Posté par
Corinthe
Aloui, tu écris : "Les Juifs, qui ont tellement souffert des affres nazi, n’ont pourtant fait aucun Mal. La plupart étaient boutiquiers et c’est très bien. Ce qui les avait transformés en boucs émissaires, hormis de petits défauts que nous avons tous, c’est leur niveau de conscience. De tous les peuples de la Terre les Juifs font partie du peloton de tête. Et les Nazi faisaient partie du peloton de queue. Entre les deux régnaient plusieurs niveaux de conscience.".
Je ne comprends pas tes assertions.
Je ne pense pas que ce soit le "haut niveau de conscience" des Juifs qui ait sur eux attiré, particulièrement" la xénophobie des Nazis.
Je crois que les Juifs, de par leur religion, se présentent comme étant : "Le Peuple Elu" de Dieu.
Ce qui semble signifier que les autres peuples, eux, ne sont pas "élus de Dieu".
Autrement dit, que les autres peuples seraient, de par la volonté divine, des peuples.. inférieurs au peuple Juif.
D'ailleurs, cette notion de "peuple" est quasiment une notion de.. race.
Race élue et préférée de Dieu. Et races quasi (?) inférieures, puisque "non élues" par Dieu lui-même. C'est une forme de notion de mépris, des autres "races".
D'ailleurs, les Juifs désignent sous le nom (sinon méprisant, dumoins péjoratif et dépréciatif) de "Goy(s)" (Goyim), toute personne non Juive.
La religion juive ne permet pas à ses ressortissants d'épouser un(e) goy(e).
Ce qui fait qu'une insertion dans les pays d'accueil est rendue très difficile de par ce particularisme, qui existe aussi chez les Musulmans, les Tsiganes..
Or, la sociologie montre que, quelles que soit ses qualités intrinsèques, dès l'instant où une communauté refuse, systématiquement, pour quelque raison que ce soit, de s'insérer et se mêler à la communaté qui l'accueille, il y a de grandes probabilités de frictions et de rejets.
Ceci ne justifie pas les pogroms, ni la shoa, mais peut participer à y apporter un éclairage. Il ne s'agirait donc pas de "méchanceté" (comme tu le dis Aloui) mais d'un phénomène bien connu, de rejet par refus d'adaptation, lorsqu'on étudie les groupes humains.