Monsieur,Posté par exos
A quoi bon savoir ? Est une question d'utilité.
Celle-ci,en principe, ne peut être
que deux:
prouver ou convaincre.Celui-ci devrait avoir pour"base" celui-là.
Et celui-là n'est pas synonyme de celle-ci .... et cette dernière n'est pas la seule fonction d'un bon savoir....Il faut aussi savoir "se" décider....
Pour "vraiment" philosopher il faut savoir"au moins" ne plus "se" mentir
stupidement....Ne plus "se" léser inconsciemment....
Dans ce but il faut en "savoir" toujours "plus" sur le faux....L'inadéquat,le stupide,l'erroné,l'inexact,le confus,les oublis,les mensonges.....
je me permet,ainsi,de vous faire "remarquer" que seuls les mensonges qui "embellisent"
sont acceptables....De là a dire que "dire du bien sans fondement" est déjà
douteux il n'y a qu'un pas.....
Vous voyez donc la difficulté:il faut du discernement qu'on le veuille ou non....
Comme déjà dit:c'est le mensonge qui représente l'ennemei principal"des philosophes" comme des non philosophes(qu'ils le veuillent ou non)....
Car le problème "central" d'un être humain(qu'il le veuille ou non,que cela lui plaise ou non) c'est ça mort....
Il ne s'agit donc pas comme beaucoup "veullent le croire"(mensongèrement)
de la mort "physique".....
Il s'agit,peut-être et très souvent(pour ne pas dire en toute évidence)
de la souffrance qui peut l'accompager.....Mais aussi de la peur de cette souffrance qui n'est
pas à sous-estimer....
A mon avis si la surprise "en plus" entre en ligne de compte alors elle peut avoir un effet psychologique encore plus grave que la peure.....
Ensuite il ne faut pas oublier la "dramatisation", produit psychologique qui peut
résulter de l'attente de la mort,elle-même parfois inévitable selon la situation...
D'autres aspects négatifs peuvent encore intervenir....On regrète le passé....
on a encore "espéré en un meilleur avenir....On est "attaché" à quelqu'un ou
à plusieurs....On est "attaché" à un objet ou a un vice(ou plusieurs....)
Le mensonge qui,à mon avis, est d'origine sociale est donc responsable du fait que nous ne pensons "jamais" exactement à ce complexe de facteurs....
La philosophie qui,souvent,ment exactement comme toutes les autres discipline,donne,pourtant, la seule possibilité pour ouvrir un tel débat.....
Non,excusez-moi,il existe une autre qui en parle aussi:la pensée ésotérique....
L'ésotérisme donc+la philo,voilà les deux ici en jeu....
A quoi bon savoir? obtient donc déjà une réponse négative si l'on "se" ment....
Il faut donc "chercher" ce savoir "psychologique" qui devrait permettre au sens
figuré(mais peut-être aussi concret) le "comment" ne pas "crever comme un chien" mais de mourir "honorablement" si cela doit signifier quelque chose pour quelqu'un.....
Mais,de toute manière,ce savoir se rapportent à la question:comment l'affaire "personnelle"(ou non) après la mort"est"? .....
Ceux qui "se" mentent font
bizarrement
comme les dépressifs.....Ils disent ne pas savoir,ils disent qu'on ne peut savoir,ils disent qu'il n'est pas possible de savoir.... Ils disent que ceux qui prétendent mentent...(n'est-ce pas étrange?)Ou que l'on ne peut pas prouver....
Pourquoi donc "prouver"?A qui et pour quoi faire?
Il faudrait"seulement" une preuve subjective pour soi-même:ce serait suffisant...
Il est donc question d'un "savoir" se rapportant à ce qui "arrive" à chacun après sa mort.....
Et comme nous ne pouvons pas venir de null part(avant notre conception comme du point de vue de Lucrèce:de rien ne vient rien) il faut donc que nous allions après notre vie...quelque part.....
Dans ce but il existe une littérature:
on a le droit de savoir,de vouloir,de "se faire une idée" ou de laisser tomber une telle recherche....
Mais mourir il le faudra "quand même" et si,"psychologiquement" on a pas l'affaire"en main" l'expérience prouve que les choses vont,en général,toujours le plus mal possible.....
Surtout,sans ironie,quand"en la matière" l'affaire est déjà assez mauvaise....
Il ne faut donc pas,
OBLIGATOIREMENT,
"se" faire beaucoup d'illusions pour voir
la mort "en face".....
Je vous propose donc la présente "vérité":résoudre le problème"avenir" de sa propre mort d'un point de vue "psychologique"....
L'on ne peut pas perdre son temps à se sujet.....Preuve qu'il ne s'agit pas là de quelque chose de bidon....
Rester donc de bonne humeur(ou au moins indifférent) pour réfléchir"constructivement" à ce thème....Rechercher des solutions(pour soi-même ou les autres....)....Trouver,enfin,l'attitude adéquate,personnelle devant permettre de voir venir la mort sans peur de la peur,de la souffrance(possible) ou de la perte de la vie...ou de l'inquiétude par rapport au futur,ensuite....
A quoi bon savoir? obtient,ainsi,comme vous le voyez,une "profondeur sémantique "étonnante" et peut-être même positive....Car le vrai savoir(comme chacun sait,au fond....) n'est pas ,seulement,ce pouvoir"étonnant"
qui peut rendre si sûr de soi mais,de surcroît,qui permet même d'espérer
sans avoir besoin d'illusions ou de.....mensonges.....
Avec mes salutations distinguées,Brezing-Hamm