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Discussion: La Morale, l'Ethique sont-elles mortes ?

  1. #31
    Corinthe Guest

    Par défaut

    "clap clap clap.." ?

    Est-ce le bruit de ton dentier mal collé, Fibule ?

  2. #32
    Date d'inscription
    August 2004
    Localisation
    est
    Messages
    1 073

    Par défaut munch où es tu?

    le cri de corinthe ou d'oslo?

    je trouve cela déprimant qu'un tel cri ait disparu.

    aucun rapport avec ces dames discutant fraternellement.

  3. #33
    Sur le Fleuve Guest

    Question

    Citation Posté par Corinthe
    Ma chère Victorine,
    Les verticales sont des rides de concentration.
    Les réactions de Fibule ?
    Bof ! Sans cesse la même hargne machiste qui voudrait baillonner les femmes.
    Je t'embrasse.
    Corinthe sans vouloir faire ton procès (tu ramasses déjà assez comme cela).
    Je te ferai remarquer que le reproche que tu faisais dans l’un de tes posts concernant l’accusation de racisme primaire qui vient trop facilement dès que l’on critique une communauté, te convient parfaitement.
    Car tu as la même attitude avec le machisme.
    Décidément je soupçonne chez toi un vieux fond de haine qui servirait d’assise à ta personnalité.
    As-tu déjà pensé au Docteur Freud ou cela aussi déclanche la colère du démon que tu abrite ?

  4. #34
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut exeptionnellement un peu long aujourd'hui

    Pour moi l’éthique et la morale sont deux choses totalement différentes.
    Voilà pour la moral que je connaîs mieux car plus grossière.

    - Pour ce qui est des individus j’ai envie de rappeler une phrase du nouveau testament :
    « Et moi je vous dit de ne pas lutter contre le mal. »
    - Puis cette idée de Frederik Nietzsche comme quoi lorsque les forces du ressentiment n’ont plus rien à dévorer, elle se dévore elle-même.
    - Et aussi lorsque la lumière rencontre un objet cela créer de l’ombre. Alors évidement pour la lumière il n’y a pas problème tout le monde l’aime, tout le monde veux s’en approcher. Et pourtant si l’on accepte pas l’ombre on ne peut réellement s’approcher d’elle (ou de lui).
    - Enfin à propos du mal, si l’on observe la vie qui nous entoure on voit bien que Tout s’en fout du bien et du mal, de la souffrance et du plaisir.

    Ces notions morale c’est l’homme qui les a inventées à son usage, en fait elle ne sont pas absolue.
    Personnellement je ne crois pas aux mauvaises pulsions, aux mauvaises énergies ; il n’y a que des choses mal rangées au mauvais endroit, au mauvais moment.
    Mais peut-être ce qui serait bien se serait d’avoir l’avis d’un psychanalyste et d’un philosophe sur cela si c’est possible et si le sujet n’est pas trop vaste.
    Le problème vient de notre capacité à percevoir le monde.
    Tout le monde ressent intuitivement que nous ne percevons pas le monde tel qu’il est.
    Puisque ce que nous en percevons dépens de la forme de nos organes de perception physiques et mentaux (culture et névroses inclues).
    Ce qui nous laisse finalement dans un état latent de désarroi.
    Dans ces conditions rencontrer quelqu’un qui sait est un grand soulagement.
    C’est également pourquoi la plupart des gens se soumettent si facilement à la pensée commune (voir la plus commune possible).
    Le meilleur exemple en est la transmission familiale des tabous et idées près conçues sur la nature des femmes dans la société musulmane. Transmission qui s’effectue par l’intermédiaire des femmes ! A leur détriment.
    Et cela parce qu’il est préférable d’accepter n’importe quel idéologie aussi répressive soit-elle que de penser le monde dans la solitude, le doute et d’être rejeté par la tribu.

    Nous avons besoin d’être accepté par la communauté pour des raisons affective mais aussi parce que la communauté nous garanti l’accès à un monde reconnu par tous et qui par là même nous protège de la folie…

    A cause de la situation mental de l’homme au milieu du monde nous avons besoin de cohérence, nous aspirons à vivre dans un monde ordonner ou les causalités sont claires.
    Par ailleurs nous n’arrivons pas à trouver de réponse à l’énigme de la souffrance et de l’horreur commises par l’homme.

    Métaphysiquement parlant nous refusons de trouver une réponse à l’existence du mal. Bien souvent parce que nous sommes aveuglé par nos peurs, notre histoire personnelle et notre culture. Aussi cela nous empêche de nommer justement le mal.
    Peut-être aussi parce que nous refusons de comprendre que ces valeurs de bien et de mal ont été inventé par une humanité qui rêvait d’entretenir avec le monde une relation parent /enfant ce qui est bien sur totalement illusoire.
    La vie, le monde comme vous voulez ne perçoit aucune notion de bien et de mal, il ou elle prospère et exprime simplement ses potentialités.

    Le problèmes avec les être humains c’est que lorsqu’on leur parle de bien, de lumière, ils sont d’accord, ils aiment. Mais le bien ne va pas sans le mal, la lumière ne va pas sans l’hombre.
    D’ailleurs si on regarde ces deux pôles trop longtemps on ne sait plus qui engendre l’autre.
    Quoiqu’il en soit s’il n’y a pas d’objet à éclairer on ne voit pas la lumière, si la lumière éclaire un objet alors il y a de l’ombre.
    Oui la lumière s’est facile à aimer, mais si l’on n’accepte pas l’ombre, on ne pourra jamais s’approcher de la lumière…
    L’ombre du monde, l’ombre de soi-même, l’ombre de l’autre, l’ombre de la vie.
    Un jour ou l’autre il faudra bien accepter la souffrance et la mort.
    Là il sera peut-être possible de répondre à l’énigme de la souffrance et de l’horreur commise par l’homme.

    Vouloir guérir le monde de sa douleur voilà bien une chimère « œdipienne ».

    Et c’est après cela que l’univers de l‘éthique commence…
    Dernière modification par Sur le Fleuve 13/01/2005 à 07h28

  5. #35
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut

    La morale c’est un peu comme un vêtement en haillon.
    Elle a tellement souvent servie d’excuse à l’horreur qu’aujourd’hui elle est absolument immettable..

  6. #36
    Corinthe Guest

    Par défaut

    "La morale a tellement souvent servi d’excuse à l’horreur qu’aujourd’hui elle est absolument immettable.."

    "Fleuve", ne confonds-tu pas l'attitude moralisatrice du "psycho-rigide" (comme Fibule, Goupyl, et autres donneurs de leçons ou inquisiteurs à la Torquemada), et la morale universelle que Victorine a résumée par ce précepte : "Ne pas faire à l'autre ce qu'on n'aimerait pas qu'il nous fasse" ?

  7. #37
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut

    Citation Posté par Corinthe
    "La morale a tellement souvent servi d’excuse à l’horreur qu’aujourd’hui elle est absolument immettable.."

    "Fleuve", ne confonds-tu pas l'attitude moralisatrice du "psycho-rigide" (comme Fibule, Goupyl, et autres donneurs de leçons ou inquisiteurs à la Torquemada), et la morale universelle que Victorine a résumée par ce précepte : "Ne pas faire à l'autre ce qu'on n'aimerait pas qu'il nous fasse" ?
    Non ça c'est une regle de morale, ce n'est pas la morale.
    La morale c'est:"un ensemble de règles de conduite et de mœurs considérées comme bonnes et devant être appliquées en société"

    A ne pas confondre avec l'ethique, relation horizontale du sujet par rapport au monde alors que la morale est conçue à partir d'une organnisation verticale.
    D'un coté responsabilité de l'autre un ordre imposé.

    A partir de ces deux univers mental chacun organnise ses régles de conduite.
    Et c'est bien de ça dont nous parlons: à partir de quoi doit-on créer ses régles de conduites personnelles?

  8. #38
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut

    Citation Posté par Corinthe
    "La morale a tellement souvent servi d’excuse à l’horreur qu’aujourd’hui elle est absolument immettable.."

    "Fleuve", ne confonds-tu pas l'attitude moralisatrice du "psycho-rigide" (comme Fibule, Goupyl, et autres donneurs de leçons ou inquisiteurs à la Torquemada), et la morale universelle que Victorine a résumée par ce précepte : "Ne pas faire à l'autre ce qu'on n'aimerait pas qu'il nous fasse" ?
    Quand à cette régle de vie.
    La vie n'est pas si simple:
    - Il faut bien detruire les animaux nuisible et ceux qui transmettent des maladies.
    - Il faut bien immobiliser les personnes dangereuses pour les autres en attendant mieux.
    - Pour le bien de l'entreprise, il faut bien forcer certains à accomplir dans les temps des travaux penibles.

    Ainsi on ne peut suivre cette regle de vie que tant qu'on n'est pas encore réellement actif dans la vie...

    On ne traverse pas la vie sans la blesser, ni sans blesser l'autre et même sans être blesser soi-même.

    On ne peut pas vivre sans accepter le mal.
    Le refuser c'est être possedé par lui...
    Dernière modification par Sur le Fleuve 13/01/2005 à 14h58

  9. #39
    Corinthe Guest

    Par défaut

    "Ne pas faire à l'autre ce qu'on n'aimerait pas qu'il nous fasse"

    Désolé, mais ce n'est pas qu'UNE rêgle morale parmi d'autres.
    C'est une sorte de synthèse mnémotechnique qui permet de régir sa vie morale. En effet, elle se réfère, non pas à des instructions abstraites et codifiées, venant de l'EXTERIEUR de la personne, mais à ce que PENSE réellement la personne dans son "moi" égoïste et vrai. Et de l'appliquer à Autrui. Il s'agit d'un grand RESPECT envers l'autre, puisqu'on lui applique, alors, TOUT ce qui nous concerne.. NOUS. Et, sans excusive..

    Quant à ton objection : "La vie n'est pas si simple.".
    Tout dépend si tu as décidé de vivre selon ce précepte ou non.
    Si tu as affaire à des subordonnés, il suffit que tu te poses la question : "Si j'étais cet ouvrier, ce prisonnier, cet employé, cet acheteur, cette femme, cet homme,... Comment aimerais-je, MOI, être traité. Et.. le traiter ainsi.

    De même lorsque tu dois sacrifier la vie d'un animal ou d'un humain..

    Dans l'entreprise, il n'est pas question de supprimer la "charge de travail" de chacun, mais de réfléchir à la façon dont ce travail peut-être accompli en se référant à soi. Et, en éliminant la toxicité des produits, ou en ôtant tout acte coercitif et sadique dans la relation dominé/dominant.

    Et, je ne comprends pas ta réflexion : " Refuser le mal c'est être possédé par lui.". Que veux tu dire ?

  10. #40
    Corinthe Guest

    Par défaut

    A moins que tu voulais dire :
    "Refuser le.. mâle, c'est être possédée par lui.."

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