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Discussion: le fantasme d'éternité

  1. #51
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    a samarkand

    je pense comme toi ( respectueux le te )

    A la base il faut accepter que l'homme n'aura pas acces à toutes les connaissances.

    Mais il me semble que pour lire le coran, il faut déja savoir lire. ( ceci est vrai pour n'importe quelle religion révélée).

    La lecture est fonction du lecteur; tout le monde ne lit pas la même chose surtout dans une langue aussi interpretative que l'arabe.

    Pour ma part une vérité est sure lorsque l'intuition et l'intelligence vont de pair.

    cordialement
    Dernière modification par francois2 26/12/2004 à 22h03

  2. #52
    Sur le Fleuve Guest

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    Samarkand,


    T’a raison la théorie de l’évolution est peut-être erronée.
    Il n’y a qu’à te regarder en pensant à tous ces siècles où l’humanité à lutter pour se libérer de ses chaînes.
    Tout cela pour en arriver à un petit C** qui pense comme un homme des cavernes, la haine de la vie et de ses frères en plus.
    Car que tu te l'avoue ou non c'est parreil: tu adores un dieu de colére qui hait la vie et les hommes.

    Il faut choisir son camp:
    - le camp de l'humanité
    - ou le camp des Dieux archaïques.

    Manifestement pour satisfaire ton ego tu as choisi de trahir tes frères...
    Dernière modification par Sur le Fleuve 01/01/2005 à 12h01

  3. #53
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    Citation Posté par samarkand

    La notion de l'éternité relève de la notion de temps, .......
    Quand on considère l’existence d’un être par rapport à lui-même il n’y a plus lieu de parler de temps, cela n’a absolument aucun sens. La preuve est cette conscience humaine que tous les hommes éprouvent dans leurs propres vies et qui consiste justement dans le sentiment que le soi n’est soi que dans le fait de le savoir échapper au temps.

    je suis d'accord sur cette notion de temps humain , social de temps utile seulement par rapport aux autres hommes , mais ce qui me preoccupe ( le fantasme d'éternité) c'est que l'etre humain , acquiere cette notion d'eternité tout en vivant dans le temps et brusquement il est plongé dans la notion de finitude, son reve se termine , il reprend conscience de sa realité , il a peur et il a mal .

    c'est cela qui me preoccupe.

  4. #54
    Date d'inscription
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    Par défaut le fantasme d'eternite

    Citation Posté par samarkand

    La notion de l'éternité relève de la notion de temps, .......
    Quand on considère l’existence d’un être par rapport à lui-même il n’y a plus lieu de parler de temps, cela n’a absolument aucun sens. La preuve est cette conscience humaine que tous les hommes éprouvent dans leurs propres vies et qui consiste justement dans le sentiment que le soi n’est soi que dans le fait de le savoir échapper au temps.

    je suis d'accord sur cette notion de temps humain , social de temps utile seulement par rapport aux autres hommes , mais ce qui me preoccupe ( le fantasme d'éternité) c'est que l'etre humain , acquiere cette notion d'eternité tout en vivant dans le temps et brusquement il est plongé dans la notion de finitude, son reve se termine , il reprend conscience de sa realité , il a peur et il a mal .

    c'est cela qui me preoccupe.

  5. #55
    Corinthe Guest

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    Il n'existe d'ETERNITE que pour.. le TEMPS.
    Le vivant ne peut pas avoir d'éternité..

  6. #56
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    il ne peut pas avoir d'eternité mais il a qd meme le fantasme d'eternité

  7. #57
    Corinthe Guest

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    Oui, mais les fantasmes sont, par définition... IMAGINAIRES.

  8. #58
    artid2 Guest

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    Perso, je vis complètement ce "fantasme" et voici pourquoi :

    Inspiration funèbre

    Je dis à mes morts que je porte leurs vies dans mes souvenirs et ma conscience m’indique qu’ils le savent bien. Ce n’est pas parce que je les aime d’un amour dicté par la voie d’un bien enseigné, mais parce qu’ils contribuent d’une façon ou d’une autre à alimenter ma propre vie et celle de ceux qui me sont chers. A ce titre, ils restent vivants et peuvent ainsi prétendre à traverser les temps, passé, présent et futur. Je les en remercie vivement.

    Même enfouie dans la poussière, la vie subsiste nécessairement, à la fois matière et esprit.
    L’archéologie témoigne de la matière et le souvenir de l’esprit.
    La vie par la mort parvient à se libérer de ses entraves, de ses tentations d’esclavage perpétuelles auxquels les hommes semblent inlassablement se soumettre, sans jamais y parvenir puisqu’ils possèdent une vie mortelle.

    Pourtant, s’il nous est donné deux choix entre la vie et la mort, c’est le troisième, contre toute attente, qu’il nous faut trouver. Si par hasard, mes morts ne l’avait pas trouvé, morts trop tôt, alors, je le fais pour eux. Je les accompagne ainsi en retour du partage de leur existence qu’ils me procurent à jamais.

    J’ignorais, je découvre que la mort n’est pas une peine car elle emmène la vie vers sa postérité. En vérité les souvenirs sont invariablement doux, apaisants, rassurants et puissants, violents et angoissants à la fois. Ils sont toujours ranimés, comme dans un cri déchirant de mélancolie, religieusement absurde et surnaturel qui dirait : « Je refuse tout simplement la mort, l’oubli, la décadence de la vie vers un avilissement qui finalement n’est pas réel, l’œuvre de l’humanité et le souvenir en sont la preuve ».

    J’apprends durant mon existence, qui je suis, qui je peux être et qui je ne veux pas être. J’ai, nous avons cette force, consciente ou inconsciente, là n’est pas la question, puisque malgré nous, nous transmettons toute cette puissance de générations en générations. C’est un immense bonheur que de deviner cette vigueur qui nous conduit tout droit vers ce troisième choix. Ce choix là, comme beaucoup d’autres, ne consiste pas à plaire, ni à dire exactement ce que chacun voudrait entendre pour prouver sa vitalité ou souffrir de n’y parvenir. Au contraire, il est le plus sensible des choix, celui de traverser les temps. Le temps de la vie, le temps de la mort, plus encore, celui de la postérité. Sa propre postérité qui ne sait se passer de celle des autres, entre instants délicats, souvenirs et projets.

    Précisément, la souffrance de la mort provient de ce que la vie transporte avec elle, en même temps les souvenirs et les projets, alors tout est permis, maintenant, hier et avant demain, tandis qu’avec la mort, il semblerait que les projets disparaissent. C’est en réalité une simple confusion entre le manque immédiat et l’ignorance de la postérité, ce que l’on nomme regret. C’est le regret de ce qu’il était probablement possible de réaliser ensemble, ou bien encore de ce qu’on l’on aurait souhaité réaliser sans jamais le mettre en œuvre.

    A moins qu’il ne soit pragmatique d’imaginer une suite à la vie disparue, de ré-initier une autre aventure, au risque qu’elle ne soit que fiction. Ca en vaut la peine et c’est de toute façon ainsi que nous construisons nos existences faites de projets.
    Mon grand-père me balançait sur son pied. Aujourd’hui il me prend tendrement dans ses bras et me glisse tout doucement à l’oreille : « Continue, c’est déjà bien et ça peut être mieux encore. Je suis fier de toi… » Même si je ne l’ai pas beaucoup connu, ainsi perdure la vie.

    C’est beaucoup plus simple finalement de faire parler les morts pour les entendre dire ce que l’on voudrait entendre des vivants qui ne le disent pas. Heureusement que les morts sont libérés du pêché originel, ils peuvent ainsi parler une langue audible par tous et contrarier la subordination de l’homme par l’homme qui renie son état de liberté jusqu'après sa mort.

  9. #59
    Corinthe Guest

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    Style très poétique, Artid2.

    Merci !

  10. #60
    nieska Guest

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    J'entrouve la porte du champs de bataille ( coucou Fibule ) en me cachant derrière Anouilh ; peut-être que le bouclier est superflu?..
    " Mourir ce n'est rien. Commence donc par vivre, c'est moins drôle et plus long "
    Alors à quoi bon l'éternité ?

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