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Discussion: Rémunération des chefs d'entreprises.

  1. #1
    Corinthe Guest

    Par défaut Rémunération des chefs d'entreprises.

    Chacun peut lire le montant des rémunérations faramineuses de certains chefs d'entreprises (souvent ex-inspecteurs des Finances..).
    Dans ce pays où les lois sont plus nombreuses que les grains de sable des déserts, ne pourrait-on en pondre une qui limiterait ces revenus exagérés à (par exemple) : le double de la moyenne des salaires + primes totaux de l'entreprise ?

    Cette "piste" serait simple et efficace.

    Et, cette loi devrait, également s'appliquer à.. la fonction publique, où certains hauts fonctionnaires reçoivent des rémunérations.. de haut vol.

    Cela aurait pour effet des rééquilibrages internes des salaires, puisque pour s'allouer un revenu plus élevé, le dirigeant serait contraint d'augmenter la masse salariale totale de son entreprise.

    Cela aurait aussi un autre effet : celui d'éliminer une partie des syndicalistes-professionnels et.. permanents, qui risqueraient de perdre leur place de "planqués", puisqu'ils n'auraient plus guère de sujets de revendications.. C'est vrai qu'ils devraient retourner "produire", et perdraient une grande partie de leur pouvoir de nuisance..

    A noter qu'il faut bien spécifier qu'on parlerait de "revenus" et non de salaires.

    Qu'en pensez-vous ?
    Est-ce un rêve ou un cauchemar ?

  2. #2
    Corinthe Guest

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    "ne risquerait-on pas d'assister à une fuite des patrons comme on assiste à une fuite des cerveau?"

    Excellente remarque !

    Il y a des décennies que les crânes d'oeuf auraient pu y penser et surtout à le mettre en place. L'arrivée de la Chine, de l'Inde, des pays de l'Est.. étaient dans les cartons depuis bien longtemps..

    Est-il toujours "trop tard" ou "trop tôt" dans ce foutu pays pour faire qq chose ?

    Il y a plein d'entreprise où la mentalité est complètement pourrie parce qu'on y clame : "Je suis un salarié, il est profiteur".

    Et, c'est vrai qu'il n'existe pas vraiment de règle du jeu.

    Ca aurait le mérite, il me semble, d'établir une règle du jeu générale. Tout comme le smic, impensable en 1930.

    Au lieu de réinventer les 35 H stupides (40 H de Blum avortées), dont, en définitive SEULE la fonction publique va (encore et toujours) SEULE bénéficier dans l'avenir, les soi-disant socialos auraient pu faire un peu preuve d'innovation vraie.

  3. #3
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Les "délocalisations" sont surtout dues à la fiscalité de l'Etat mauvais gestionnaire et glouton.

    Que les salaires des dirigeants montent, montent.. cela arrange bien le fisc puisque l'impôt sur le revenu.. progresse par tranches.. Si bien que les ponctions de l'Etat deviennent énAUrmes sur les gros revenus. Et, pour se les verser, les dirigeants sont "obligés" de doubler leurs ponctions sur l'entreprise. L'Etat avide profite bien du sytème. C'est pourquoi, il laisse faire et laisse crier haro sur le patronat, qui lui sert de bouc émissaire..
    Les salariés s'en prennent (avec haine) aux méchants patrons (et parfois à juste raison), mais le responsable omniprésent c'est.. l'Etat gormand.
    Il est vrai que le politique n'est pas là pour améliorer la collectivité, mais pour assouvir son avidité de pouvoir, via les "moyens" du budget.

  4. #4
    Corinthe Guest

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    "Qu'on ait pensé plus tôt ou non à appliquer une telle mesure ne répond pas à la question de savoir s'il faut l'appliquer maintenant au risque d'une éventuelle "fuite des patrons"."

    Oui.

    De toute façon, de par le jeu des vases communicants entre les pays, de par la mondialisation incontournable, une véritable "fuite" est en marche..
    Même les chanteurs, les foot-balleurs.. partent résider en Suisse pour y être fiscalisés. Et, ce n'est pas d'aujourd'hui.
    Et, la Chine, l'Inde, l'Est.. vont et bénéficient déjà d'un attrait qui ne date pas, lui-même, d'aujourd'hui, mais qui commence à s'amplifier.

    Je ne suis pas philosophe, mais je crois savoir que c'est Epictète qui disait déjà : "Il y a des choses qui dépendent de nous, et d'autres non.".

    Faut-il ne faire aucune réforme sous prétexte que nous sommes en plein déclin démographique, économique, militaire ?

    Ce n'est pas encore le Titanic..
    Il ne faut pas, cependant, cesser d'écoper et de calfater le navire, en attendant, avec fatalisme, que ce soit le radeau de la Méduse.

  5. #5
    Corinthe Guest

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    "seconde objection. Si on calcule le revenu patronnal au prorata du salaire moyen, est-qu'on ne court pas le risque d'une gestion suicidaire de l'entreprise: gonflement disproprtionné du coût salarial (le patron désirant augmenter son propre salaire), au détriment des dépenses d'investissement matériel, techologique, publicitaire, de recherche etc... de l'entreprise, ce qui conduit à terme à la non-compétitivité de l'entreprise? "

    Là, ton objection me semble moins pertinente.

    La motivation du patronat n'est pas essentiellement le fric pour lui-même-lui-même. (Quoique, certains..).

    La réussite de "son jouet".. constitue aussi, une grande partie de sa réussite personnelle, je crois.
    (Il existe -si je me rappelle bien- 6 sortes de motivations..).

    Penses-tu franchement que tous les patrons sont des irresponsables ?

    Pour ma part, je ne suis pas manichéen, je pense qu'il existe une même proportion d'individus disons "peu fiables" dans toutes les couches d'une société. Du clochard au sommet de l'Etat.

  6. #6
    Corinthe Guest

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    Tu écris :
    "Selon toi : les "délocalisations" de patrons resteraient davantage imputables à une forte fiscalité qu'à cette mesure."

    Si tu veux que nous discutions, il importe que tu restes honnête.

    Où ai-je écrit que "les "délocalisations" de patrons resteraient davantage imputables à une forte fiscalité qu'à cette mesure ?"

    Il existe une multitude de facteurs qui génèrent et vont accentuer les délocalisations.. Il n'y a pas que la fiscalité, mais aussi, les différences de charges sociales, les différences de salaires.. etc.

    On peut difficilement demander à un Européen de vivre avec un bol de riz etc..

    Je dis que ce n'est pas en restant assis sur son cul avec une pancarte qu'on va s'en sortir..

    Ce que je propose n'est qu'une "piste", comme je l'ai dit..

    Mais toi : A ton tour : Que proposerais-tu ?

    Car la critique est facile.. etc.

  7. #7
    Corinthe Guest

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    "le revenu des grands patrons (car seuls ceux-ci sont en cause en ce qui concerne les hauts revenus patronnal) doit probablement être de 20, 30, 40.... x(moyenne des salaires+primes). ".

    Je pense que ce serait une erreur de fixer (style dirigisme étatique) une barre .

    Je parlais de TOUS les patrons : Pme ou multinationales..

    Du salon de coiffure à l'Air Liquide.

    Ceci aurait l'intérêt de simplifier le maquis des fiscalités hyper compliquées où l'Etat s'est de plus enplus fourvoyé depuis des décennies pour piquer des sous de façon indolores au maximum de personnes..

    Si je te demande, par ex combien tu paies de fiscalité en TVA sur un produit de consommation courante, tu vas me répondre : 19,60 % de sa valeur hors-taxe. Tu auras raison.

    Mais, si je te pose la même question pour le carburant d'un véhicule, tu vas me répondre que tu ne le sais pas, mais que cela doit friser les 80 %.
    Or, le prix d'un litre de carburant HT (frais de transport, pompiste.. etc), tout compris avoisine les 0,15 Euros. Il est revendu (à la louche) 1,00 Euro. La différence, soit 0,85 Euros constitue essentiellement des taxes (TIPP, TVA,..).
    Ce qui fait qu'en fait, au lieu des 80 % de taxes que s'imagine payer le gogo-moyen Français, il paie : 0,85/0,15 x 100 = 566 % de taxes sur son litre de carburant.

  8. #8
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Tu dis :
    "Il est bien plus intéressant pour les patrons d'avoir une fiscalité élevée (qui leur ponctionne le tiers ou la moitié, peut-être, de leur revenu) que d'avoir une faible fiscalité et de voir leur revenu divisé par 10 ou par 20.".

    N'est-ce pas exactement ce que j'ai dit ?

    Il y a 2 gagnants :
    Le patronat et l'Etat.

    Et, un perdant, le salarié..

  9. #9
    Corinthe Guest

    Par défaut

    "La motivation du revenu n'est pas du tout négligeable.."

    C'est une évidence.

    Ai-je dit le contraire ?

  10. #10
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Wouai !

    Bien confus toute ton argumentation..
    Merci quand-même..
    -----------------------
    Cependant, tu dis :
    "Je ne discute pas de savoir si on paie ou non trop d'impôts."

    Mais, cependant, TOUT est là...

    Si, au lieu de brailler sans cesse pour avoir des augmentations de salaires, ces taupes de Français se rendaient un peu compte que si leur pouvoir d'achat n'était pas SANS CESSE rogné par des augmentations d'impôts, de taxes, de contraventions.. etc, pour conduire des politiques ultra-dirigistes (qui dérèglent tout, à force de vouloir tout manipuler), ils vivraient bien plus confortablement.

    Il leur suffiraient (?) de grimper l'échelle sociale par leurs mérites.

    Quels que soient les systèmes (pseudo gauche ou droite, tous issus de l'Ena..) , le patronat, (plus ou moins dans l'ombre) est toujours associé à l'exercice du pouvoir de l'Etat, quand il ne drive pas avec de fines et subtiles.. ficelles.

    Et, le dindon qui tire le char de l'Etat, c'est toujours le même..

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