Peine perdue
l'ennui me guette de son oeil morne
Il approche, je me laisse envahir
Par la noire douleur dont il m'orne
et je m'éteins dans un profond soupir...
Au réveil, une larme, un rien, qui coule
Qui glisse, qui sèche et qui meurt sur ma joue
Comme des perles de rosée qui se roulent
le long des brins d'herbe, des feuilles, et de ma moue
Comme une goutte de sang qui trace sur ma peau
La souffrance et la douleur qui broie mes os
Une larme qui coule, une souffrance amère, rien.