CULTE [why if eye should die]

Je suis décédé & je repose dans un tombeau plein de plûmes
Depuis, je postule titre de meilleurs poète posthume.
De mon vivant je n'avais jamais autant existé
Chacun de mes mots est maintenant décripté.
Il était ainsi écris de façon explicite
Que je rejoindrais ma crypte si vite
On me vénère, je suis culte & on me récite ;
Ma disparition a collé des oeillères aux gens
Stupides, ou parfois intelligents
Qui transforment en chef d'oeuvres même mes bides
Mes mots conduisent les dépressifs au suicide,
Ils illuminent les chambres d'artistes solitaires
Qui écoutent Nirvana ou 2pac allongés par terre...
A mon enterrement,
Les gens sans face s'entassent
& posent des roses [qui s'encrassent]
Au dessus de la terre qui réchauffe mes entrailles
& étouffe le foetus au visage de grisaille
Qui était prisonnier de mon squelette
& suçait ses doigts au nobre de 7.