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Discussion: Contre le pessimisme

  1. #51
    Augustin Guest

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    Provient du message de Gian
    Augustin,

    Il me semble qu'extraire l'auto-détermination d'un individu à l'enchainement des lois causales du monde physiques n'exclut en rien le fait que cette auto-détermination contiennent une part de déterminisme.
    Mais la définition du déterminisme naturel contient une part de hasard possible: une série causale qui entre en interaction avec une autre série causale peut produire du hasard. un homme se promène dans la rue. un pot de fleur tombe du rebord d'une fenêtre. l'homme prend le pot de fleur su rle tête et meurt ! ( d'ailleurs, une telle fin targique était-elle nécessaire ?) Ce qui a amené l'homme sous ce rebord de fenêtre appartient à un enchaînement causal: l'homme passe dans cette rue parce qu'il va travailler etc ... / le pot de fleur qui tombe appartient aussi à un enchainement causal : ce con de chat qui n'a rien à foutre de ses journées, à part se faire dorer la pilule ... et qui en plus de ça est maladroit ! mais le fait que ces deux séries causales se « croisent » n’est pas lui même inscrit dans une série causale, et appartient donc au hasard. D’ou ma question : déterminisme et hasard ne sont – elles pas deux notions qui doivent cohabiter ? Un certain réalisme n’impose-t-il pas de prendre en compte ces diverses définitions du hasard et du déterminisme, comme présent jusque dans notre libre arbitre ?
    je crois que c'est une question de conviction voire de foi. mais je pense que la question principale ne consiste pas à savoir si déterminisme et hasard cohabitent au sein du mécanisme du libre-arbitre, mais bien plutôt si les notions de libre-arbitre et de hasard ont un sens. car en tous les cas, il est clair qu'il existe une part de déterminisme, jusque dans la façon dont notre cerveau fonctionne. après savoir s'il faut l'englober ou non dans le concept de libre-arbitre, j'aurais envie de dire : peu importe…

    personnellement, je crois en la nécessité de la Nature. le terme de déterminisme est peut-être inapproprié, en tous les cas il exprime une vérité proche à mes yeux : celle de destinée.
    J'aurais donc une vision proche de celle du démon de Laplace. Donc quand tu fais référence à deux enchainements causals qui se "rencontrent" et qui créent un hasard, moi je vois ces deux enchainements comme les mailles d'un même filet. Dans cette vision, le monde entier est enchainement causal, à petite ou grande échelle. Je comprends que cette vision soit "inacceptable" pour certains, mais je crois qu'il faut arriver à le voir sous un certain angle pour que cela devienne tout à fait logique et évident.

  2. #52
    Gian Guest

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    En fait, si je comprend bien, une question que l'on peut se poser est alors de savoir si je peux agir par pur hasard, en minimisant au plus les déterminations "extérieures".

    Mais le fait même de prendre le parti d'agir par pur hasard, de façon totalement contingente, n'est -ce pas déjà une détermination ... est-ce seulement possible ?

  3. #53
    Gian Guest

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    "mais il est vrai qu'il est difficile d'exprimer des concepts dès lors que l'on ne possède pas le vocabulaire approprié."

    tu veux dire vocabulaire scientifique ?

  4. #54
    Augustin Guest

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    oui tt à fait. disons que je raisonne par "intuitions" mais ces intuitions doivent sûrement correspondre à une réalité scientifique mieux définie, + claire et explicite.

  5. #55
    lusa Guest

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    Même si Nietzsche ne croit pas à une morale avec un grand "M" il n'exclut pas toute la morale!
    Pour moi aussi ce qui m'intéresse en premier n'est pas le fondement philosophique, la Morale, mais de savoir si l'homme est "un animal moral"! Pour moi Kant avec l'impératif categorique va déjà trés loin. Je crois qu'on est déja moral quand on a de la peine pour quelqu'un. Se poser la question de l'universalité de ses actes comme fait Kant est une etape ultérieur, ça à avoir avec le "devoir être" et ce qui m'intéresse en premier c'est "ce qu'on est".

  6. #56
    igla Guest

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    Le pessimisme permet d'aller plus loin que l'optimisme. Le pessimiste dépasse l'optimiste béat car la vie n'est pas rose et il le dit. C'est grâce aux pessimistes que les choses avancent. Sinon, "tout est bien et tout va bien!!!" Le passage de l'optimisme au pessimisme s'explique peut-être dans le passage de l'enfance à l'âge adulte.
    En tout cas, il ne s'agit d'être contre le pessimisme! à quoi rimerait une société d'éternels optimistes tous admiratifs de leur situation?
    Rien ne va, le savoir étouffe, l'esprit humain périclite, à quoi bon?... "A quoi bon... " devrait être le soupir de tous les pessimistes. Ne souffre-t-on pas plus que l'on se réjouit? Peut-être faut-il sortir du monde de la pensée pour être optimiste... Mais quand on y rentre que dire de plus que tout est éphémère et absurde?
    La vie, cet éternel soupir... et c'est précisément cela qui rend la vie meilleure! n'y a t'il pas une certaine satisfaction à tout nier? la vie n'étant qu'un jeu de scène, s'enfermer dans le rôle du pessimiste rend la vie plus attractive, car au fond, personne n'est à 100% pessimiste. Jouer ce rôle c'est aussi sourire intérieurement...

  7. #57
    bulletin Guest

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    (Alors la on va te sortitr un truc assez marrant tu verras... le bon pessimisme, le mauvais pessimisme, le bon optimisme et le mauvais optimisme... je laisse la parole aux défendeurx de cette merveilleuse théorie qui mériterait quelques néologismes )

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