"Qu'on ait pensé plus tôt ou non à appliquer une telle mesure ne répond pas à la question de savoir s'il faut l'appliquer maintenant au risque d'une éventuelle "fuite des patrons"."

Oui.

De toute façon, de par le jeu des vases communicants entre les pays, de par la mondialisation incontournable, une véritable "fuite" est en marche..
Même les chanteurs, les foot-balleurs.. partent résider en Suisse pour y être fiscalisés. Et, ce n'est pas d'aujourd'hui.
Et, la Chine, l'Inde, l'Est.. vont et bénéficient déjà d'un attrait qui ne date pas, lui-même, d'aujourd'hui, mais qui commence à s'amplifier.

Je ne suis pas philosophe, mais je crois savoir que c'est Epictète qui disait déjà : "Il y a des choses qui dépendent de nous, et d'autres non.".

Faut-il ne faire aucune réforme sous prétexte que nous sommes en plein déclin démographique, économique, militaire ?

Ce n'est pas encore le Titanic..
Il ne faut pas, cependant, cesser d'écoper et de calfater le navire, en attendant, avec fatalisme, que ce soit le radeau de la Méduse.