe pas de lien obligé, de la cause à l'effet. Tout est affaire de perception.

    Je crois qu'on peut éprouver plus de plaisir à dévorer un sandwich au jambon près d'une cascade, qu'à se délecter d'un mets compliqué servi par trois loufiats.
    Ce qui ne convient pas à l'un (télé, bouffe,sexualité..) peut être le nec plus ultra d'autres tempéraments moins raffinés, moins cultivés.

    Des goûts et des couleurs.. on ne discute pas.

    Et, je ne comprends pas cette notion de "souffrance" que tu pré-supposes à la recherche des plaisirs les plus raffinés ?

    Celui qui a accès à des plaisirs "sophistiqués" dispose nécessairement de davantage de temps, de moyens pécuniaires, d'instruction.. Nous sommes inégaux face à la culture.

    Mais celui qui trouve son bonheur dans des plaisirs simples semble avoir plus de facilités à y accéder souvent que celui qui est obligé de se livrer aux complications contortionnistes du Kama-Sutra.. pour atteindre la jouissance.

    C'est donc un avantage certain de savoir rester simple.
    Ce qui n'oblige pas à demeurer éternellement dans la primarité.
    Alors que celui qui est trop habitué à vivre sur les sommets de la jouissance, est très malheureux dès qu'il doit en redescendre un peu.

    D'où l'intérêt de ne jamais gravir trop vite les marches du plaisir.
    Cela fait partie d'une philosophie de la vie..

  4. #4
    Augustin Guest

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    là encore on ne choisit pas son type de bonheur... chacun porte en lui une nécessité qu'il doit faire vivre - dès lors le choix se fait de lui-même.

    quant à parler de supériorité d'un état par rapport à un autre, dans une perspective morale dc, cela me semble superflu. ce ne sont pas des choses objectivables, mais un choix qui doit être assumé par chacun. car chacun devrait reconnaitre ses propres valeurs, il n'y a là aucune règle universelle.

  5. #5
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    Citation Posté par Corinthe
    Je suis assez d'accord avec Aloui.

    J'ajouterai que "le bonheur" n'existe pas.
    Sauf pour les mystiques comme François, ou Aloui qui atteignent, peut-être à la béatitude..

    En ce qui me concerne, il y a "des" bonheurs, des plaisirs et non.. "le bonheur".

    Et, ces plaisirs sont (pour moi) toujours très matériels. Même lire un bon bouquin.. Même le sourire d'un enfant..
    La spiritualité, je ne connais pas..
    Ces plaisirs dépendent de notre degré de sensibilité, de notre maturité.
    Par exemple : Il n'y a pas que le contenu d'un livre qui est important, il y a aussi l'aptitude du lecteur à capter le message. On ne comprend pas un même livre de la même façon à 13 ans qu'à 30 ans..
    Et, aussi, cela se cultive.
    D'où un certain sens du mot "culture".

    Et, Zeross, lorsque tu évoques les "plaisirs" des plus primaires aux plus sophistiqués. Tu sembles faire un lien entre le degré de sophistication du plaisir apparent (télé, bouffe, baise / concert philharmonique, ortolans, érotisme précieux) et le plaisir ressenti par les personnes.
    Or, il n'existe pas de lien obligé, de la cause à l'effet. Tout est affaire de perception.

    Je crois qu'on peut éprouver plus de plaisir à dévorer un sandwich au jambon près d'une cascade, qu'à se délecter d'un mets compliqué servi par trois loufiats.
    Ce qui ne convient pas à l'un (télé, bouffe,sexualité..) peut être le nec plus ultra d'autres tempéraments moins raffinés, moins cultivés.

    Des goûts et des couleurs.. on ne discute pas.

    Et, je ne comprends pas cette notion de "souffrance" que tu pré-supposes à la recherche des plaisirs les plus raffinés ?

    Celui qui a accès à des plaisirs "sophistiqués" dispose nécessairement de davantage de temps, de moyens pécuniaires, d'instruction.. Nous sommes inégaux face à la culture.

    Mais celui qui trouve son bonheur dans des plaisirs simples semble avoir plus de facilités à y accéder souvent que celui qui est obligé de se livrer aux complications contortionnistes du Kama-Sutra.. pour atteindre la jouissance.

    C'est donc un avantage certain de savoir rester simple.
    Ce qui n'oblige pas à demeurer éternellement dans la primarité.
    Alors que celui qui est trop habitué à vivre sur les sommets de la jouissance, est très malheureux dès qu'il doit en redescendre un peu.

    D'où l'intérêt de ne jamais gravir trop vite les marches du plaisir.
    Cela fait partie d'une philosophie de la vie..

    lorsque je te lis parfois cela me rappelle Mr Jourdain. Et tu dis ne pas avoir de vie spirituelle!

    bravo pour ton post ci dessus. excuse moi par avance d'être d'accord avec toi. Sauf pour ma béatitude, j'en suis infiniment loin.

    Dans le sourire d'un enfant je ne crois pas que tu y vois les atomes de son visage mais plutot la vie et tout ce que cela suppose. Un sourire c'est beaucoup plus que deux lèvres entr'ouvertes.

    amitiés.

  6. #6
    noreil Guest

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    Citation Posté par Corinthe
    Je suis assez d'accord avec Aloui.

    J'ajouterai que "le bonheur" n'existe pas.
    Sauf pour les mystiques comme François, ou Aloui qui atteignent, peut-être à la béatitude..

    En ce qui me concerne, il y a "des" bonheurs, des plaisirs et non.. "le bonheur".

    Et, ces plaisirs sont (pour moi) toujours très matériels. Même lire un bon bouquin.. Même le sourire d'un enfant..
    La spiritualité, je ne connais pas..
    Ces plaisirs dépendent de notre degré de sensibilité, de notre maturité.
    Par exemple : Il n'y a pas que le contenu d'un livre qui est important, il y a aussi l'aptitude du lecteur à capter le message. On ne comprend pas un même livre de la même façon à 13 ans qu'à 30 ans..
    Et, aussi, cela se cultive.
    D'où un certain sens du mot "culture".

    Et, Zeross, lorsque tu évoques les "plaisirs" des plus primaires aux plus sophistiqués. Tu sembles faire un lien entre le degré de sophistication du plaisir apparent (télé, bouffe, baise / concert philharmonique, ortolans, érotisme précieux) et le plaisir ressenti par les personnes.
    Or, il n'existe pas de lien obligé, de la cause à l'effet. Tout est affaire de perception.

    Je crois qu'on peut éprouver plus de plaisir à dévorer un sandwich au jambon près d'une cascade, qu'à se délecter d'un mets compliqué servi par trois loufiats.
    Ce qui ne convient pas à l'un (télé, bouffe,sexualité..) peut être le nec plus ultra d'autres tempéraments moins raffinés, moins cultivés.

    Des goûts et des couleurs.. on ne discute pas.

    Et, je ne comprends pas cette notion de "souffrance" que tu pré-supposes à la recherche des plaisirs les plus raffinés ?

    Celui qui a accès à des plaisirs "sophistiqués" dispose nécessairement de davantage de temps, de moyens pécuniaires, d'instruction.. Nous sommes inégaux face à la culture.

    Mais celui qui trouve son bonheur dans des plaisirs simples semble avoir plus de facilités à y accéder souvent que celui qui est obligé de se livrer aux complications contortionnistes du Kama-Sutra.. pour atteindre la jouissance.

    C'est donc un avantage certain de savoir rester simple.
    Ce qui n'oblige pas à demeurer éternellement dans la primarité.
    Alors que celui qui est trop habitué à vivre sur les sommets de la jouissance, est très malheureux dès qu'il doit en redescendre un peu.

    D'où l'intérêt de ne jamais gravir trop vite les marches du plaisir.
    Cela fait partie d'une philosophie de la vie..

    je trouve que c est tres bien dit (ben quoi on peut etre d accord aussi des fois...)

    zeross.. j ai du mal a comprendre comment on peut hierarchiser les differents types de bonheur... comme par exemple quand tu parles de ceux qui "visent des choses plus élevées"... que veux tu dire ? Parce que la, on ne peut pas faire de regle generale, c est strictement individuel... Exemple : là je suis en train de m occuper de mon "travail", tout ca, c est jouissif, c est un vrai bonheur, bien que difficile, de trouver de temps en temps un petit truc qui me semble pas trop bête dans un bouquin de philo et de reussir peut etre a en faire quelque chose. Donc je suppose que tu classifies ca dans le bonheur plus élevé et compliqué.... bon, sauf que je n attends qu une chose, c est de rentrer à la maison et de bouffer cette bonne raclette avec mon copain en racontant tout et n importe quoi et en ingurgitant la fin de la saison 6 de Friends.... le bonheur "simple et moins élevé" donc. Et pourtant c'est le seul que je considère comme un vrai bonheur, c est le plus jouissif et celui qui compte vraiment, le seul dont je ne pourrais me passer....
    Tout ca pour dire (trêves d anneries) que quelque part je ne saisis pas bien le sens de ton alternative, et surtout qu il s agit d un fait totalement subjectif..... le bonheur que tu considères comme élevé, bien que je le vive parfois, me semble plus bas que terre par rapport à ce que tu résumes par "la télé, la bouffe et la baise"....

  7. #7
    _zeross Guest

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    J'ai peut-être eu tort d'intreoduire la notion de bonheur dans le sujet. Je reformule donc:

    Vuat-il mieux vivre une vie simple, ou vaut il mieux viser des choses plus élevées mais plus difficile à atteindre?

  8. #8
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    Citation Posté par _zeross
    J'ai peut-être eu tort d'intreoduire la notion de bonheur dans le sujet. Je reformule donc:

    Vuat-il mieux vivre une vie simple, ou vaut il mieux viser des choses plus élevées mais plus difficile à atteindre?
    zeross bonjour

    la formulation de cette phrase renvoie à de nombreux concepts. Comme souvent cela nécessiterait de définir ces concepts.

    -vaut : valeur pour soi pour la collectivité? aller retour entre moi et l'autre.
    -simple : simplicité complexité. la notion de simplicité est floue. S'agit-il d'une absence de comprehension, d'un renoncement à comprendre la complexité ou au contraire d'une compréhension de cette compléxité. Par simplicité faut-il sous entendre rendre simple quelque chose de complexe ou croire que la compléxité est simple?
    -élévées : par rapport à la notion de bas. Si je comprends cette notion, il semblerait qu'élévé signifierait s'élever, monter. Cela nécessiterait bien évidemment une dépense d'énergie afin de gagner de gagner du potentiel. S'élever afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble. Tel Zarathoustra il faut monter dans la montagne près du soleil, pour redescentre ensuite dans la plaine. Heureux qui comme Ulysse a fait un grand voyage....auprès des siens.


    Ainsi à la question je répondrais par un compromis ou je refuserais ce manichéisme ambiant:

    je vise la difficulté afin de me rendre la vie plus simple. Une autre formulation possible: il faut apprehender la complexité pour la rendre plus simple. On dit encore d'une autre facon il faut déconstruire pour reconstruire. Ou analysons pour synthétiser après.

    Tant que la vie parait dissociée reduite à plusieurs vies dissolues, l'être humain ne peut unifié. Il me semble qu'il faut d'abord analyser toutes nos différentes vies afin d'en faire qu'une.

    Pour conclure heureux celui qui est simple EN esprit.
    comme tu le vois je remets le concept de bonheur dans mon post. Pour ma part l'homme recherche en premier lieu le bonheur et non la sagesse; cette dernière n'étant qu'un moyen et non un but.

    cordialement
    Dernière modification par francois2 26/02/2005 à 14h22

  9. #9
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    Citation Posté par _zeross
    J'ai peut-être eu tort d'intreoduire la notion de bonheur dans le sujet. Je reformule donc:

    Vuat-il mieux vivre une vie simple, ou vaut il mieux viser des choses plus élevées mais plus difficile à atteindre?

    Monsieur,

    Est-ce que le bonheur existe? Ne pas vouloir répondre à cette question
    ne sert à rien,ici,.....La subséquente revient au même....
    En fait, dans cet ordre d'esprit,deux autres viennent derechef s'y ajouter:
    pourquoi poser une telle? Et pourquoi y répondre?

    Qu'il s'agissent donc d'une intention simple ou complexe on pourrait croire que vous vouliez tendre un piège sans le savoir,par exemple....

    .....Le sens d'une vie réduite à de telle alternatives....Simplicité,complexité,
    plaisir.bonheur..... ....Voir même un certain type de réduction ou d'occultation....possible....

    .....La liberté (dans votre discours) ne semble plus exister,par exemple.....

    Est-ce que le"reste" n'est-il pas "uniquement"un art profane?....

    .....A chaque fois que je suis confronté à cette théorie du bonheur de Hume
    c'est,également, toujours la même chose:
    Tous crois ou veulent croire
    que le "bonheur" puisse être une réponse.....
    S'agit-il d'une tentation ou d'une facilité ?
    D'autre part,quel intérêt pour la compréhension de la vie telle que nous la connaissons quotidiennement,par exemple?.....


    Avec des salutations basées sur le doute,Brézing-Hamm......

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