Le phantasme d'éternité a deux aspects à distinguer....
L'un imaginaire comme son nom l'indique,l'autre bien réel,
c'est-à-dire une forme de folie.....
L'aspect "imaginaire" est une de ces représentations que Kant
a combattu férocement sous le nom de métaphysique....
Rien selon lui en dehors de l'espace et du temps ne nous est accessible,ainsi.....
De cette manière l'éternité n'est qu'un mot incompréhensible,
une invention sans fondement....
S'agissant de la folie la chose est encore plus facile.....
N'importe qui peut croire n'importe quoi....
De même qu'y a-t-il à prouver là où rien n'est démontrable?
Ivre ou non il faudrait quand même avoir un concept"existant"
lorsque l'on pose une telle question dans un forum....
Et non pas attendre (inutilement) que les autres vous "refilent" du matériel à retordre ou à laisser tomber....
Une discussion présuppose donc une réflexion ou,au moins, ce qui doit en jouer le rôle, une technique de la repartie....
Ne pas savoir avec quoi répondre signifie n'avoir pas réfléchi....
Pourquoi donc,alors,saisir l'initiative,poser une question et,de suite, faire attendre pour rien si l'on a rien à dire....
Ainsi,naturellement, "le phantasme d'éternité est sans objet....
Il est même vide de sens....
Il ne peut"DONC" se constituer qu'en fonction d'une réflexion
qui lui donne une base....
De même il faudrait qu'une telle affirmation puisse être problématisée,derechef....
Pourquoi donc,ainsi,ne peut-on en faire une question?....
Le concept ici en jeu est à la fois trop simple et trop vide,évidemment....
Il faudrait lui donner de la chaire et de l'os.
Mais,psychologiquement,il faudrait aussi avoir une intention ou,du moins,une raison pour éclairer un tel sens....
Du vécu,du pensé.....
Mais non pas "rien" en attendant des réponses,bien sûr insatisfaisantes.....
De là,évidemment, la nécessité d'une problématique:
encadrer interrogativement les limites que l'on veut poser,le domaine restreint qui intéresse l'interrogeant.....
Si non les portes et les écluses pour touts les phantasmes du monde sont ouvertes à perpétuité....
Rien ainsi ne saurait être éliminé pour ne mener que nulle part....
Les règles de la dissertation philosophique ne sont donc pas seulement une somme de ragots pour embêter le voisinage avec des règles inutiles....
Il n'est pas question nopn plus
des principes imaginaires d'une invention sans objet....
Il s'agit de savoir"comment" et pourquoi" telle ou telle règle
est toute aussi nécessaire pour un dialogue comme pour un monologue "écrit"...
Que je discute donc avec l'autre ou moi-même,verbalement ou par écrit, telles sont les variantes que doivent être expliquées
par les "MEMES" régles de la dissertation .......
De ce point de vue "problématique" et "interrogation" ne doivent pas être "interchangeables".....
Si non pourquoi alors"poser l'une si l'autre suffit?...
il faut que l'une puisse justifier l'autre,ainsi, sans substituabilité possible........
De même ce point de vue permet de faire remarquer l'incompatibilité
du phantasme et de l'éternité; le premier étant temporel,l'autre par nature,donc incompatibles,en somme....
Il aurait donc fallu"problématiser" cette différence,faire voir"comment" elle pourrait être intéressante.....
Mais non,comme dirait Kant, nous ne pourront le savoir....
ce qui nous fait imaginer l'éternité, c'est bel et bien que nous sommes et ayant conscience de ceci, on le ré-élabore ailleurs et toujours.
mais que nous sommes quoi ?
un présent qui dure. et comme le prend Kant , je m'inscrit dans la durée ; de me souvenir de moi une fois, je m'en souviens pour toujours.
c'est une expérience mille fois renouvelée; et je m'en souviens éternellement.
désirons nous l'éternité ? ou sommes nous le jouet d'une mémoire devenue absolue à force de se souvenir (d'elle même).