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Discussion: L'homme est-il une erreur de la nature?

  1. #1
    Harry8 Guest

    Question L'hommme est-il une erreur de la nature?

    Cette réflexion m'est apparu alors que m'interrogeais sur les problèmes écologiques...
    Cependant, avant de devenir un débat politique, il me semble que les prémisses du problème proviennent de la nature même de l'homme, ou plutôt de la manière dont l'homme a pu s'extraire de sa condition d' "être de la nature".C'est, je pense, là que ce trouve le noeud du problème.
    Voici comment nous y venons:
    Aristote, dans son "De Anima", envisage la nature de manière très simple en se basant sur le constat et l'observation. Tout d'abord, il y évoque le monde végétal dont le but constant est celui est de croître. En creusant un peu plus son idée dans le sens d'une théorie qui expliquerait le monde selon une dynamique cyclique (commme aimaient à le faire les Anciens), Aristote nous décrit un shéma évolutif de la nature qui est celui de croître toujours; ce qui entraîne immanquablement un moment de "survégétation" qui mène la nature à s'étouffer elle-même; ce qui laisse alors la place à une nouvelle génération de plantes...et ainsi va l'éternelle croîssance de la nature.
    Ces considérations, loin d'être de la première fraîcheur, il est vrai, ne manque pourtant pas, il me semble, de lucidité. La Nature dans son ensemble (à toute échelle confondue: la Terre, le système solaire, l'univers...), entendu comme "grand contenant de tout ce qui est", possède une certaine harmonie de génération et d'annihilation faisant perpétrer alors le grand cycle de la vie.
    Venons-en maintenant à l'échelle d'influence de l'espèce humaine (pour l'instant, la Terre). Selon la théorie Darwinienne de l'évolution, l'homme serait une de ces espèces qui aurait réussie a s'adapter pour survivre, au même titre que toutes celles qui vivent à présent. Mais il semble que cette espèce évoluée qu'est l'homme, ait outre-passée le challenge qui lui avait été fixé par la nature en en prenant petit à petit possession. La nature est devenue comme parquée dans sa propre demeure! L'harmonie entre génération et annihilation est troublée par l'homme qui semble faire pencher la balance, à son échelle, plutôt du côté de l'annihilation de la nature... et par-là, du côté de sa propre mort. La polution provoquée par l'homme n'est que le pléonasme du suicide collectif de l'humanité.
    1) Comment résoudre le paradoxe darwinien selon lequel l'homme aurait réussi a survivre jusqu'à présent et le fait incontestable que le rythme de vie de l'homme moderne le conduit inexorablement vers sa propre mort?
    2) Qu'est-ce qui aurait permis à l'homme de prendre possession de la nature à son échelle et de s'extraire de sa condition simple "d'être de la nature", et lui permettre d'en troubler l'harmonie?
    3)Et si l'homme était une force au service de la nature qui participerait à l'annihilation de la Terre en vue d'une génération nouvelle?

  2. #2
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    Par défaut

    Que repondrais-tu à ces trois questions ?

  3. #3
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    O? tu veux quand tu veux
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    Par défaut La planète des singes III (revue et corrigée)

    " 1) Comment résoudre le paradoxe darwinien selon lequel l'homme aurait réussi a survivre jusqu'à présent et le fait incontestable que le rythme de vie de l'homme moderne le conduit inexorablement vers sa propre mort?"
    ===> Il n' y a pas forcément paradoxe: Peut-être n'est-ce que la conséquence logique d'une emprise de plus en plus forte sur la Nature. Si nous entrons dans une psychologie du vouloir, n'y aurait-il pas dans le désir de possession une volonté de dominer l'autre par la destruction? je parlerais (à l'interrogatif) d'une emprise par défaut (car une emprise "positive" n'a pas besoin de passer par une annihilation). Celui qui aspire à régner par la force et la destruction n'est pas véritablement maître (de lui-même avant de l'être du monde).

    De même, peux tu parler d'un "fait incontestable"? Toute l'humanité n'est pas bien en rang inscrite dans les escadrons de la mort.. Les cavaliers de l'Apocalypse ne font les choux gras que des romans de science fiction au rabais.

    "3)Et si l'homme était une force au service de la nature qui participerait à l'annihilation de la Terre en vue d'une génération nouvelle? "
    ====> même remarque que précédemment...Maintenant il serait temps d'éteindre la télévision qui recrache en boucle toute la saison 5 des épisodes de Stargate-SG1, et sortir faire un jogging en écoutant n'importe quelle musique (excepté TRYO==> "c'est l'hymne de nos campagnes, de nos rivières, de nos montagnes... )

  4. #4
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    Par défaut homo homini lupus

    ...rythme de vie de l'homme moderne le conduit inexorablement vers sa propre mort?"

    --> on ne peut pas vraiment déduire des conditions présentes qu'il va y avoir éradication. je pencherai pour l idée de régulation de la nature (histoire du gros ki est finalement manger par le petit). Mais dame nature n ayant plus de prédateur des hommes dans ses pokéball, à part les quelques virus ki résistent encore et tjs à l envahisseur, elle décida donc d employer le plus puissant qu'elle connaissait; l homme lui meme (déguisé en loup) et a moins de faire 1 partout il devrait en rester un qui , espérons le, aura assimiler une lecon de modération et progressera vers la sagesse.

    ite missa est

  5. #5
    Harry8 Guest

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    Cher Janus', deux choses seraient à discuter, plus peut-être une autre facultative...

    La première conserne ton scepticisme à propos du paradoxe que soulève la question l'être humain selon Darwin, et des conséquences écologiques dont cette espèce évoluée est l'auteur. Pour toi, il n'y aurait pas forcément paradoxe en ce que ce phénomène serait la conséquence d'une emprise de plus en plus grande de l'home sur la nature. Je suis d'accord avec toi mais cela ne répond pas à la question: Comment l'homme est-il parvenu à cet état de fait ? Tu mets le doigt dessus quand tu dis "de plus en plus".
    En effet, l'homme n'a pas toujours été condamnable pour ses actions contre la nature. Il est arrivé un moment, un point de rupture, une décision qui a fait basculer l'humanité vers un danger dont elle peut être tenue coupable. Cette limite a été franchie grâce a une évolution psychologique, comme tu l'as effectivement suggéré. A mon avis, l'homme est devenu l'animal dominant qu'il est maintenant et le danger imminant de son ecosystème au même moment: c'est-à-dire, au moment où l'homme a sû développer sa conscience (de lui et de son environnement).
    Il me semble que c'est à partir de ce moment que l'humanité s'est extraite de sa condition "d'être de la nature" car sa conscience des choses était devenue telle, qu'il obtenait par là, le pouvoir de ne plus suivre la condition que la nature lui imposait. L'homme est le seul être qui puisse faire le mal, faire des choses qui vont à l'encontre de sa santé, (s'imaginer) être quelque chose d'autre, agir autrement qu'un humain.

    Cela répond à ta deuxième objection consernant le fait que je veuille mettre tous les êtres humains dans le même sac! Il est vrai que tous les êtres-humains sont ici pensé ensemble et universellement du fait que chacun possède le pouvoir d'agir différemment de ce que la nature ambitionnait pour nous. L'homme moderne a survécu toutes ces années en choisissant de développer sa conscience. Il est parvenu a ouvrir son champ perceptif au-delà de sa simple survie: sa prise de conscience est universelle et en chaque être-humain. Maintenant, quant a dire que chaque être humain est responsable de la dégradation de son écosystème, cela est encore vrai en ce tout le monde est conscient du danger, mais que personne ou peu, ne s'en préoccupent.
    Il me semble que la clef de ce problème reste la conscience: ce qui a extrait l'homme de sa condition naturelle, et ce qui pourra peut-être l'aider, un jour, a sauvé la planète et lui-même à la fois.

    En ce qui conserne la remarque facultative... sâche que Stargate SG1 ne concerne aucunement le désir de vouloir sauver les hommes en les confrontant à leur propre nature; mais que cette référence concerne plutôt celle de "Blue Seed"!

  6. #6
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    Alors on doit vraiment traiter ce probleme avec pessimisme ?

    L'homme mourra t'il obligatoirement de sa propre main ?


    C'est vrai qu'on est mal barrés, mais y a t il encore un espoir de retourner à un état plus, disons, naturel, où nous saurions aller de paire avec la nature qui nous entoure ?


    A t-on déjà atteind le point de non retour ?
    (je parle au niveau de l'homme et de sa conscience, pas au niveau de la degradation de notre planete)

  7. #7
    Cri.B Guest

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    Et la réponse à ces trois questions c'est .....

  8. #8
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    Par défaut celui la par exemple

    y en a des post utiles ici ca fait peur...

  9. #9
    Cri.B Guest

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    pour Arlekin

    Un peu d'indulgence. L'indulgence c'est quoi ?



    Ce peut être essayer de comprendre avant de parler, que certains internautes sur philagora - en l'occurence moi - peuvent avoir des difficultés à comprendre le fonctionnement du site, lorsqu'ils essaient d'intervenir pour la première fois


    Je n'ai pas compter vos mots, il y en a je crois guère plus que les miens.

    Sans rancune et à bientôt, pour des échanges plus longs


    Mary

  10. #10
    KapitalibanK Guest

    Exclamation La nécessité de voir les échecs et les réussites de la Nature...


    Avant de fournir quelques éléments de plus qui ajouteront, je l'espère, de l'eau à ton moulin, j'aurais voulu savoir ce que tu entends par le fait de considérer l'homme comme une "erreur" de la Nature?

    Cette "erreur" est-elle à comprendre dans le sens de l'échec, d'une chose que la Nature a créée et qu'elle s'en mord les doigts aujourd'hui?

    Ou alors l'erreur se traduirait-elle plutôt par une notion de mal fait, dans le sens que l'homme avait une fonction ou une nature autre que celle qu'il a de nos jours, et que la Nature tenterait de "corriger" avec les moyens du bord comme les catastrophes naturelles, maladies,ou encore prédateurs(même s'il font pâle figure maintenant devant nos chasseurs équipés comme des militaires en guerre...)?


    De plus, le fait de montrer que l'homme est une erreur de la Nature, n'est-ce pas une certaine forme d'humanisation de cette dernière, ce qui impliquerait qu'elle ait une conscience de ses actes?

    Or, si je ne m'aventure pas trop dans un domaine qui n'est pas ma spécialité première, la Nature (à noter le "N" du mot) ne peut être consciente de ce qu'elle est et de ce qu'elle fait, sinon on risquerait de dériver sur une possibilité qu'elle soit une entité supérieure qui aurait la main mise sur ce bas monde ainsi que le reste de l'univers, vu qu'en quelque sorte la Nature est universelle (ouh là! je dérive un peu dans la SF, moi...).

    Voilà donc les propos que je tiens au jour d'aujourd'hui et j'attends de toi (ou d'autres, bien entendu) des éléments de réponses qui me permettront de certainement participer à meilleur escient à cette réflexion.

    A bon entendeur, salut!


    P.S.: la prestation de services concernant les débats à vocation philosophique s'élève à : 00 €
    Le règlement s'effectuera par prélèvement sur votre compte.

    (Oups, désolé, dé-formation professionnelle)


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