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Discussion: responsabilités des entreprises

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  1. #1
    realisme Guest

    Par défaut responsabilités des entreprises

    Nous avons vu apparaître au siècle de l'industrialisation des entreprises qui pensaient être un consensus de personnes, oeuvrant dans un but précis et n'ayant de compte à rendre qu'à elles-mêmes. Aujourd'hui, nous voyons que les entreprises font partie du corps social et constituent de grandes forces économiques, politiques et technologiques. Quelles devraient être les responsabilités que celles-ci devraient avoir et dans quelles limites, croyez-vous, que ces entreprises peuvent atteindre ces objectifs?

  2. #2
    Corinthe Guest

    Par défaut réalisme

    Tu t'appelles "réalisme". Mais tu rêves...

  3. #3
    Lesaigneur Guest

    Par défaut :Hel)

    C'est une trés bonne idée à laquelle on prendra la peine de répondre quand le drame sera bien installé, et indéniable

    aujourd'hui c'est encore une utopie, il y a encore trop d'argent à faire de mille maniéres, chacune légérement irresponsable (à long terme) mais pas assez pour solliciter l'envie d'investir dans le respect des futurs générations

    et pourtant les milliers de maniéres associées sont toxiques à long terme.

    Alors la répression par des amendes (pour la pollution par exemple), malgré qu'elle ne vaut pas d'étre responsable, permet au moin de parler un langage que la compétition comprend.

  4. #4
    realisme Guest

    Par défaut reformulation de la problématique.

    Salut,

    Peut-être que ma question était trop grande. Avant de vouloir répondre à la question:"Quelles sont les responsabilités de l'entreprise?", Voyons au début quelle est la responsabilité de L'entreprise.


    La proposition fut donnée qu'une des responsabilités de l'entreprise est envers l'environnement naturel, soit l'écologie. Je crois que rares sont les personnes qui vont contesté se point de vue.

    Mais, y a-t'il une responsabilité de celle-ci envers l'individu et envers la société? Un fait indéniable: l'entreprise influence l'individu dans son mode de vie. Elle lui fourni de quoi vivre, elle lui consomme son temps, en contrepartie celui-ci lui donne une ressource que nous appelons aujourd'hui ressource humaine.


    Jusqu`où la responsabilité de l'entreprise s'étend-t'elle? Devons-nous considérer que l'entreprise est responsable de tout ce qui se passe ou qu'elle a une part de responsabilité seulement.......

    Je crois que la question fait preuve d'un réalisme très grand et se veut le début d'un échange dont le sujet est la structure qui fait fonctionner notre économie: l'entreprise.

  5. #5
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Bonjour,

    ... " Elle lui fournit de quoi vivre, elle lui consomme son temps, en contrepartie celui-ci lui donne une ressource que nous appelons aujourd'hui ressource humaine"

    _________________

    "Elle lui consomme son temps"... Tu trouves que ce n'est pas à placer du côté de la contrepartie ?

    Et, précédemment j'ai écris "tu rêves !".
    En effet, et d'ailleurs, tu en as conscience puisque tu écris : "les entreprises... devraient".

    Par ailleurs, le fait de parler "d'entreprise", c'est déjà noyer le poisson, et la déresponsabiliser, comme par exemple lorsque l'on parle de l'équipe, et non du chef d'équipe. C'est le "chef d'entreprise" qui est responsable.

    Et, je pense qu'il est inutile et du domaine du voeu pieu de placer cela son un terme de "morale" planétaire.

    Dans les siècles passés, la "morale" régissait plus ou moins les rapports humains. Machiavel a apporté un délicieux éclairage sur cette erreur. Et, étant de plus en plus clair que Dienu n'existe pas, je me demande sur quoi tu peux bien appuyer la "MORALE". Dès le moment où l'humain se sait ne plus être asservi à la morale, il se comporte selon son bon plaisir. Et, seulement les lois et le gendarme sont capables de le "faire marcher droit".

    Il faudrait donc (à mon humble avis) s'interroger sur les "droits et les devoirs du chef d'entreprise". C'est donc du "DROIT" et, non plus de la morale, qu'il faut utiliser.

    Par exemple, une entreprise de transports maritimes a-t-elle le droit de faire dégazer ses navire en mer ? Non ! Sanctions ?

    Ou bien une entreprise a-t-elle le droit de fabriquer des peintures toxiques ? Non ! Sanctions ?

    L'entreprise a une part de responsabilité qui se limite, il me semble, aux lois qu'elle ne saurait jamais ignorer (malgré leur complexité), sinon, sanctions !.

    Les entreprises ont toujours "fait partie du corps social".
    Le problème, c'est que maintenant, de par la concentration de capitaux utilisée pour la production de masse, l'entreprise devient une puissance comparable à celle un "état". Elle serait donc tentée de créer ses propres législations, sans tenir compte du bien de l'individu.
    Je me demande d'ailleurs si l "état" sensé (théoriquement)protéger ses citoyens, a bien réellement cet objectif ? Car, l'"état" est surtout dépendant du ou des "tyrans avides de pouvoir" (et non ... altruistes comme ils se plaisent tous - à travers les discours - à tenter de le faire croire.). Tyrans qui, par définition, sont des chefs de la galère en compétition. C'est davantage l'orgueil et l'ambition des tyrans qui motivent leur politique que le bien du peuple (qui n'est qu'un... moyen à leur service).
    Il en est de même des chefs d'entreprises. Ils se déguisent en altruistes pour mieux parvenir à leurs fins.
    Il en va de même pour la "publicité" (qui est, en fait, une nuisance...) etc.

  6. #6
    realisme Guest

    Par défaut responsabilité

    Bonjour,

    Au début, je trouve que le fait de donner au employé, ou cadre le titre de ressource humaine, inclut le fait que le gens donne de leur temps et leurs capacités pour faire fonctionner une entreprise et la faire fructifier et se développer. Donc, sur ce point nous sommes d'accord, même si nous avons différente façon de le dire.

    D'autres part, la question à savoir ce que l'entreprise "devrait faire" si vous voulez appeler ça un rêve et bien c'est un rêve réaliste. En effet, nous voyons à travers l'histoire l'apparition de contrepouvoir à tout pouvoir déjà instauré. De là la chute de plusieurs empires. Cette apparition l'arrivée de certains groupes qui militent en faveur d'un ou de plusieurs enjeux devenus problématique au moment où nous avons décidé d'en faire des problèmes, au moment où leurs effets négatifs sont apparus et la relation de cause à effet fut mise de l'avant.

    Je suis d'accord, les entreprises ne sont pas poussées par des forces morales comme on aurait pu le penser jadis, mais par des intérêts personnels et des rapports de force à

    Donc, le débat revient sur la scène judiciaire, car d'après vos propos c'est la seule force motrice qui peut contraindre un entreprise à ne pas agir d'une manière quelconque. Bien sûr à côté de la force judiciaire, il faut avoir le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, ceci va de soi et aucune justification n'est nécessaire.


    Cependant, je pense que ce n'est pas la seule façon de contraindre une entreprise. Même si le pouvoir judiciaire est le plus répandu et peu s'avérer efficace, les médias, l'éducation, l'État, l'opinion publique et les groupes de pressions portent aussi en eux des pouvoirs qui pourraient contraindre une entreprise à changer ses façons d'être:

    Les médias constituent un monopole de pouvoir très grand du fait qu'il peut avoir une influence sur l'opinion publique. Les médias prennent des incidents, s'informent et les amplifient. Toutes les émissions qui sont faites sur une mauvaise gestion ou des injustice causées par certaines organisations ont beaucoup d'effets sur l'organisation en question.

    L'éducation est une façon assez efficace de construire une conscience. De là toute l'importance de ne pas pousser la personne à se spécialiser trop rapidement, comme aux États-Unis ou au Canada. Donner à une personne un point de vue plus général sur ce qui se passe dans son environnement est essentiel.

    L'État quant à lui a un pouvoir. Cependant, gardons en tête qu’un état qui ne contrôle pas les entreprise que du point de vue légal et qui a besoin d’elles pour faire fructifier son avoir se retrouve dans des situations de conflits chroniques. En effet, il doit essayer de garder les entreprises qui lui apportent son pouvoir économique et protéger l’individu de la société.

    Bref, nous pourrions expliquer chaque pouvoir très longuement. Mais, à mon humble avis, il serait très réducteur de limiter les pressions s’appliquant sur l’entreprise à des lois. Je dirai même plus, il serait irréaliste de dire que l’État doive sanctionner chaque entreprise.

    Enfin, pour conclure, et si les entreprises se déguisaient en altruistes pour arriver à leurs fins, pourquoi pas ? L’intérêt personnel est une loi naturelle, disons-nous, alors pourquoi ne pas accepter qu’une entreprise commettent des actions qui lui soient profitables sans nuire autour d’elle. D’ailleurs, en commerce ceci revient à dire que l’entreprise fait preuve de bonne gestion. Non, l’intention n’est pas altruiste, mais profitable et pour la société et pour l’entreprise….

    Enfin, dire que c’est seulement le chef d’entreprise qui est responsable des actions de l’entreprise c’est un peu réducteur, ne trouvez-vous pas ? Oui, il a un pouvoir hiérarchique, mais les contrepouvoirs dans l’entreprise sont bien grands...

    Dans cette optique que croyez-vous que nous puissions faire pour contraindre une entreprise et quelles sont les sujets de cette contrainte? Un des sujets est déjà apparu, celui de l'environnement physique (déversement de pétrol), un autre portection de l'individu...

  7. #7
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Il me semble :

    1. Que l'entreprise (multinationale) fait tout son possible pour contrôler les medias (par le biais de ses budgets publicitaires. Le media n'ose plus, alors, (de crainte de perdre ce "budget"), critiquer l'entreprise.
    L'entreprise tire donc un double avantage de la publicité :
    a. Elle conditionne à l'achat de sa paccotille, les consommateurs.
    b. Elle muselle les médias par le biais de ses budgets.

    2. Que l'entreprise fait tout son possible pour "se placer" tout près du Pouvoir étatique (qui lui-même contrôle et manipule par ses lois et ses nominations : la justice, le législatif, l'exécutif, et même les médias (doublement contrôlés par l'Etat et par les entreprises, via leurs budgets publicitaires.) ).
    Les entreprises, par l'argent, contrôlent souvent, même les sénateurs, les députés... etc. quand ce ne sont pas les... Juges.

    3. Les "groupes de pression" n'ont, eux que le pouvoir de la "pancarte" dès lors que l'Etat ou les entreprises auront décidé de leur fermer l'accès aux journaux ou à la télé-radio. Autrement dit les groupes de pression sont en état d'infériorité patente, face aux deux autres forces qui détiennent TOUTES les manettes du Pouvoir.

    4. L'Education, via la culture générale, est fort utile pour créer un contre-pouvoir à l'entreprise. Mais, les élites de l'Education sont "achetées" au prix fort par les entreprises et la Hte fonction Publique...

    5. L'Etat se fout comme de sa première culotte de protéger l'individu. Il ne le fait (à travers maints simagrées) que pour flatter et garder dans la paix civile la population qui rame pour payer les impôts et la consommation des pacottiles fabriquées par les entreprises et vantées par la publicité.
    L'individu est réifié. C'est un... moyen d'obtention du Pouvoir. La subtilité suprème est d'obtenir qu'il cautionne les tyrans par le vote. A noter que le tyran ne propose JAMAIS un programme qu'il suivra scrupuleusement, mais de vagues promesses démagogiques qu'il "oubliera" sitôt réélu... Le peuple est appelé à voter pour une "personne", non pour un programme qui "ligotterait" le tyran.

    6. Quand je dis "c'est le chef d'entreprise qui est responsable..." Je veux dire ce sont des.. personnes. Mais elle se "planquent" derrière la façade de... "société anonyme" (terme qui parle de lui même).

    Etc, etc...

    C'est pourquoi, (pot de terre contre pots de fer) je vous invitais à ne pas trop rêver....

  8. #8
    arcturus Guest

    Par défaut Re: responsabilité

    [
    Au début, je trouve que le fait de donner au employé, ou cadre le titre de ressource humaine, inclut le fait que le gens donne de leur temps et leurs capacités pour faire fonctionner une entreprise et la faire fructifier et se développer. Donc, sur ce point nous sommes d'accord, même si nous avons différente façon de le dire.
    bonsoir

    en france hélas

    ressources humaine=(de plus en plus!) taillable et corvéable a merci)
    employés jetable employés klinex!
    au temps du compagnonnage le compagnon(celui qui avait fait son chef d'oeuvre celui qui portait le titre de compagnon avait une blouse qui se boutonnait dans le dos.
    fort peu commode! me rétorquerez vous.
    poutant ce "boutonnage"bizarre etait la pour rappeler a chacun
    compagnon et apprentis qu'ils avaient tous besoins les un des autres.
    que le maitre compagnon etait la pour transmettre son savoir
    mais sans l'apprenti il ne pouvait boutonner sa blouse...

    transposons cela de nos jours
    chef d'entreprise =négrier
    directeur des ressources humaine="executeur des basses oeuvres"
    personnel sous payé, dévallorisé, précarisé("encore heureux que l'on ait du travail")
    apparition sur le marché d'ouvrage de gestion "des cas difficiles" dans l'entreprise.
    "du style "comment faire rentrer dans le rang l'esclave lambda en
    trois leçons"
    arcellement dissimulés
    plus aucunes reconnaissance des compétences.
    le fric le fric le fric..
    syndicat.ne pas parler des syndicats
    ils sont comme les "pirates d'asterix" ils n'ont besoins de personne pour se couler et étre ridicules.

    nous avons oublié que l'entreprise est débitrice face a son employé et que l'employé et débiteur face a son entreprise.
    cette entreprise qui dans l'ideal devrait étre un corps dont les cellules (le personnel) et la téte (le pdg) seraient etroitement interdependantes ,en symbiose,pour le vivre mieux de chacun.
    et cela en respectant et en payant a sa juste valeur aussi bien les employés que les cadres que le pdg.

    pour finir, la phrase "je vais en parler a mon syndicat"
    sous entend cette pensée:bon j'ai pas assez de cou...pour y aller tout seul ,envoyons les autres."
    je tient a signaler que j'ai rédigé se post apres avoir bu une demi- bouteille de beaujolais nouveau...hip!
    bonsoir
    a+



    .

  9. #9
    Corinthe Guest

    Par défaut

    Bonjour,
    Les revendications de salariés sont, par définition, justifiées (sinon ils ne les feraient pas.

    Et, la relation : pouvoir dirigeant contre pouvoir obéissant est évidente. Autrefois on disait : "classe contre classe".

    Pour sortir de ce conflit permanent, pourquoi les ouvriers (ou les syndicats) ne créent-ils JAMAIS les entreprises idéales, dont tu parles en ces termes :
    "...cette entreprise qui dans l'ideal devrait étre un corps dont les cellules (le personnel) et la téte (le pdg) seraient etroitement interdependantes ,en symbiose,pour le vivre mieux de chacun.
    et cela en respectant et en payant a sa juste valeur aussi bien les employés que les cadres que le pdg. ".

    Dans le passé, on pouvait rétorquer que les salariés n'avaient pas le "pouvoir de l'argent" (Le capital) nécessaire à la création de l'entreprise idéale dont tu parles...

    Mais aujourd'hui (vois la puissance financière de certains syndicats...) le capital nécessaire peut être mobilisé facilement. Et, les salariés disposent de revenus qui leur permettraient d'investir (en apportant chacun une petite partie de son salaire, sous forme d'achat d'actions de cette "entreprise idéale", par exemple)...

    Les syndicats nous rebattent sans cesse les oreilles avec les "actionnaires" et les "actions" qui "mangent, soi-disant, le bénéfice des entreprises...

    Dans le cas de création de ces "entreprises idéales", les ex-salariés deviendraient des "actionnaires-salariés" de leur entreprise. Ils bénéficieraient doncà la fois :
    1. Du revenu faramineux (? !) de leurs actions.
    2. Du revenu de leur travail.
    3. D'une ambiance idéale de travail, avec beaucoup moins de frustrations.

    Alors pourquoi les salariés restent-ils perpétuellement dans le camp de la "récrimination" , les deux pieds dans le même sabot ?

    Pourquoi les syndicats ne créent-ils pas ces "entreprises idéales et idyliques " que tu décris ?
    Un tel passage à l'acte n'aurait rien d'utopique ni d'impossible ?

    Evidemment, cela nécessiterait de la part des salariés un petit effort d'économie au départ. Mais se priver d'une partie de ces pacotilles consuméristes (souvent inutiles et parfois malsaines)n'auraient rien de bien frustrant ni dévastateur dans le budget des ménages.

    Alors pourquoi ce conservatisme ?
    Pourquoi cette attitude infantile des salariés qui attendent la bouche ouverte et la main tendue que l'entreprise ou l'étatisme leur "donne" du travail ?

    Pourquoi cette attitude attentiste et revendicatrice permanente ?

    Est-ce seulement une question de mentalité ?
    Est-ce un comportement humain propre à une majorité de personnes qui ne se complaisent que dans un état de subordination sans risque (?) ?

    Qu'est-ce qui empêche la création de ces entreprises idéales dont tu parles ?

  10. #10
    realisme Guest

    Par défaut la chaîne des pouvoirs

    Bonsoir:


    1.
    "Que l'entreprise fait tout son possible pour contrôler les medias (par le biais de ses budgets publicitaires. Le media n'ose plus, alors, (de crainte de perdre ce "budget"), critiquer l'entreprise."

    Notons une chose. Les médias ne sont pas à la merci de leurs consommateurs. Les médias sont elles-mêmes des multinationales et souvent sont contrôlé par quelques personnes. Ces personnes ont des moyens framineux et constitue un pouvoir duquel les entreprise en général doivent avoir peur. Ne voyez-vous pas toutes les émissions à la télévision qui passent et qui prennent un incident d'une entreprise quelconque et l'amplifie. Une médias négative diriger envers une entreprise peut tuer celle-ci et une médiatisation positive aidera l'entreprise à se lancer. Alors, je vous pris ne soyons pas manicéiste et admettons que le pouvoir et un jeu de force perpétuel, sans fin.

    Prenons comme exemple le Québec avec Québecor. La plupart des médias sont bel et bien contrôler par Québecor. Cette grande organisation n'a pas peur de perdre un client ou deux. Elle veut un bon revenu, oui, mais il y a beaucoup d'acheteur de publicité potentiel. Le contrôle du budget n'a pas l'ampleur que vous voulez lui donner. C'est une interdépendance et non une dépendance.


    2.
    "Que l'entreprise fait tout son possible pour "se placer" tout près du Pouvoir étatique (qui lui-même contrôle et manipule par ses lois et ses nominations : la justice, le législatif, l'exécutif, et même les médias (doublement contrôlés par l'Etat et par les entreprises, via leurs budgets publicitaires.) ).
    Les entreprises, par l'argent, contrôlent souvent, même les sénateurs, les députés... etc. quand ce ne sont pas les... Juges."

    Oui, il y a une grande influence des entreprises sur les sénateurs, nous pouvons regarder les États-Unis. Le lobbying fait son chemin, c'est irréfutable. Mais rappelons que ce n'est pas seulement un seul sénateur, ou député qui prend les décisions, c'est plusieurs décideur. D'où la division des pouvoirs dans notre État. Moins au Canada qu'en France par exemple. Que nous le veuillons ou pas, cette division de pouvoir rend plus difficile le contrôle des entreprises sur l'État. Ces entreprises desquelles vies l'État ont un pouvoir sur lui, mais l'inverse est aussi vrai. L'État, de par sa force judiciaire peut contraindre les entreprises à
    faire ou ne pas faire une action. Ceci est apparu dans la division de microsoft qui devenait un monopole très grand, il y a un an je crois. De nouveau, entre l'État et l'entreprise il y a une interdépendance et non une dépendance.

    3.
    "Les "groupes de pression" n'ont, eux que le pouvoir de la "pancarte" dès lors que l'Etat ou les entreprises auront décidé de leur fermer l'accès aux journaux ou à la télé-radio. Autrement dit les groupes de pression sont en état d'infériorité patente, face aux deux autres forces qui détiennent TOUTES les manettes du Pouvoir."
    Prenons l'exemple des groupes de pression écologistes. Nous voyons de plus en plus de conventions et de traités, comme celui de Kyoto par exemple apparaître. Les groupes de pression ont le pouvoir de la pancarte avez-vous dit? Et bien je crois que cette pancarte influe sur l'opinion publique. Mais ces groupes n'ont pas seulement le pouvoir de la pancarte, ils peuvent aussi créer des pression sur le gouvernement. Au États-Unis par exemples le lobbying se fait aussi en faveur de ses groupes.... Donc, c'est une pouvoir qui doit être pris en compte.

    4.
    " L'Education, via la culture générale, est fort utile pour créer un contre-pouvoir à l'entreprise. Mais, les élites de l'Education sont "achetées" au prix fort par les entreprises et la Hte fonction Publique..."

    En disant cela, vous présupposé que l'entreprise et avant tout une entité qu'il faut combattre et qui ne fait que nuire à notre société. NOn, l'entreprise et ce qui nous permet aujourd'hui de vivre dans nos sociétés. Si ces personnes sont payé pour prendre des décisions qui vont dans le sens de la mission de l'entreprise, ces personnes ne font que vivre dans une société contemporaine. L'entreprise, acceptons le, est nécessaire dans notre société aujourd'hui et vouloir tout changer est un irréaliste. Oui, les élites travaillent dans les hautes positions des entreprises, mais en contrepartie, ces entreprises paient des impôts à n'en plus finir. Ces impôts sont répartis à la population via les programmes sociaux. Je n'exclut pas la corruption qui peut survenir dans le sommet des États, mais il y a redistribution dans des pays comme le Canada par exemple.

    5.
    " L'Etat se fout comme de sa première culotte de protéger l'individu. Il ne le fait (à travers maints simagrées) que pour flatter et garder dans la paix civile la population qui rame pour payer les impôts et la consommation des pacottiles fabriquées par les entreprises et vantées par la publicité."

    Non l'État n'a pas l'intention de protéger l'individu, c'est pour cette raison que la population l'y oblige chaque 4 ou 8 ans, dépendemment dans quelle pays nous sommes. De plus, il y a des constitutions qui protègent nos droits, des tribunaux pour se battre contre l'État.... Nous l'obligeons... Je ne dis pas qu'il est à notre merci, mais nous ne sommes pas à la sienne car nous avons de quoi contre-attaqué.


    ETC. ETC.

    Donc, je réaffirme que le jeu de pouvoir n'est pas manichéiste dans notre monde. Les entreprises ne sont pas essentiellement mauvaises, elles sont ce que nous avons aujourd'hui. Elles ont un pouvoir dans toute la chaîne des pouvoirs de notre société. Il y a beaucoup d'acteurs qui jouent dans cette chaîne.


    Enfin, oui, les employés se cachent derrière les syndicats, pour la simple et unique raison que seul un employé ne peut pas changer sa situation... D'où les syndicats, qui soit dit en passant on un réel pouvoir et tout entrepreneur a peur de ces syndicats, les exemples abondent...

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