Lagaffe,
j'essaie de synthétiser ma pensée (avec tous les inconvénients que génère ce procédé, j'en suis conscient...):

Le problème posé en filigrane est, je pense, le travail de sape d'une doctrine théocratique pour affaiblir une doctrine démocratique, en utilisant le principe de laïcité comme outil.


Maintenant, tu tombes toi aussi dans le piège de l'intox par l'amalgame et son martèlement;
il n'a JAMAIS été question "d'interdire" l'islam.
Mais de juguler sa prétention de mainmise sur l'espace public.

Les éxégèses n'ont été possibles dans les autres religions monothéïstes que parce que la doctrine n'était pas "révèlée".
L'islam revendique un concept absolu d'essence divine; son principe d'inaltérabilité fondamental dénie toute évolution de ce type.
Quelque soit la lecture présentée comme "différente", le coran garde quelque soit le cas sa condition siné qua non de survie: le verrouillage dogmatique prétendu inaltérable.