.......................adieu francois................................................
A travers la plupart de tes posts, ce n'est pas en ellipses que tu parts, mais en.. vrilles moralisatrices.
C'en est pénible et fatiguant.
Et, ce n'est pas fini, puisque tu ne te rends même pas compte que tu es presque toujours en dehors du sujet.
Je t'assure, la balle dans la nuque est la seule solution.
Dernière modification par Corinthe 06/02/2005 à 19h42
.......................adieu francois................................................
corinthe
tu parles de vrilles moralisatrices.
Oui j'essaie d'aller au fond des choses. Malheureusement la morale correspond à l'essence même des rapports humains des lors qu'il existe une conscience et que l'homme est plus qu'une bête. C'est la morale qui différencie l'homme de l'animal.
Ne t'y trompe pas, je sais parfaitement que ce que j'écris ne fera pas beaucoup de changement. .
Je m'adresse à l'intelligence du lecteur. Par ailleurs j'aime la contradiction des idées; des idées et uniquement des idées.
Ne t'y trompe pas tout message est moralisateur. En effet ton message comme le mien cherche à modifier le regard d'autrui sur l'extérieur. Cela est fait avec plus ou moins de finesse et plus ou moins de conscience. Chacun est libre de prendre ce qu'il veut dans ce que j'écris et même de ne pas me lire.
Quant à ma mort virtuelle elle viendra en temps utile. Comme tout un chacun, je n'ai qu'un temps limité à vivre sur ce forum. Ce forum est pour moi et probablement pour beaucoup une expérience enrichissante. J'en sortirai modifié comme tout ceux qui s'y sont investi.
Dernière modification par francois2 06/02/2005 à 21h13
François,
Je pense, moi, que c'est une grande erreur de séparer l'homme des animaux.
En effet, pour moi l'homme est un ANIMAL. Et, rien d'autre qu'un animal.
Il existe des espèces très différentes entre nous autres animaux.
On ne peux pas penser qu'un huître, ou une fourmi puisse se comparer à un loup ou une vache.
Mais il y a moins de différence entre une femme et une guenon qu'entre cette huître et cette vache. Et, je n'ai pas évoqué l'hirondelle, la cigogne ou certains poissons qui possèdent des sens que nous n'avons pas.
Alors la morale..
Dès lors que l'homme est un animal et que dieu et son cortège religieux n'existent pas, la morale NE PEUT PAS EXISTER. Ce n'est qu'une vue de l'esprit humain.
Il est possible de partir du principe que l'homme est un animal. Cela permet de ne pas être décu. Malheureusement cela ne permet pas de comprendre l'être humain et que parfois celui ci est un peu plus qu'un animal.Posté par Corinthe
Si tu crois dans l'evolution estimes tu que l'homme soit le stade ultime de l'évolution? C'est une question à trois cafés ( vu l'heure il faut bien tenir)
Dernière modification par francois2 07/02/2005 à 01h16
Mon avis personnel est qu'il n'existe pas de "stade ultime" de l'évolution.
C'est quelque chose qui, par essence, ne cesse... d'évoluer!
L'adaptation à l'environnement en gardant comme but la survie de l'espèce, conditionne la régulation de l'évolution; si, de plus, on prend en compte le fait que celle-ci est nécessairement inter-dépendante de l'évolution des autres espèces (qui elles-mêmes... etc...), on peut difficilement appréhender un stade ultime.
Le fait de considérer que "l'homme est un peu plus qu'un animal" ne doit pas nous faire perdre de vue que ce concept... c'est l'homme qui l'a inventé!
D'ailleurs, à ce sujet, mon avis est que c'est parce qu'il s'est inventé un "destin cosmique", avec tout ce que cela implique de concepts "rassurants" (dont le fer de lance est l'immortalité...) et qu'il a voulu se démarquer des autres espèces (qu'il a décretées arbitrairement: "inférieures"),
que l'être humain a perdu le contact avec l'ensemble du vivant et que son évolution se fait de plus en plus au détriment de cet ensemble, au lieu de s'y intégrer...
Allons plus loin... Est-ce que le fait d'avoir inventé "dieu" ne serait pas, paradoxalement, le point de départ de ce processus de fuite en avant, de pulsion d'autodestruction de notre espèce?
(aie, pas sur la tête...)
Entre 1820 et 1970, la population des "animaux humains" s'est trouvée multipliée par cinq (5). Elle a quintuplé.
Il ne faut pas s'étonner que "l'animal-humain" se retrouve dans l'obligation de coloniser de plus en plus les territoires des autres espèces animales.
Mais la colonisation et l'élimination des autres a des effets pervers..
Ce ne sont pas 200.000 ans qui nous séparent d'Homo-Erectus..
Mais 200.000 générations.
...Tiens donc! Et qu'est-ce que tu connais des "lois de l'évolution" pour affirmer cela?Pour information, il semblerait que l'homme ait définitivement coupé avec les lois de l'évolution..
Quand j'écris:
"L'adaptation à l'environnement en gardant comme but la survie de l'espèce, conditionne la régulation de l'évolution; si, de plus, on prend en compte le fait que celle-ci est nécessairement inter-dépendante de l'évolution des autres espèces (qui elles-mêmes... etc...), on peut difficilement appréhender un stade ultime",
je pense pouvoir ajouter:
"ni même la possibilité de s'affranchir des nécessités de cette adaptation permanente et sans cesse remise en cause et "réactualisée".
Il ne faut pas confondre la rapidité (suicidaire?...) avec laquelle nous faisons "évoluer" technologiquement nos sociétés, et le fait de ne plus percevoir les lenteurs relatives de l'évolution d'une espèce...
Lenteurs qui pourraient laisser à penser à certains esprits à "courte vue" qu'il s'agirait d'une immobilité.
Il n'y a pas amalgame entre l'évolution "biologique" et le terme d' "évolution technologique" que je n'ai employé que pour souligner le fait que sa rapidité pouvait nous faire oublier qu'elle a tendance à nous dépasser... et à nous faire oublier que l'évolution existe;
et qu'elle est fonction des variations que nous imposons à notre environnement;
or nous imposons ces variations plus vite que l'évolution n'est "capable de les absorber" au profit de l'espèce...
Voilà l'idée que je voulais émettre...
(Je n'ai jamais écrit que "tu confondais" ces deux notions, mais simplement qu'il fallait se méfier de ce piège)
Ce ne serait pas la première fois que paraitrait dans des revues "réputées" des articles qui n'auraient de réelle portée "scientifique" que la réputation de leurs auteurs, mais ne contiendraient en fait que des avis personnels, guère plus "étayés" que par les mêmes sensations que les nôtres...
Ceci dit, c'est uniquement l'idée que je tente de préciser au premier § que je soupçonne capable d'induire en erreur certains esprits "à courte vue", comme je l'ai écrit; il ne s'agissait nullement de mettre en cause les auteurs auquels tu te réfère dans ta réponse, puisque j'ignorais qu'ils te servaient d'avis.
C'était juste pour illustrer le "piège" dont je parlais.
PS: J'me considère pas comme "agressé"... J'essaie d'écrire le plus correctement possible, ce qui peut sans doute devenir un défaut en voulant trop bien faire, mais induit surtout l'inconvénient de ne présenter que peu d'occasions de traits d'humour, car il est si souvent mal compris sur forums (fora?...) qu'il passe souvent pour une agression. Seuls ceux qui se connaissent suffisamment peuvent, je crois, se permettre de se "lâcher" sans avoir la crainte de se voir mal interprètés.
(Bon; un petit smiley pour la route, en guise d'illustration?... )