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Discussion: Quelques poèmes en quête d'avis objectifs ...

  1. #1
    --< Adrien VH > Guest

    Par défaut Quelques poèmes en quête d'avis objectifs ...

    BLEU. BLANC. RAGE. SILENCE …

    Il est soumis à une vie qu’il n’a pas voulue
    Devant lui il y a l’usine la mort ou la rue
    Son amie l’a quitté pour cause de portefeuille
    S’en est trop il ne peut plus assumer son deuil

    Doux et fragile esprit lassée de son destin
    Une larme de trop et son reste de raison s’éteint
    L’être égaré trébuche, dans sa chute s’abandonne
    Il n’a plus rien d’humain, mais il se le pardonne

    Bleu

    Une arme enjolivée et son esprit revient,
    D’un passé chimérique enfin il se souvient.
    Bercé par les mensonges du drapeau muté maître
    Il est enfin ce qu’il n’a jamais voulu être

    Blanc

    L’état en fait un roi, dernier élu de dieu
    Il n’est en fait qu’esclave dans ce monde trop vicieux
    Il croit en sa valeur, en ses idées malsaines
    Son âme est corrompue et saturée de haine

    Enivrée de pouvoir, entouré de violence
    Avec l’arme à la main en enfer il s’élance
    Alors avide de mort on lui désigne sa proie
    Il savoure sa jouissance d’avoir tuer d’un seul doigt

    Rage

    Enfin il a retrouvé une raison de vivre
    On lui donne cette joie infecte qui pourtant l’enivre
    Il a des amis, une famille et une patrie
    C’est décidé de mort il remplira sa vie

    Quand l’humanité devient nations
    Quand la mort devient solution
    Quand tuer devient l’unique mission
    Alors c’est l’homme qui devient fiction

    Silence …


    MORT D’UN RÊVE

    Ouvre les yeux, ton rêve est mort
    Éteins le feu, le noir fait or
    Jeune anarchiste tu perd espoir
    Vieil alarmiste te noie de noir

    Tu es victime d’idées trop belles
    Tu cherches cime sur plaie de sel
    D’un jour sans pleur tu as rêvé
    D’une vie sans heurt tu t’es bercé

    Matérialisme ton âme se meurt
    Nationalisme et ton cœur pleure

    Dans la prairie tu vois une fleur
    Soupçon de vie, et de bonheur
    Dans la ruelle, un enfant rie
    La vie est belle, je te le dis

    Le monde est con, et l’homme haineux
    Mais cherches le bon pour être heureux
    Ouvre tes yeux, cherches l’étoile
    Qui sur les cieux, lèvera le voile


    ALIENATION

    Le maître a gagné, les esclaves l’ont créé

    L’homme s’est à jamais emprisonné
    Car ça y’est il a jeté la clé
    Esclave des besoins qu’il s’est créé
    De sa propre chair s’est assoiffé

    Son effroi est source de son malheur
    Il survit écrasé pas sa peur
    Peur du temps et de l’homme différent
    Candide fait couler son propre sang

    De son passé écrase l’avenir
    Ignorant sa mort avec sourire
    Bientôt a la veille de son suicide
    Essaie d’éviter ce sort morbide

    Il détruit sa mère nourrice la Terre
    Et par la lacère sa propre chair
    Désir d’un bonheur imaginaire
    Se tue dans la quête de son sanctuaire

    Et l’homme est effrayé par sa mort
    Mais fait tout pour ignorer son sort
    S’inventant une âme dite éternelle
    Justification d’un monde cruel

    Pourquoi ne pas donner la mort puisqu’on ne peut pas mourir
    Pourquoi ne pas vouloir le mal Dieu va me le pardonner
    Pourquoi ne pas pleurer, au paradis je vais toujours rire
    Mon dieu est le vrai, mort à tout ceux qui se sont trompé

    L’homme veut le malheur de son voisin
    Et son voisin aussi veut le sien
    Lui qui est différent n’est pas bon
    Car il vit hors de mes traditions

    En détruisant l’être différent,
    C’est mon précieux royaume qui s’étend
    Mais l’être étranger n’est que le même
    Car la différence est son problème

    Le maître a gagné, les esclaves l’ont créé

    PEUR …

    Sublime éclat qui n’embellit que mon sommeil
    Mon âme se brûle à la lumière de mon soleil
    Obscure prison dans laquelle s’est murée ma vie
    Mon âme se meurt dans la noirceur de mon esprit

    Ma vie est une quête qui ne mène qu’à sa propre fin
    Un éternel retour sur ce triste chemin
    Une marche funèbre dont je ne chante que le refrain
    A tout jamais je veux éloigner mon destin

    Je veux mourir dans cette lueur à l’horizon
    Laisser cet homme que le soleil brûle sans raison
    Déchirer ce rempart qui me tue de son ombre
    Quitter ce trou qui a toujours été trop sombre

    J’ai peur de vivre et de ne pouvoir être libéré

  2. #2
    papier de lune Guest

    Par défaut papier de lune

    [QUOTE=--< Adrien VH >]BLEU. BLANC. RAGE. SILENCE …

    j'aime beaucoup

  3. #3
    justerini Guest

    Par défaut

    salut,
    je trouve "mort d'un reve" et "alienation" tres reflechis et direct face a l'urgence en dégageant une morale plus que raisonnable!Mais je ne peut juger tes oeuvre, de part ma jeune experience dans l'ecriture.
    Bonne continuation.

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