Comme souvent, vous allez trouver le "bon" texte ailleurs:
dans La pensée et le mouvant, à la page 10 de l'introduction: le mouvement rétrograde du vrai de "Je ne parle seulement des philosophes qui croient à un enchaînement" ... jusqu'à "Il faut se replacer dans la durée pure"
=> Rejet du libre arbitre: le libre arbitre sous sa forme classique parle d'un choix entre des possibles dessinés d'avance. Pour Bergson le libre arbitre c'est une action entièrement neuve qui ne préexisterait pas. Il faut donc se replacer dans la durée pure, dans la création.
=> On comprend alors que le rejet mécaniste de la finalité, en ce qu'il s'imagine que l'avenir est donné dans le présent, conduit à rejeter le libre arbitre qui s'imagine au contraire qu'il y a des actions entièrement neuves.
Bonne lecture
Joseph
Sur un entretien aves Monsieur Besnier , dans la prestigieuse revue, Sciences et Avenir