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Discussion: L'égarement de la pensée occidentale.

  1. #11
    samarkand Guest

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    Provient du message de pascalcg
    Samarkand,

    Tu écris : "Alors que normalement c’est la notion de sujet [étant] qui est et doit être au centre de la question philosophique, d’une part parce que c’est un sujet [étant] qui pense et non une chose, et d’autre part parce que la pensée de ce sujet [étant] a pour objet un sujet [étant] et non une chose. "

    C'est un sujet qui pense, mais ce qu'il pense n'est pas d'abord lui-même : la primauté de l'objet s'impose à toute pensée dans la mesure où toute pensée est d'abord pensée de quelque chose. Ensuite, tu ne peux opposer "sujet" et "chose", car si l'étant dit "chose", c'est au sens de "res", et en ce sens le sujet est lui-même une res, chose existante au titre de substance.
    Salut Pascal.

    Pourquoi ce que tu penses n’est-il pas d’abord toi-même ? C’est toi le sujet de ta pensée, c’est toi le terme de ta pensée et c’est toi qui es au centre de ta pensée. Je ne vois rien en dehors de soi comme origine et fin de l’être et de la pensée. Je ne comprends pas comment tu arrives à faire de la notion de "chose" une catégorie ou un concept essentiel de la pensée, la notion de "chose" n’a aucun sens, le vocable "chose" ne désigne aucune réalité concrète, c’est juste un outil grammatical à l'image des prépositions ou des conjonctions. Le mot "chose" ne nomme rien du tout, c’est un mot vide qui a pour seule fonction de désigner un objet indéfini qui ne représente pour l’esprit, le mot "chose" est l’irreprésentabilité même de l’objet, c’est tout et rien à la fois. Considérant que le terme "chose" est le mot d’ordre d’un état primitif de la pensée, je n'ai rien contre l'usage du vocable "chose", mais je trouve son usage dans le raisonnement philosophique et linguistique extraordinairement "significatif" et "signifiant", je trouve franchement malheureux que l’on en fasse un concept sur lequel on fonde toute une pensée.

    Cordialement.

  2. #12
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    l'un, le moi peut-t-il se définir sans l'autre, le non moi. Le tiers exclu est incompréhensible pour l'être humain. Et pourtant le moi et le non moi ont, à mon avis, un element commun indiscible.

    Par ailleurs le moi et le non moi sont co emergents dans l'existence. Ils s'auto génèrent l'un l'autre.
    L'un ne précede ni ne suit l'autre, ils n'existent qu'ensemble.

    connaitre l'exterieur c'est se connaitre et réciproquement. Ne pas connaitre l'extérieur c'est se méconnaitre. Ne pas se connaitre soi c'est méconnaitre l'extérieur.

    cordialement

  3. #13
    pascalcg Guest

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    "Chose" a le sens très universel d'ens, cad "ce qui est". Tout simplement, ce n'est pas parce que je suis sujet de ma pensée que j'en suis le premier objet, si ce n'est à ce titre très universel d'étant.

    Le moi est une substance qui, comme telle, possède son propre acte de subsistence, indépendament de celui d'autrui. Heureusement, d'ailleurs !

  4. #14
    Corinthe Guest

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    "Le moi est une substance qui, comme telle, possède son propre acte de subsistence"

    Votre subsistance serait-elle.. le "sexe des anges", (délicieuse substance) ?

  5. #15
    pascalcg Guest

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    [i]

    Votre subsistance serait-elle.. le "sexe des anges", (délicieuse substance) ? [/B]
    Non, rien à voir. En philosophie, ce qu'on appelle l'acte de subsistence est l'acte par lequel une chose se tient d'elle même dans l'existence. La substance (= ce qui est en soi, comme par exemple un arbre) possède son propre acte de subsistence. Mais un accident (par exemple la couleur de l'arbre, sa taille, toutes ses déterminations qui s'ajoutent à son essence) ne subsistent qu'en tant qu'ils sont des accidents de la substance.

    Voilà voilà. L'ange, en outre, n'a pas de sexe. Nette infériorité sur l'homme, sous un certain rapport, comme le note du reste Thomas d'Aquin dans son commentaire des Sentences.

    Cordialement,

    pascalcg

  6. #16
    Corinthe Guest

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    L'ange n'a pas de sexe, le pauvre !

    Thomas d'Aquin a donc vu, comme Mahomet, un ange sans slip ?

    Mais il des plumes.
    "Mon truc en plumes (mes ailes) tralala.."

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre encore comme conneries en ce... XXI ème siècle !!!

  7. #17
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    pascal bonsoir

    tu dis

    "Le moi est une substance qui, comme telle, possède son propre acte de subsistence, indépendament de celui d'autrui. Heureusement, d'ailleurs !"

    n'est-il pas possible de différencier le SOI du MOI. Le moi étant le soi en existence. Le soi serait alors défini comme la partie "divine" de la personne à l'instard du SOI des bouddhistes. Le moi ne serait alors que la partie incarné du SOI.

    Par ailleurs penses tu vraiment que le moi est indépendant totalement d'autrui. Ne faut-il pas connaitre l'exterieur pour agir? Ne sommes nous pas dépendant de nos sens? Ne sommes nous pas seulement libres de choisir notre "morale", notre mode de réaction à l'extérieur, notre chemin vers le bonheur.

    Il me semble que la connaissance et de soi même et de l'extérieur et surtout des inter actions entre les deux sont indispensables pour avoir une "morale" solide.

    cordialement

    PS difficile le vocabulaire. Je ne sais pas si je suis comprehensible.
    Dernière modification par francois2 28/12/2004 à 21h31

  8. #18
    pascalcg Guest

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    Corinthe,

    Où as-tu vu saint Thomas parler du sexe des anges ? Quelle théologie leur colle des plumes ??

  9. #19
    Corinthe Guest

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    Les zouaves du Capitol !

  10. #20
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    Monsieur,

    Il n'y a pas d'égarement de la pensée occidentale.....
    Ce sont toutes les autres formes de pensée qui sont dans l'erreur....

    L'être humain a à réfléchir par lui-même...
    Il n'a pas à croire....
    Il a à acquérir les connaissances suffisantes qui lui permettent de juger par lui-même....
    Il n'a à être crédible que pour lui-même et vis-à-vis de lui-même....
    Il a à être juge de ses propres pensées....
    Il doit "savoir" ce qu'il peut "se" permettre et ce qu'il a à s'interdire.....
    Il n'a pas à croire:il lui faut de la discipline....
    La religion des lumières(18 ième siècle) est une liberté "bien comprise",sensée:L'homme EST un être libre à la recherche d'un Dieu libre,ni plus ni moins....S'il le veut....

    La RAISON qui fait donc la supériorité de la pensée occidentale par rapport à toutes les autres pensées de touts les temps,
    inconditonnellement,
    définitivement
    et d'une façon ABSOLUE
    est que toutes les autres formes sont sous une forme cachée ou ouverte des légitimations pour un esclavage plus au moins psychologique ou matériel....

    Seule la pensée occidentale a été capable de s'élever au-delà de la religion,de la nier.....

    Car le Dieu de la religion est toujours esclavagiste et stupide....
    Surtout qu' il faille remarquer ce second trait particulièrement néfaste....
    Ce que les êtes humains comprennent donc par dieu est tout bonnement idiot.....
    On a l'impression que"Dieu" leur a donné la possibilité de "se" le représenter "comme ils le veulent"......
    Et il sont tombés dans le piège,comme d'habitude....

    Dieu,à juste titre,comme le pensaient les Jansénistes reste donc"un Dieu caché",jusqu'à preuve du contraire.........
    Il faut donc que l'Homme se libère de toutes ces croyances misérables,religieuses,grimaces stupides et autres vacuités intellectuelles...,stériles.....

    Comme disait donc Protagoras: l'homme est la mesure de toute chose Et donc de lui-même.....
    Sa compréhension de la "Divinité" ne peut donc être plus que la compréhension qu'il a de lui-même....
    Et si cette compréhension
    de l'universel,
    de l'universalité de la pensée que représente le cosmos lui-même(...)
    est insuffisante, c'est que cette pensée ne peut être que l'image de sa propre insuffisance.....
    Ainsi n'existe- t-il en dehors du siècle des lumières que le siècle du mensonge,de la barbarie "ignorante qui ne mène nul part",comme d'habitude....

    Revenez donc,s'il vous plaît,à la vraie croyance ,en la volonté.....
    .......Comme Dieu veut croire en lui-même....

    Avec mes salutations,Brézing-Hamml ol)

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