Bonjour,
Les revendications de salariés sont, par définition, justifiées (sinon ils ne les feraient pas.

Et, la relation : pouvoir dirigeant contre pouvoir obéissant est évidente. Autrefois on disait : "classe contre classe".

Pour sortir de ce conflit permanent, pourquoi les ouvriers (ou les syndicats) ne créent-ils JAMAIS les entreprises idéales, dont tu parles en ces termes :
"...cette entreprise qui dans l'ideal devrait étre un corps dont les cellules (le personnel) et la téte (le pdg) seraient etroitement interdependantes ,en symbiose,pour le vivre mieux de chacun.
et cela en respectant et en payant a sa juste valeur aussi bien les employés que les cadres que le pdg. ".

Dans le passé, on pouvait rétorquer que les salariés n'avaient pas le "pouvoir de l'argent" (Le capital) nécessaire à la création de l'entreprise idéale dont tu parles...

Mais aujourd'hui (vois la puissance financière de certains syndicats...) le capital nécessaire peut être mobilisé facilement. Et, les salariés disposent de revenus qui leur permettraient d'investir (en apportant chacun une petite partie de son salaire, sous forme d'achat d'actions de cette "entreprise idéale", par exemple)...

Les syndicats nous rebattent sans cesse les oreilles avec les "actionnaires" et les "actions" qui "mangent, soi-disant, le bénéfice des entreprises...

Dans le cas de création de ces "entreprises idéales", les ex-salariés deviendraient des "actionnaires-salariés" de leur entreprise. Ils bénéficieraient doncà la fois :
1. Du revenu faramineux (? !) de leurs actions.
2. Du revenu de leur travail.
3. D'une ambiance idéale de travail, avec beaucoup moins de frustrations.

Alors pourquoi les salariés restent-ils perpétuellement dans le camp de la "récrimination" , les deux pieds dans le même sabot ?

Pourquoi les syndicats ne créent-ils pas ces "entreprises idéales et idyliques " que tu décris ?
Un tel passage à l'acte n'aurait rien d'utopique ni d'impossible ?

Evidemment, cela nécessiterait de la part des salariés un petit effort d'économie au départ. Mais se priver d'une partie de ces pacotilles consuméristes (souvent inutiles et parfois malsaines)n'auraient rien de bien frustrant ni dévastateur dans le budget des ménages.

Alors pourquoi ce conservatisme ?
Pourquoi cette attitude infantile des salariés qui attendent la bouche ouverte et la main tendue que l'entreprise ou l'étatisme leur "donne" du travail ?

Pourquoi cette attitude attentiste et revendicatrice permanente ?

Est-ce seulement une question de mentalité ?
Est-ce un comportement humain propre à une majorité de personnes qui ne se complaisent que dans un état de subordination sans risque (?) ?

Qu'est-ce qui empêche la création de ces entreprises idéales dont tu parles ?