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Discussion: IVG, Bon anniversaire Simone.

  1. #21
    pascalcg Guest

    Par défaut ivg

    David,

    je n'ai pas évoqué la catégorie du sacré. Ma réflexion n'est pas dans la sphère religieuse.
    Si l'on passe outre des principes moraux, ce ne peut être qu'au nom de principes moraux. Or un principe, comme son nom l'indique, est quelque chose de premier. Quoi de plus premier que le principe énoncé par la loi Veil : "La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie". Il me semble que tout droit découle de ce qui est à respecter ici, à savoir le fait même d'être un être humain.


    Les raisons invoquées pour interrompre cette vie pourraient l'être aussi bien pour interrompre la mienne, la vôtre, et celle de quicquonque.

    En outre, ce ne sont pas les situations particulières qui engendrent les principes généraux de l'action. Sinon, on pourrait aussi bien légitimer le travail des enfants, la traite des noirs, etc.

    Voyons les choses en face : n'ajoute-t-on pas à la douleur de la femme la conscience d'avoir tué une vie qui grandissait en elle ?

    Je n'accepte pas une alternative du type : aider la mère ou aider l'enfant. Je crois que ce n'est pas en tuant l'enfant que l'on aide la mère : il faut laisser l'enfant vivre et aider la mère à le faire vivre.

    Mais ce n'était pas tellement là ma question. Ma remarque concernait plutôt la posture juridique nouvelle produite par la loi Veil : la loi ne dit plus le droit, elle le crée purement et simplement. L'individu n'a plus de droits "par nature", il les a dans la mesure où la loi les lui concède. C'est cela qui me semble l'attitude autoritaire.

    Vous allez dire : "on oblige personne à avorter". Vous oubliez qu'en toute rigueur de terme, c'est l'enfant qui avorte, pas la mère. Lui, on l'oblige bien à avorter.

    Cordialement,

    Pascalcg

  2. #22
    pascalcg Guest

    Par défaut

    Provient du message de DAVID


    Moi je me demande de quel droit les lois s'autoriseraient à decider pour les femmes qui desirent avorter en les empechants de pouvoir le faire.
    Elles s'autoriseraient simplement du droit énoncé par la loi Veil : "La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie."

    Car si ce respect n'est plus garanti, je me demade bien quel autre le sera, vu que tout autre droit dépend quand même du fait que l'on soit vivant.

    Cordialement,

    pascalcg

  3. #23
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Comme quoi les grandes idées philosophiques, les grandes valeurs, l'idéalisme etc... sont parfois en inadéquation totale avec les réalités du terrain bassement pragmatiques.

  4. #24
    Corinthe Guest

    Par défaut

    La véritable question importante est donc :
    "A quel instant du développement cellulaire commence la vie d'un être humain ?"

    Cela pose aussi le problème de l'euthanasie.
    Et, peut-être de la CONSCIENCE que l'on vit, que l'on existe ?

  5. #25
    pascalcg Guest

    Par défaut

    Vous avez raison, Corinthe, c'est une question importante. Mais ce n'est pas celle qui nous occupe là : la loi concerne un être humain dont la vie est commencée : c'est le texte lui même qui le dit.
    La question que je pose ici est au fond toute simple : la doi dit-elle le droit, ou est-elle la source de tout droit ?

    Si elle dit le droit, lors j'ai bien des droits antérieurs à elle, et qu'elle a le devoir de reconnaître : droit de vivre, de fonder un foyer, de gagner ma vie par mon travail...
    Si la loi crée le droit, alors effectivement, le juif sous le 3e Reich n'avait objectivement aucun droit. A quel droit ferait-on alors appel pour condamner une loi injuste ?

    Pascalcg

  6. #26
    Corinthe Guest

    Par défaut

    En réalité (toujours pragmatique...), je crois bien que c'est toujours la force du plus fort qui écrit le droit et les lois.
    Evidemment, il est toujours possible d'en discuter et de philosopher. Mais c'est la force qui IMPOSE la loi.

    On n'a que le droit de rêver, tant qu'on ne détient pas la force.

    De même que c'est toujours le vainqueur qui écrit ou réécrit l'histoire...

    C'est du moins ce que je pense.

  7. #27
    Burps Guest

    Par défaut

    Provient du message de pascalcg
    A-t-on fini d'analyser les conséquences sociale de cette révolution juridique ?
    On a fini d'analyser les conséquences économiques: une baisse notable des aiguilles à tricoter.

  8. #28
    Burps Guest

    Par défaut Re: ivg

    Provient du message de pascalcg
    Les raisons invoquées pour interrompre cette vie pourraient l'être aussi bien pour interrompre la mienne, la vôtre, et celle de quicquonque.

    En outre, ce ne sont pas les situations particulières qui engendrent les principes généraux de l'action. Sinon, on pourrait aussi bien légitimer le travail des enfants, la traite des noirs, etc.
    On fait quoi de ces nombreux anti-avortements, pro-peine de mort ?

  9. #29
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Burps,
    Restons objectifs pour être crédibles.
    Je n'ai pas vu que PascalCG était "pro peine de mort".
    Pa

  10. #30
    Corinthe Guest

    Par défaut

    (mon doigt a glissé...)

    Je voulais écrire : pas de généralisation.

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