J'aimerais soulever un problème inhérent au "philosophe praticien".
Socrate et bien d'autres philosophes nous recommandent vivement de nous détacher de notre singularité, de notre Moi individualisant pour prétendre à une connaissance de l'universel passant par la pensée discursive, celle qui opère par concepts, cette sorte d'intelligence généralisante. N'est-ce pas là le paradoxe du philosophe, en quête d'universalité par la lutte de sa subjectivité car sommes-nous effectivement capables de mettre en oeuvre objectivement une telle pensée affranchie de notre singularité?
Certes les philosophies subjectivistes répondront négativement mais qu'en est il des autres? Et vous, qu'en pensez-vous?