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Discussion: IVG, Bon anniversaire Simone.

  1. #111
    Zitune Guest

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    ok .
    pour l'adn je me suis fait avoir par mes propres inprecision ... c'est de bonne guerre ... maintenant je suis tout a fait serieux :

    a partir de quel indicateur biologique considerez vous qu'il y a etre humain ?

    coeur battant, simple cellule, emission d'onde cerebrale ?

    C'est juste pour qu'on parle un peu de la meme chose.

  2. #112
    pascalcg Guest

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    La question du commencement est intéressante, mais il faut bien se mettre avant tout d'accord sur une chose : la loi Veil, de son propre aveu, concerne un être humain dont la vie a commencé. La question du commencement est donc une autre question, biologique, voire ontologique, mais non morale ni juridique.

    Du point de vue éthico-juridique, il me semble que l'onus probandi revient à celui qui nierait que nous sommes devant un être humain.

    Au niveau de l'analyse métaphysique, je suis tout à fait d'accord avec l'analyse de Caspard (http://www.genethique.org/doss_theme..._Ph_Caspar.php)

    Plus modestement, il me semble possible d'admettre que le processus de fécondation, cad d'union des gamètes, se termine naturellement à la conception, cad à l'apparition d'un nouvel être, qui n'est pas simplement l'addition des gamètes.

    Quand s'achève la fécondation ? Je pense que dès que l'on peut montrer que cet objet se développe selon un programme qui est le sien propre, on peut parler d'un nouvel être. Humain, bien sûr, d'un point de vue biologique, cad génétiquement. Or cela se produit dans les tous premiers jours.

    Qu'est-ce qui empêche de considérer le zygote à deux, trois, puis quatre, huit, cellules comme un nouvel être ?

    Je pense que nous avons au pire un doute, mais certainement pas une certitude que ce n'en est pas un. En ce cas, à qui doit-on le "bénéfice du doute" ?

    Cordialement,

    pascalcg

  3. #113
    Corinthe Guest

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    Pascal, tu dis :
    "La loi Veil, de son propre aveu, concerne un être humain dont la vie a commencé.".

    D'où tires-tu cela, (donne le texte) ?

  4. #114
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    en accord parfait avec pascal

    un etre vivant peut etre defini lorsqu'il a son propre code génétique. Il peut vivre en symbiose avec un autre etre viavnt comme le lierre mais il est différent.

    Il est difficile de concevoir qu' une cellule est deja un etre vivant mais il s'agit pour moi d'une réalité. Nous sommes tous des etres vivant en devenir; plus ou moins dépendant des autres.

    cordialement

  5. #115
    pascalcg Guest

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    Je rappelle le premier article de la loi Veil :

    Art. 1er. - La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.
    Clairement, donc, la loi encadre l'atteinte à un principe. Si elle reconnaît l'atteinte à ce principe (La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie), c'est bien qu'elle considère que nous sommes en présence d'un être humain.

    Evident, non ? C'est la raison pour laquelle cette loi dépénalise l'avortement provoqué, elle n'en fait pas un droit .

  6. #116
    pascalcg Guest

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    On peut aussi lire l'avis de Bernard Edelman

    Il est un fait que dans les lois sur la bioéthique, la loi ne s'est pas prononcée, elle n'a pas dit que l'embryon était une chose, ni que l'embryon était une personne. Elle n'a rien dit, elle s'est bornée à protéger l'embryon contre certaines dérives, on ne peut pas en faire pour la recherche, on ne peut pas l'expérimenter, ce qui ne donne pas une définition positive de l'embryon. Elle n'a pas dit que c'était un être humain, elle n'a pas dit que c'était une chose. Il faut quand même vous dire que la loi Veil sur l'avortement dit qu'un être humain a le droit au respect de la vie dès le commencement. La loi Veil considère que l'embryon est un être humain. Bel et bien. Et elle donne à la femme le droit de tuer un être humain, parce que la femme se trouve en légitime défense. C'est le dispositif de la loi. Jamais la loi Veil n'a dit que l'embryon était une chose et qu'il ne coûtait rien de supprimer une chose. Curieusement les lois sur la bioéthique n'ont pas repris cette définition de l'être humain, elles n'ont rien dit comme je viens de vous le dire, en revanche nous avons eu une décision du Conseil constitutionnel du 27 Juillet 94 qui, saisi de la question du statut, des embryons, a déterminé une différence entre les embryons, d'un côté il y a les embryons in vivo, qui ont le droit au respect de tout être humain et puis les embryons in vitro, qui n'ont aucun droit. Ce ne sont pas de êtres humains, ils n'ont donc pas le droit au respect auquel a le droit tout être humain. Ce qui veut dire, en réalité en filigrane, on peut en faire ce qu'on en veut. On peut les expérimenter, on peut en fabriquer etc. C'est la logique intime du Conseil constitutionnel pour vous faire comprendre, quand même l'émotion juridique qui saisit le lecteur de cette décision, c'est bien évidemment l'indignation, puisque le Conseil constitutionnel est notre plus haute assemblée. Le Conseil constitutionnel vient en quelque sorte rajouter à la loi, puisqu'il dit que l'embryon in vitro n'est pas un être humain, il ouvre en quelque sorte toute une perspective visant à faire de l'embryon in vitro, une chose et toutes les dérives possibles. Voilà en deux mots quel est l'état du droit.
    sur http://science-ethique.ent-bretagne....id_article=261

  7. #117
    Corinthe Guest

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    cqfd.

  8. #118
    noreil Guest

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    "On interdit pas la recherche. Il a le droit au respect donc la recherche n'a pas lieu d'être. Il a la protection d'être humain, ayant la protection de l'être humain, on ne peut pas expérimenter sur lui ni moins encore, on ne peut en produire pour la recherche. On ne produit pas des êtres humains pour la recherche. "L'embryon, c'est pas un être humain donc on peut expérimenter, puisque ce n'est pas un être humain, on peut en produire". Mais c'est une logomachie, c'est une mystification, qui va marcher d'ailleurs, mais c'est une mystification."

    http://science-ethique.enst-bretagne...id_article=261

    Bernard Edelman, sur l embruyon.
    Resume de la these : interdire toute recherche sur l embruyon... mais il est plus subtil, il ne dit pas qu on l interdit, il dit qu elle n a pas lieu d etre.

  9. #119
    Zitune Guest

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    c'est donc un biologiste on ne peut pas plus objectif ... pas du tout orienté...

  10. #120
    pascalcg Guest

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    simplement des faits...

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