juste pour relativiser mon post précédent
Dans l'immense majorité des cas je suis totalement d'accord avec Le post précédent de Corinthe.
Un succide doit etre murement réfléchi et surement pas seul. Une aide extérieure est plus que souhaitable.
Pourquoi vivre. Il est possible que certaines personnes aient donné un sens, une signification à leur vie, un idéal supérieur à la notion même de leur vie.Posté par Corinthe
Je pense que cette notion n'est pas jugeable. Ainsi certains succides ne correspondent pas à un manque de lucidité mais à une conception de la vie qui peut échapper à des personnes trop pragmatiques. Le don de sa vie pour autrui. La mère ou le père qui se donne la mort pour sauver leur enfant. Non le succide peut avoir une signification autre qu'un manque de luccidité. Mais il traduit malgré tout un défaut d'adaptabilité à l'extérieur. Mais faut-il toujours s'adapter à l'extérieur? et toute vie vaut-elle la peine d'être vécue?
juste pour relativiser mon post précédent
Dans l'immense majorité des cas je suis totalement d'accord avec Le post précédent de Corinthe.
Un succide doit etre murement réfléchi et surement pas seul. Une aide extérieure est plus que souhaitable.
Dernière modification par francois2 12/02/2005 à 17h37
un défaut dans les fibres associatives entre le lobe frontal et gyrus cingulaire probablement.Posté par Timshel
forcement
" On est lucide, ou on ne l'est pas. On ne l'est jamais avec ou sans.. NOBLESSE."
---> Quelqu'un qui est lucide et qui agit en fonction de cette vérité meme quand cela comporte un déplaisir.
Voila ce que l'on peut entendre par lucidité noble.
Contrairement à quelqu'un qui est lucide mais qui n'agit pas de peur que cela n'entraine des mauvaises choses.
"si tu as déjà été en contact physique avec des personnes sur le chemin du suicide, tu auras facilement remarqué qu'elles ne sont pas en pleine possession de tous leurs moyens intellectuels. A voir leur "tronche" et leurs yeux, et à écouter leurs propos, on voit immédiatement que "ça ne tourne pas rond..". Ca tombe sous les sens.."
--->Crois tu qu'ils sont en pleine possession de leurs moyens intellectuels, ceux qui vois l'absurdité de la vie et qui s'asservissent à un métro boulot dodo jusqu'a leur mort ?
"un être qui n'est ni physiquement, ni intellectuellement TRES GRAVEMENT diminué, doit savoir qu'il passe un moment de DEPRESSION. Ses batteries sont déchargées."
--->La dépression ne peut elle pas être prise comme la prise de conscience du non-sens de sa vie? Alors il me semble que la maladie est justement l'asservissement social quotidien que vit l'homme lambda aveuglé par son plaisir comme but primaire.
Dernière modification par bulletin 26/09/2005 à 19h58
Je pense que chacun a une relation particulière au suicide, que ce soit un acte de courage, de lâcheté, de lucidité, etc...et cela indépendament des raisons profondes qui ont motivé le geste=>à quoi bon blablatter dessus, c'est une histoire entre soi et soi , mais qui malheureusement interfère avec les gens qui nous aiment.
Pour ma part, il s'agit d'un acte de peur...
=> bon ba j'irai faire vérifier mes petites cellules glandulaires, même si je pense que mes sécrétions vont bien, et mon système lymphatique, mais en est-on encore au système des humeurs?Souvent c'est une question de.. "caractère".
Il y a les passifs (dont le système glandulaire, lymphatique.. etc est perturbé.).
Et, les actifs. Ces derniers se sortent de toutes les situations. pendant que les premiers s'y noient.
j'irai courir le marathon je me sentirai mieux !!(droguée aux opiacés va!)
Dernière modification par Hana 13/02/2005 à 14h42
Eh oui !
Il semble que ce sont bien davantage tes "humeurs" (endocrinologie) qui te conduisent, que tous les acquis "littéraires" que tu auras pu emmagasiner.
Si le suicide est une réaction aux problèmes, peut on dire qu'il necessite du courage ?
Tout le monde sait bien que la fuite face à l'adversité est le contraire du courage.
Cependant, si la fuite est une réaction instinctive au danger, elle est largement bridée par une autre réaction instinctive de l'homme : la peur de l'inconnu.
Tiraillé par ces deux forces opposées, l'homme est au bord du gouffre. Il pourrait sauter mais il ne sait pas trop ce qu'il l'attend au fond.
Ainsi, avant de passer à l'action, il tourne et retourne le problème dans sa tête. Le suicide est rarement spontané, il est souvent précédé d'une période de questionnement.
Donc, si l'homme décide de sauter, il aura franchi le pas et affronté ses peurs.
Si il décide de se retourner, il aura affronté ses problèmes.
Hors contexte on peut penser que les deux attitudes nécessitent du courage
(Ce qui est dit au dessus n'étant valable que si le courage signifie bien cela : affronter ses peurs. [mais bon, la definition du courage est un thème qui pourrait nourrir un très long topic])
Pour expedier le problème, on pourra se dire que les gens enclins à se suicider n'ont plus toute leur tête, et que le courage dont ils font preuve pour se jeter du haut du gouffre n'est que de la folie déguisée.
se suicider c'est la liberté de chacun et l'affaire de chacun : c'est ce qui est facile de conclure sur ce grave sujet. Cependant, un suicidé laissse un champ de ruines derrière lui, il n'est pas Robinson Crusoë (qui ne s'est pas suicidé...). Le courage se trouve peut-être face à ses responsabilités face à ces "ruines" potentielles et se dire "est-ce que je veux vraiment leur faire autant de mal?" , et là le courage est de faire face.
Posté par loulaloula
N'est ce pas plutot l'egoïsme que tu décris ici ?
Vis pour moi, je le vaux bien.Posté par loulaloula