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Discussion: l'identité

  1. #1
    realisme Guest

    Par défaut l'identité

    Est-ce vrai que nous ne pouvons avoir une identité que si nous en excluons toutes les autres?


    Réalisme.

  2. #2
    demos Guest

    Par défaut

    Faut commencer par definir identité et surtout le milieu dans lequel elle s'inscrit.
    En prenant un maximum de recul, on peut dire que tu es donc tu existes et tu as une identité. Au niveau social, dans la mesure ou chacun est unique, chacun a une identité mais a savoir si elle est extraordinaire ou pas, ce differencier en tout points ne me semble pas etre tres constructif.

  3. #3
    l'hybride Guest

    Par défaut

    cela revient a se demander si on ne peut s'affirmer soi-meme qu'a travers un supreme "NON" absolu et universel a l'encontre de tout ce qui represente autre chose que sa propre interiorité subjective,c'est ,je crois , refuser de reconnaitre la validité ou la realité de tout autre identité que la sienne , c'est concevoir le monde selon la dualité moi\autrui ,... bien qu'il soit necessaire d'affirmer sa propre individualité ,c'est a dire son droit a la difference et a la liberté de penser ,cela ne signifie pas qu'il faille forcement se battre contre toute expression d'une autre subjectivité que la notre ou partir en croisade contre "la societé toute entiere ,ce serait contredire ou critiquer dans l'unique but steril et vain de s'opposer,comme le disait DEMOS cela serait peu constructif ,cela ce serait "jouer" a l'anti-conformiste forcené....cette attitude conduirait necessairement a un rejet de la part d"autrui",l'individu en souffrirait et serait ridicule ou plutot absurde puisque que ce n'est que grace a la reconnaissance d'autrui que nous pouvons donner un caractere objectif et par consequent "réel" a nos conceptions.....

  4. #4
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut Dans le silence et l'indifférence du monde les vies se nouent et se dénouent

    Dès la naissance l’influence du monde imprime sa marque sur le petit d’homme.
    Le comportement de ses parents, le pathos de la lignée, l’instant de l’histoire, la culture environnante, les rencontres, les études et toutes les histoires d’une vie vont influencer le développement de l’individu.
    De la naissance à la mort l’individu est modelé par cet incessant dialogue avec le monde au point qu’à la suite de tous ces mélanges, on pourrait dire qu’un individu porte ainsi en lui un morceau du monde et de l’humanité.

    L’individu n’est pas un monolithe.
    Il est en fait composé d’une multitude d’éléments hétérogènes qui sont susceptibles de se posséder les uns les autres.
    Le moi est un système qui relit entre eux des éléments qui prennent alors l’apparence d’une unité. Dans ce travail d’unification il créer un sujet parce qu’il est exclusif c’est à dire qu’il exclu certains éléments de son système.
    Ce qui ne veut pas dire que les éléments rejetés ne sont pas intégrés au niveau de l'inconscient.
    Par la suite le moi évolue au grés des rencontres lorsqu'il choisi d'intégrer ou non de nouveaux éléments.


    Aussi je serai assez tenter de dire que cette idée d’un soi qu’on doit préserver de toutes influences et une illusion totale et gênant l’évolution de l’individu.
    En effet non seulement nous sommes sans cesse remanier par le réel mais sans ce réel qui nous abrite nous n’existerions pas nous sommes une partie indissociable du réel qui nous modèle

    Un peu comme la surface d’un lac lorsqu’une douce pluie…tombe
    Des gouttes semblables à des météorites qui traversent l’infini et certaines des surfaces du réel…
    Ainsi lorsqu’elles rencontrent la surface du lac, des ondes concentriques se créent.
    Chaque onde s’étend à la surface du lac entraînant dans son mouvement en une fine couche de surface agitée, les éléments qui la composent.
    Jusqu'à extinction de celle-ci…
    Dernière modification par Sur le Fleuve 20/07/2004 à 11h52

  5. #5
    realisme Guest

    Par défaut la différence

    L’identité est un processus qui est influencé par plusieurs facteurs et c’est l’interaction de tous ces facteurs qui crée un continuum dans notre personnalité. Sur ce point, le texte de « Sur le Fleuve » est très exhaustif. Cependant, le moment où une personne dit : « Moi je suis Français ou Allemand… » le moment où quelqu’un affirme une caractéristique de son identité, elle rejette les autres qualificatifs. C’est comme si cette personne disait : « Je suis seulement Français, ou seulement Allemand… » du fait même elle sous-entend : « Je ne suis ni Libanais, ni Russe, ni Canadien, ni Colombien… »

    Certaines personnes sont originaires d’un pays et ont immigré dans un pays différent. Alors ils diront : « Je suis Français et Allemand. » Du fait même, ils ont exclu toutes les autres nationalités de leur personnalité.

    De cet exemple, nous pouvons dire que certaines caractéristiques d’une personne, pour qu’elles existent doivent en exclure d’autres.

    Il est à noter que j’ai choisi l’exemple de la nationalité car il est clair. J’aurai très bien pu en choisir un autre, comme la question du sexe : « es-tu homme ou femme ? », ou l’appartenance à un groupe , religieux ou social…

    Certes, l’identité est en perpétuelle évolution, mais le but de cette évolution n’est-il pas de se différencier et d’exclure des caractéristiques que nous ne voulons pas et d’en choisir d’autres que nous préférons… (Je ne sais pas si nous choisissons tout dans notre personnalité, mais en tout cas, on se différencie pour devenir de plus en plus unique.)

  6. #6
    aissani Guest

    Par défaut

    je ne sais plus plus qui disait qu'il fallait un modèle à l'homme pour créer sa propre identité.

    Autrement dit, l'homme se créer de façon purement inconsciente son identité uniquement à travers un exemple , un modèle , un "ce à quoi je ressembler".

    POUR LES MOINS ENTREPRENEURS CELA PEUT ETRE LE père ou la mère ou la grand mère

    autrement dit, l' homme ne serait pas si autour de lui, l'homme n'y été pas
    c'est pour cette raison que les enfants dits "sauvages"( ce que je déteste dire parce que nous , lorsque nous étions à un état similaire au sien, nous convenons de nous appeler " homo sapiens"!) ADOPTENT LES MÊMES CARACTERISTIQUES DES ANIMAUX ENVIRONNANTS.


    EN FAIT, ON POURRAIT MËME DIRE QUE LA NOTION D IDENDITE N'EXISTE PAS...

  7. #7
    Januscream est déconnecté Renégat extatique de l'Acédie Januscream a un avenir glorieux
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    Par défaut Veux tu un bonbon, Pourquoi me le demandez vous puisque vous connaissez ma réponse?

    Le problème de l'identification dans la conception d'une identité revient assez fréquemment. Il est difficile de faire la part des choses entre le plagiat et la construction d'une identité.

    Mais ce problème se résumerait grossièrement à cette question:
    -->Notre identité pré-existe-t-elle à notre existence===> l'essence précède-t-elle l'existence?
    -->Ou alors l'inverse: notre identité n'est-t-elle que la somme de nos actes===> l'existence précède l'essence?
    -->Ou bien au-delà de cette distinction formellement manichéenne, est-ce un peu des deux?

    Il serait enfantin de considérer que se rapporter à des modèles d'IDENTIFICATION est "trahir" sa Nature. Car on ne choisit pas n'importe quel modèle. Notre identité s'affirme précisément dans le choix que l'on effectue.

    Pour autant si ce choix est réalisé selon une certaine orientation personnelle (affective, intellectuelle), serait-ce parce que nous possédons DEJA en nous même la raison de notre choix? Le choix n'est-il qu'un épiphénomène (comme la pensé Nietzsche ou Ribot), n'est-il que le résultat d'une opération mentale (préconsciente voire inconsciente==> arggh c'est trop dur d'employer ce terme ) réalisée antérieurement?

    Ou en se la jouant à la Matrix (scene avec l'oracle dans le reloaded), notre identité n'est-elle pas recelée dans la démarche qui consiste à comprendre pourquoi on a fait ce choix?

  8. #8
    Lesaigneur Guest

    Par défaut

    tu commences par apprendre des choses
    tu te confrontes à un carrefour ton affect ton vécu et ton intellect te font faire un choix
    le résultat de ce choix t'emmene a changer ou conforter les decisions que ton identité a produite
    ton identité se complete un peu, puis vient un autre carrefour

    si on ne prend aucun modele, on part de zero mais on est libre, et perdu
    si on prend un modele on est influencé, soyons critiques dans le choix du modele
    si on construit en comparant plusieur modeles, on construit sa propre identité, elle peut apparaitre comme une copie dans la mesure ou un evenement produit une ou des réactions qui sont reproductibles dans un cas similaire pour quelqu un d'autre et dans la masse, la probabilité d'etre une "copie" n'est pas nul
    la premiere identité n'est pas la notre
    celles qui suivent le deviennent (evidemment je parle d'une identité et des états de celles ci à des stades d'évolution differents)
    on a donc un pannel de choix à faire commun, mais l'ordre d'arrivee de ces choix (si ils arrivent) et les réponses possibles enfin bref une boite de lego avec une infinité de type de pièces dont la diversité croit sans cesse, compatibles entre elles ou non , de toutes les couleurs et pas toujours dispo au moment voulu
    et les modeles, plein de facon d'interpreter un modele

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