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Discussion: le sens de la vie . . .

  1. #1
    eric.r Guest

    Par défaut le sens de lavie . . .

    salut à tous ,
    en tant que vrai philosophe, j'ai récement découvert ce site je me joins à vos aventures philosophiques . . .
    quel est le sens de la vie ?
    Mourir aujourd'hui ou demain ?
    penser , souffrir , mourir .
    combien de temps dure le temps ?
    Qui sommes nous ?
    Pourquoi vivons nous ?
    Le temps existe il ?
    la pensée est elle nuisible à l'être ?
    etc , pourquoi pourquoi ?

  2. #2
    Date d'inscription
    April 2001
    Localisation
    France -
    Messages
    21 954

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    En tant que vrai philosophe je ne peux que répondre:

    le pourquoi oriente vers la métaphysique, vers la pensée de ce à quoi rien de sensible ne correspond: il serait vain de vouloir trouver une réponse sous forme de connaissance.
    Dans ces conditions nous allons faire se lever une forêt de problèmes et cela transfigurera notre existence en existence humaine.

    Je vous propose les dernières lignes de ma page sur l'Existence.
    http://www.philagora.net/philo-poche/pochexis.php

    "- Que la pensée existe, que l'existence émerge aussi du je pense, que la pensée échoue à penser l'existence, que nous puissions cependant parler de l'existence signifie que l'existence est une donnée, un don qui accompagne l'effort de penser par soi-même, comme une grâce, et qui a besoin d'une reprise pour être comme si l'existence authentique éclairée de conscience avait pour seule origine l'acte de philosopher."

    Bien cordialement
    Joseph

  3. #3
    ipseïte Guest

    Par défaut

    Cher Eric,
    TU soulèves là beaucoup de questions qui habitent l'esprit du philosophe depuis longtemps déjà... Chacune devrait faire l'objet d'une longue réponse mais qui aboutirait certainement à une aporie, l'impasse bien connue des grandes questions philosophiques.
    L'admin a raison: elles relèvent toutes du champ de la métaphysique, le "champ de bataille" ou "l'arène" des philosophes comme le disait Kant.
    Le sens de la vie, pour ma part, ne se réduit pas, fort heureusement, à mourir. Elle est un accomplissement de l'être, une réalisation de soi dans l'intersubjectivité et dans nos actes. Ainsi se forge notre condition humaine en tant qu'être moral. Souffrir physiquement et psychologiquement, oui: les passions (Leidenschaft en allemand> leiden: souffrir) en sont un des nombreux symptômes mais aussi un fabuleux moteur pour l'agir humain comme disait Hume car "rien de grand dans ce monde ne s'est fait sans passion" (Hegel).
    Qui sommes-nous? Un néant à l'égard du tout, un tout à l'égard du néant, un petit rien perdu dans l'immensité du tout mais pas encore déchu car tant que nous sommes, nous ek-sistons, projetés dans notre vie, des êtres en perpétuel devenir... Je fais biensûr référence à la philosophie existentialiste d'un Sartre ou d'un Heidegger.
    Le temps existe-t-il? Kant dirait: non, le temps n'est rien en soi, il n'est que la condition de possibilité des phénomènes que nous appréhendons et qui nous permet d'organiser le divers perçu selon les modalités du temps: succession, simultanéité...

    Tes questions pourraient trouver bon nombre de "réponses", souvent contradictoires mais jamais définitives car tel est le propre de la philosophie en lutte contre le dogmatisme...

  4. #4
    eric.r Guest

    Thumbs up naitre , vivre , vieillir , ... mourir ,renaitre

    bravo ipseïte , je suis ravi de cette réponse ; merci beaucoup .
    Mais que penses tu du monde de sophie ?
    Et qu'en est-il : tenter de comprendre en vain le monde , n'est-ce pas à cela que ressemble l'enfer ?
    Personnelement je suis philosophe à un stade maladif , mais je crains souvent de sombrer dans la folie comme l'a fait nietzshe .
    Est-ce une qualité que de penser ? En tout cas les âmes tourmentées comme moi en souffrent trop .

    Ecce home ?

  5. #5
    ipseïte Guest

    Par défaut

    Cher éric,
    Je suis moi-même une âme tourmentée mais bien plus que d'être la conséquence de l'acte philosophique, je dirais même qu'elle en est la condition. Se poser des questions est douloureux surtout lorsqu'aucune réponse ne vient les ponctuer.
    La philosophie dans un état maladif, je connais bien. J'y songe constamment et c'est bien là le problème: mes proches me disent continuellement que je me complique la vie. Et alors? Vaut-il mieux resté dans notre état de minorité (Kant, Qu'est ce que les Lumières?), d'hétéronomie, avilisés par les préjugés ou bien s'affranchir des idées reçues, rentrer pleinement dans l'acte de majorité en s'autonomisant et adopter un esprit critique digne de ce nom? Personnellement, je crois davantage au second choix ne serait-ce que pour mon Salut.
    Je refuse (du moins je m'évertue à refuser) l'idée que la philosophie ne peut mener qu'au tourment qui selon moi, n'est rien d'autre que la manifestation, le symptôme de l'acte philosophique. Il en est même la Preuve. Le malaise n'est autre que notre prise de conscience d'une réalité dissolue et on ne saurait être philosophe sans souffrir.
    Pour ma part, ma souffrance diminue au fur et à mesure de mes lectures, des cours que je reçois avidement de mes profs de fac et des exercices que l'on nous impose. Tout cela vient organiser selon moi une réalité à la base destructurée. N'es-tu pas d'accord?

  6. #6
    bulletin Guest

    Smile Sujet débattu en ce moment sur le post "Qu'est ce qu'un philosophe"

    C'est tiré de la page 29 de "qu'est ce qu'un philosophe", nous débattons déjà en partie sur le sens de l'existence. Et donc j'aimerai voir d'autre réaction puisque Eric en parle :

    "D'ou vient ce "pourquoi l'existence?" si ce n'est d'un schéma logique de notre cerveau. Ce pourquoi implique une cause et une conséquence, c'est a dire l'existence d'une dimension temporelle, hors on trouve ici un léger problème, si l'on accepte que le temps tel que nous le définissons a une origine, se demander ce qu'il y avait avant ne revet aucun sens, autrement dit dans des conditions où le temps n'existe pas le Pourquoi (qui implique cause et conséquence) n'existe pas.
    Donc le sens que cherche l'homme en vain est dut au fait qu'il est depuis toujours été baigné dans une dimension temporel.
    Le fait de penser qu'il y ait un sens à l'existence serait donc un mirage du au fait que depuis toujours nous observons des événements logiques avec un sens.
    Ce serait une sorte d' illusion naissant de la nature imparfaite et subjective de notre cerveau.
    Exemple: Comment un homme vivant dans 3 dimensions spatiales pourrait apprehender et imaginer une 4eme dimension spatiale?
    Ou encore pour reprendre l'exemple d'Aloui, qqun qui ne connait que le rouge comme couleur peut il imaginer le vert?"

    Rajout (p.32): "Les questions: "Dans quel but, dans quel sens, Pourquoi existons nous?" sont invalides car elles préssuposent l'utilisation d'une logique temporelle (cause, conséquence) or cette logique temporelle n'a rien d'absolue contrairement à ce que notre cerveau nous force à croire en validant automatiquement la question Pourquoi existons nous? en la rendant instinctivement logique."

    Voila je stoppe là ... si ca vous interesse, et que vous voulez en savoir plus sur ce point de vue... vous avez p.31 du sujet "Qu'est ce qu'un philosophe" un post intitulé : "Le temps imbriqué dans notre perception logique "qui tente de justifier cette vision du sens de l'existence.
    Dernière modification par bulletin 01/06/2004 à 18h40

  7. #7
    eric.r Guest

    Par défaut oubliez ce que vous êtes

    salut à tous , je crois que je vais de ce pas vous rejoindre sur le forum des philosophes . . .
    Je ne saurai jamais qui je suis , et je sombrerai avant de le savoir
    Nous ne sommes sans doûte rien , le corps ne doit pas exister
    maladie , penser : triste idée , cadeau empoisonnée .
    Sur ce fond de pessimisme en pensant à la guerre et au peu d'éspoir que je laisse à l'humanité ; je vous laisse .après tout je n'ai peu être pas su tité les leçons de 3000 ans ; tant pis , le sort en est jeté . La fin du monde approche , desproges est mort depuis longtemps .
    eric

  8. #8
    Gian Guest

    Par défaut

    "Eric, je crois que tu as 24 ans et que tu es célibataire. A cet âge, et lorsqu'on veut comprendre avant de perdre une partie de son âme dans une aventure amoureuse, on devient effectivement philosophe.

    Si on décide comme la majorité de suivre la voie animale de l'amour, le corps (et l'être) est tellement satisfait qu'il ne se pose plus de questions. Il procrée certes mais il mourra idiot. C'est la destinée de 99,99% de la population."

    Non, rien, je voulais juste le remettre en tête de page ... c'est tellement plein de bon sens !!!!

  9. #9
    Gian Guest

    Par défaut

    Je plaisantais ...


    Toi, en tout cas, Aloui, tu as l'air satisfaite de tes théories ...

  10. #10
    eric.r Guest

    Par défaut

    mon frère , j'ai bien de la compassion pour les idées que tu ne saisis plus . Tu crois que l'experience te rend plus ... mais plus quoi ? Nous pensons tous un point c'est tout .
    Ouvre toi plus au monde , et tu verras que ce n'est qu'en devenant libre que ton savoir sera utile . Mais que sais-tu de plus ou moins que nous ?
    Tout ce que nous savons est que nous ne savons rien . . .

    tu n'as pas saisi le but de ce site , c'est un forum , un débat à but comunicatif et non un monologue de moi je !!!

    O.K ? je pense avoir été clair non ?

    le but de la pensée n'est pas de juger ainsi ...

    Je n'ai pas 24 ans , je ne suis pas célibataire . . .
    êtes vous philosophes ou bien seulement interprétez vous seulement des idées , ce n'est pas vraiment la même chose petits joueurs d'analystes . Je vous laisse , mais je vous en veux pas tant que ça après tout vous prônez simplement votre savoir ; mais je sais que Boudha avait raison , pas vous .

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