+ Répondre à la discussion
Page 1 sur 2
1 2 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 10 sur 17

Discussion: L'euthanasie...

  1. #1
    Kinomoto Guest

    Question L'euthanasie...

    Bonjour,
    Les problèmes lié à la bioéthique... une jour on en parle bcp ensuite on en parle plus... suivant la mode ça fait ou pas couler de l'encre.
    J'aimerai avoir votre avis sur l'euthanasie, si vous pouviez aller au delà d'un "je suis pour ou contre" et argumenter votre position car à ce niveau là on peut presque dire que tous les avis ce valent.

    Merci d'avance.

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

  3. #3
    Kinomoto51 Guest

    Par défaut

    Merci, mais j'ai déjà été voir... ^^

    Mais ce que j'aurai surtout voulue savoir (et que je n'ai pas dit dans mon premier message) c'est ce que vous pensiez de la proposition de loi de Mme Humbert... Certains disent que ça pourrait provoquer des "débordements" et j'aurai voulue avoir votre avis là dessus.


    Merci.

  4. #4
    géo Guest

    Par défaut

    philagora a peut être pas à se prononcer là dessus
    ici ya L’euthanasie et la loi : réflexion sur un malentendu

    un message très bien fait et publié par la Faculté de Médecine de Tours
    http://biostat.med.univ-tours.fr/htm...rticle&sid=151

  5. #5
    Kinomoto51 Guest

    Par défaut

    très bien...

    merci!

  6. #6
    DrBart Guest

    Par défaut a ceusx qui auront le courage de me lire...

    Bonjour..;

    je vois que tu n'as pas peur d'aborder des sujets très délicats..

    Si tu veux mon avis, il faut prendre en considérations bien des éléments. En vrac :
    - chose importante à considérer : nous vivons dans une société qui clairement refuse la notion de maladie et encore plus de mort. On est malade ; il suffit que le médecin prescrive le bon médicament. La mort a t elle une place concrète dan sle vécu des citoyens, ou plutôt, des êtres qui vivent dan s cette société. La mort est souvent cachée, elle nous renvoie à notre prorpre finitude, ce que tout le monde n'est pas capable de supporter.
    - comme le mentionne l'article trouvé en lien : une loi autorisant l'euthanasie risque d'entamer la confiance du patient en son médecin, base fondamentale de la relation entre le médecin et son patient.
    - que ceux qui font la loi sont bien loin de la réalité au lit du malade : je ne suis pas sur qu'il soit possible de décrire avec des textes de lois un vécu émotif, une relation entre une équipe soignante, un patient mourant et sa famille.
    - les conviction personnelles, notamment morales et religieuses, risquent d'infuencer l'équipe et/ le(s) médecin(s) et/ou le patient et sa famille ; ces convictions sont elle scompatibles avec une attitude raisonnable ?
    - enfin et par dessus tout, il conviedrait en premie lieu de distinguer les différentes situations où l'on pourrait parler d'euthanasie : injecter une substance mortelle à un patient, à sa demande, dont la vie est devenue insupportable du fait d'une maladie non mortelle ? même cas avec une maladie mortelle ? un patient au delà de toute ressource thérapeutique curative (insuffisance caridque ou hépatique ou plumonaire terminale), dont le soulagement (pas forcément de la douleur) aura pour effet secondaire d'accéler le décès du patient ? et j'oublie encore certainement d'autres situations...


    Pour finir, ma psositioin personnelle est que je n'ai aucune position absolue : elle s'adapte à chaque cas, à chaque patient, à chaque famille, à chaque situation patholgique et type de traitement ou absence de traitement envisagé...

    Dernière chose, qui me surprend beaucoup dans notre société : on accepte sans broncher l'interruption volontaire de grossesse, d'un embryon sain qui, même si on le considère pas encore humain, ne sera jamais autre chose, sur la seule décision de la mère (aucun avis médical ou social ou moral ne peut s'y opposer) mais l'on soffusque de considérer que, dans certaines situations chez des patients en fin de vie, on puisse envisager de donner la mort...

  7. #7
    clamoxyl Guest

    Par défaut

    Je crois que le problème d'euthanasie est quand même un peu plus complexe que celà .

    Aujourd'hui je suis infirmière en Psychiatrie mais il y a un an encore je bossais en soins genraux ( rea polyvalente notamment)

    Et je me suis rendue compte qu'il etait extremment rare que les familles de spatients ou les patients eux memess demandent à mourir , ils demandent de NE PLUS SOUFFRIR mais ils ne demandent pas de mourir .

    Et je ne detiens aucune verité mais je crois que celà merite d'etre reflechit et analysé .

    D'autre part il y a une vraie difference entre un patient de réa en mort cerebral pour qui on va baisser lentement la Fi O2 et un patient hospi en oncologie et atteint d'un cancer generalisé .... déjà le premier ne peut plus se prononcer sur quoi que ce soit ( mais meme ds le premier cas certaines familles refusent la mort est prefere avoir leur frere, leur fils , leur pere, en etat vegetatif que décédé ... si si si ca existe ... c'est du vecu ...)

    Je crois enfin que chaque cas est un cas particulier at qu'il faut vraiment faire attention ou on met les pieds .

    C'est mon avis .....

  8. #8
    Kinomoto51 Guest

    Par défaut

    Merci de vos messages...

    Vos points de vue me sont très utiles.... Maintenant, j'approffondi bcp la notion d'euthanasie à travers l'histoire. En effet, cette pratique est utilisé depuis l'Antiquité!!! Mais ce n'est plus de votre ressort ^^

    Merci!!

  9. #9
    DrBart Guest

    Par défaut

    Bonjour tout le monde.

    Juste une petite précision ; Clamoxyl, quand tu dis :

    "Et je me suis rendue compte qu'il etait extremment rare que les familles de spatients ou les patients eux memess demandent à mourir , ils demandent de NE PLUS SOUFFRIR mais ils ne demandent pas de mourir ."

    Je suis d'accord avec toi, à ceci près que le soulagement de la souffrance peut accélérer le décès, et c'est quelque chose qui est accepté. Peut on alors parler d'euthanasie ? je ne crois pas, mais puisque la répose appartient au législateur...

    Prenons un cas concret : patient au stade terminal de cancer avec lymphangite pulmonaire carcinomateuse, en train de mourir d'une insuffisance respiratoire terminale, qui refuse l'idée qu'il va mourir, "brasse" énormément et emporte sa famille, très présente, dans le cercle infernale de son angoisse. Tout le monde sait qu'il va mourir, mais le patient refuse d'accepter cette idée (il n'y a donc pas de demande d'euthanasie, nous sommes bien d'accord). En revanche, grosse demande de la famille et du patient pour soulager cette angoisse (normal). Or anxiolytique = benzo = dépresseur respiratoire formellement contre indiqué en cas d'insuffisance respi... Si l'on prescrit des benzo, parle t on alors d'euthanasie (alors que l'on cherche à soulager la souffrance du patient et de son entourage...) ?

    Peut être, étant donné ton expérience de psychiatrie, tu saurais me conseiller un autre type d'anxiolytique, Clamoxyl ?

  10. #10
    clamoxyl Guest

    Par défaut Anxiolytique

    Effectivement compte tenu de ton exemple .....

    Je ne parlerai pas d'euthanasie dans ce cas là .

    Le but dans ce cas est de soulager ; la mort est là consequence certes mais ce n'etait pas l'objectif premier .
    Et ds ce type de cas la souffrance est atroce donc tu es OBLIGE de soulager tu n'as pas le choix , si non on dira que tu es pervers ... alors ....

    Et surtout si non on tombe ds l'exces inverse avec des medecins qui ont la trouille d'administrer de la Morphine a forte dose ou autres par crainte de la depression respiratoire et c'est pas mieux parceque les patients souffrent et ne demandent alors qu'une " liberation" .

    Je crois malheureusement que de plus en plus les prescripteurs ont une Epée de Damoclès au dessus de la tête et ont peur du Tribunal ... A juste titre puisque le commun des Mortels ne tolerent plus l'impuissance de la Medecine que la Nature impose ...

    Donc on va aller de plus en plus vers des procés ; pourquoi y a de moins en moins d'anesthesistes à ton avis ????
    ( Bon mais là je suis hors sujet )

    Et les familles sont extremement ambivalentes dans ce type de situation ; elles semblent avoir debutées un travail de Deuil de leur proche et lorsque la mort devient imminente le discours devient antithetique .

    Quoi qu'il en soit j'ai toujours refusé en tant que soignante d'injecter une substance qui devait entrainer la finalité absolue ..; Mais là ca n'engage que moi , et je devrai surement faire une analyse
    Parceque prescrire c'est uen chose , pousser la seringue en est une autre ....
    Aucune des deux places n'est enviable , aucune n'est simple, d'ou l'interet d'une equipe pluridisciplinaire soudée et evoluant dans la meme optique en fonctions des directives .

    Quand aux anxiolytiques je n'ai pas trop de soltutions a t'apporter de ce coté là ... parceque vue les doses et vue les associations ils tendront tous vers ....... ad patres .....

    Ca te va ???

+ Répondre à la discussion

Règles de messages

  • You may not post new threads
  • You may not post replies
  • You may not post attachments
  • You may not edit your posts