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je ne vois pas où serait le problème? je ne comprend pas, le problème posé serait celui de l avaleur de la toile en soi ?
je dirais justement que cette toile " en soi " tient sa valeur du fait qu elle est imprégnée de l intention de l artiste
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en fait je dirais que la toile crée par l artiste et celle de la machine ont deux beautés bien disctintes
celle de la machine sera plus esthétique, il s agit du beau en soi, de la valeur que nous donnons à cette beauté physique
dans celle de l homme, il y a ce "plus" , cette intention humaine. la beauté de la toile reflète la pensée même de l homme en relation à la beauté physique. la toile serait le témoignage de la conscience d l homme d être au monde. témoignage à la réalité
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Justement, c'est là le problème : cette intention dont l'oeuvre devrait être imprégnée ne se manifeste en rien, puisque rien ne distingue l'oeuvre de son simulacre.
Or, ce qui fait le propre de l'oeuvre ne peut rien être d'interne à elle (puisqu'elle est pareille à sa copie).
Mais rien d'externe non plus, puisque cela prouverait que l'oeuvre elle-même, en elle-même, n'a rien de différent d'une chose quelconque.
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je pense qu un personne voyant une beauté dans la réalité, - dans ce qu elle a " qu elle ne sert à rien" - ne prendrait pas la toile de la machine si elle avait le choix ( et nous avons le choix, c'est bien pour cela que nous choisirons la toile faite "maison") car elle voudrait rester dans " l authenticité" , elle fera le choix de préférer ce qui résulte de l âme humaine que de la machine.
finalement, l homme, dans son égo, voudra la création de l artiste; mais peut être aussi qu il y est tout simplement plus SENSIBLE
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d un certain coté tout le monde ne peut pas demander à mozart de venir interpréter sa derniere création avec tous son orchestre...
A tous les utilisateurs des simulacres nommés CD...
Dernière modification par ArleKin 19/10/2004 à 19h49
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Provient du message de Estelle br
je pense qu un personne voyant une beauté dans la réalité, - dans ce qu elle a " qu elle ne sert à rien" - ne prendrait pas la toile de la machine si elle avait le choix ( et nous avons le choix, c'est bien pour cela que nous choisirons la toile faite "maison") car elle voudrait rester dans " l authenticité" , elle fera le choix de préférer ce qui résulte de l âme humaine que de la machine.
finalement, l homme, dans son égo, voudra la création de l artiste; mais peut être aussi qu il y est tout simplement plus SENSIBLE
Oui, mais si on ne dit pas quelle toile est l'authentique, rien ne pourra lui dire, car elles sont indiscernables... Donc elle ne saura laquelle choisir.
Pour être clair, j'en viens à penser que la propriété d'être artistique est une propriété purementr communicationnelle, c'est-à-dire qu'est de l'art ce que l'on dit être de l'art, ce que l'on décrit ainsi dans les journaux, dans les discussions... Mais que rien ne distingue intrinsèquement une oeuvre de toute autre chose.
Dernière modification par GWF 19/10/2004 à 20h14
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tout est dans la conscience
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Provient du message de francois2
tout est dans la conscience
Mais si tout est dans la conscience, alors rien ne distingue une oeuvre en elle-même, c'est bien ce que je dis.
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La sensualité d'un morceau de peau tendu bariolé éveillerait elle ma sensiblilité?
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Re: La sensualité d'un morceau de peau tendu bariolé éveillerait elle ma sensiblilité?
Provient du message de Fibule
Et l'originalité...
Non, cette objection a été écartée dès mon premier post.
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