PCEM1 - Normativité médicale, normativité sociale

[Hana]

J'ai pas encore le programme de SHS de ma fac(le 17 en même temps que les plannings...), mais apparemment les sous parties sont:
_Histoire et épistémologie de la médecine
_santé publique: éthique médicale, santé publique et droit international de l'homme/concepts et outils de santé publique/comportement et santé
_psychologie

Quand j'aurai plus d'infos sur le thème de l'année dans ma fac, je ferai un nouveau topic

[admin-philagora]

Vient de paraître:
La psychologie médicale:

http://www.philagora.net/medecine/

[Hana]

Ils ne m'ont pas donné de programme...juste une sorte d'emploi du temps( ils connaissent pas le tableur dans ma fac...). Mais j'ai mon premier cours de SHS lundi!! Promis je vous raconterai!!

[admin-philagora]

Oui.
A l'occasion demandez comment l'expression "épistémologie de la médecine" est précisée sinon justifiée.
A bientôt
Joseph

[Nemod]

Voilà la bonne question!
Socrate dirait: qu'enseignes-tu toi qui ne sait pas si ce que tu enseignes est simplement possible?
Pourquoi ne pas avouer son ignorance et avouer qu'on enseigne l'histoire de la médecine?
Pourquoi épouser la morgue des anglos saxons qui mettent de l'épistémologie partout?
Si la médecine n'est pas une science mais un art libéral, le pragmatisme actuel court à notre ruine et à son enrichissement.
Si la médecine n'est pas une science cela a-t-il un sens de parler d'épistémologie?

[francois2]

la médecine n'est-elle pas en premier lieu une communication entre "un malade" et un "médecin" avant d'être "une maladie" et un "soin"

De plus n'existe-t-il pas une incertitude dans à tous les niveaux.

Doit-on dire la médecine est un "art" ou une "science".

Le "malade" se resume-t-il qu'à un amas de cellule?

Cordialement

[admin-philagora]

C'est bien dit!
D'où l'importance de la psychologie médicale:
http://www.philagora.net/medecine/psychologie1.php

[francois2]

merci


ce n'était qu'un cri!

Mais ne faut-il pas aussi une philosophie de la médecine et donc de la vie ( donc de la mort ).

Ne faut-il pas des qualités de "coeur" pour faire un bon technicien de la médecine ou un bon délivreur de soin.



cordialement

[admin-philagora]

Il faut crier!

Il me semble que cela exige un peu moins de cet idéalisme qui, en fermant les yeux sur la réalité, suppose que les plus motivés réussiront, car c'est l'idéal qui motive le plus...C'est faire litière de l'intérêt qui , allié à des qualités d'intelligence , permet de réussir. Celui qui veut faire de la médecine une technique de soins et de profit peut très bien réussir...
Rien n'est pourtant fait (par exemple un entretien de motivations ou encore des réunions pour,par des échanges, prendre conscience que le patient ne saurait être traité comme un simple mécanisme ayant besoin d'un réglage...) pour s'assurer que dans les motivations du candidat il y a la valeur de la personne, le désir de prendre en compte cette dimension.
Il faut savoir que la médecine a "échappé" à ce qu'on appelle la révolution psychanalytique.

Or , par exemple , c'est une constante dans les groupes Balint que des médecins confirmés y cherchent à se soigner, au point que certains y voient une cause de l'échec de certains groupes.
Alors ne faut-il pas anticiper ce genre de catastophe dès la premiére année, d'autant plus que la jeunesse supporte bien une révélation sur soi car elle est tournée vers l'avenir. Alors que des adultes con-firmés s'affolent quand ils voient menacer l'homéostasie sur laquelle ils pensent avoir construit leur vie.
Amicalement
Joseph

A ces mandarins qui protestent contre Lacan, je réponds: Bravo, envoyez une participation, si vous pensez qu'il faut l'antidote..Il sera mis en bonne place. Mais je n'ai jamais rien reçu, de ce qu'on m'avait annoncé,comme si c'était la débandade. Il est vrai que toutes les participations à Philagora doivent être bénévoles selon la règle stricte que nous a laissée Michej Henry, avant de nous quitter.

[joma]

Je lis dans un article du monde que les premières années sont terrorisés et (je cite de mémoires) que des crapules de médecins gardent leur pouvoir ou l'assure par LE SILENCE.
Pour ce qui est de certains médecins c'est incontestable: j'en ai connu qui n'écoutaient même pas pas les questionsque je leur posais. Ecoutez les patients dans les salles d'attentes.
Au lieu de terroriser les premières années (enfin ceux qui ne sont pas fils de médecins) il vaudrait mieux décourager ceux qui cherchent le pouvoir et les orienter .
A relire le serment je me demande si le dernier alinéa n'en fait pas aussi le serment de privilégier les médecins et leur famille.
Un exemple: dans une salle d'attente une secrétaire au téléphone transmet un appel.....probable réaction de lapersonne au bout du fil....La secrétaire susurre: c'est le frére du docteur X..
=communication obtenue
Dépéchons-nous de rire.