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Discussion: IVG, Bon anniversaire Simone.

  1. #11
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Mais chaque mois une femme a ses règles...

    (C'est cela que je voulais dire.)

  2. #12
    pascalcg Guest

    Par défaut

    Oui, j'ai bien compris, mais lorsqu'une femme a ses règles c'est un ovule non fécondé qui est perdu. Et quand bien même cet ovule aurait été fécondé, cela ne signifierait pas que la génération ait été à son terme, et donc qu'il y ait un être humain.
    Encore une fois, le fait que des embryons meurent naturellement ne rend pas justifié le fait de provoquer la mort d'un embryon !

    Je rappelle le premier article de la loi Veil :
    Art. 1er. - La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.

    Nous sommes donc dans une logique de transgression : la loi encadre l'atteinte au principe selon lequel elle garantit le respect de tout être humain dès le commencement de sa vie : je ne sais pas quand est ce commencement, mais la loi concerne ici l'être humain dont la vie a commencé.

    A-t-on fini d'analyser les conséquences sociale de cette révolution juridique ?

    Concrètement, la loi s'empare du droit le plus fondamental, celui de vivre dès lors qu'on a commencé de vivre. Elle prend ainsi possession de tous les droits : c'est exactement du totalitarisme.

    Ne croyez-vous pas ?

  3. #13
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Oui !

    J'ai déjà un peu réfléchi à ce sujet.

    Qui peut décider à quel moment précis commence la vie ?
    Des lois ? Des scientifiques ?...

  4. #14
    pascalcg Guest

    Par défaut ivg

    Ici il ne s'agit pas de savoir quand commence la vie, ni même l'individu humain. La loi concerne une vie commencée, et encadre une transgression au principe du respect de la vie.
    Ce qui me paraît énorme, c'est que la loi ne soit plus dans la position de protéger un droit fondamentale, mais de s'en faire l'arbitre.
    Indépendamment du problème éthique (celui de savoir s'il est mal de tuer un être humain dont la vie a commencé), il y un problème juridique : la loi peut-elle se donner un tel pouvoir ? D'où tient-elle ce pouvoir ?
    Le droit de vivre est-il fondé sur la loi, ou tient-il pour l'homme au fait même de vivre ? Comment articuler ceci à la notion de dignité humaine ? Cette dignité est-elle encore un absolu, ou dépend-elle de la volonté d'autrui ?

  5. #15
    Corinthe Guest

    Par défaut

    N'est-ce pas un peu ce que je disais en 2 lignes ?

    Néanmoins, en contrpartie, ne faut-il pas examiner tous les problèmes engendrés par une naissance non acceptée, et donc malvenue ?

    Aussi bien par la future mère.
    Que pour l'enfant à venir qui pourra être abandonné ou rejeté ?

  6. #16
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Quant au problème juridique :
    La loi ne fait que reconnaître un état de fait et l'encadrer.

    Et, ce n'est pas vraiment du totalitarisme.
    En effet, personne n'est obligé d'avorter.

    Il reste les problèmes de l'éthique et du commencement réel de la vie. Vaste interrogation.

  7. #17
    arcturus Guest

    Par défaut Re: ivg

    [ceci à la notion de dignité humaine

    bonjour

    que vient faire la " dignité humaine"

    dans ce débat

    peus tu dévelloper?

    merci

  8. #18
    pascalcg Guest

    Par défaut ivg

    Dignité humaine : droit au respect, cad, comme le formule assez bien Kant, droit de n'être jamais considéré comme un moyen mais seulement comme une fin.

    En clair, reconnaître la dignité d'un être humain, c'est reconnaître que je ne peux jamais disposer de lui comme d'une chose. Son existence est un donné dont je ne dispose pas.

    Aucune loi ne peut retirer cela à un être humain : en ce sens, la loi reconnaît la dignité humaine, elle ne la confère pas.

    Le problème de l'article 1 de la loi Veil, c'est qu'il se place au dessus d'un principe, qui du coup n'est plus un principe.
    Or qu'est-ce qui est principe du droit ? Si c'est la loi, alors comment contester les lois antijuives nazies ?

    Sur quel principe supérieur à la loi se fonder si la loi n'a pas à reconnaître un principe supérieur à elle ?

    "La loi ne fait que reconnaître un état de fait et l'encadrer." Si cet état de fait est une injustice absolue, comme le fait de nier le principe fondamental selon lequel "La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie", alors la loi n'est plus dans son rôle : pourquoi ne pas encadrer aussi l'excision, le trafic de drogue, la pédophilie, etc ?

    Cordialement,

    Pcg

  9. #19
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    C'est bien beau ce que tu dis pascalcg, mais je trouve que c'est une vision un peu étroite du problème.

    Tu dis que la vie est "sacrée", et que l'interrompre est contraire aux lois, à l'ethique, et à la morale...

    C'est vrai, mais il faut savoir passer outre nos grands principes moraux, et savoir faire preuve de discernement et de logique face à certaines situations particulières.

    La situation, par exemple, d'une femme seule et pauvre, sans domicile, enceinte suite à un viol. (je choisis exprès une situation extrème)
    L'enfant sera une charge pour la femme. Elle ne pourra pas l'elever correctement, et ne pourra peut être même pas lui apporter un repas par jours.

    Alors doit on ajouter à la douleur de cette femme l'impossibilité de pouvoir se débarasser d'un fardeau dont elle n'est pas responsable sous pretexte que la morale dit :
    "la vie ne doit jamais être enlevée à qui que ce soit"?


    Tu te demandes de quel droit la loi s'autorise à permettre l'interruption de la vie.

    Moi je me demande de quel droit les lois s'autoriseraient à decider pour les femmes qui desirent avorter en les empechants de pouvoir le faire.

  10. #20
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    david

    un enfant n'est-il pas toujours une charge, un fardeau?

    A partir de quel revenu estimes-tu la possibilité d'éléver correctement un enfant?

    je ne remets pas en cause la nécessité de la loi VEIL

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