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Discussion: élodée

  1. #1
    claire62 Guest

    Par défaut élodée

    Avez vous déja réalisé des tpe sur les élodées et en particulier sur leur croissance ?

    Merci d'avance.

  2. #2
    josé luis Guest

    Par défaut

    Les élodées du Canada et de Nuttall ont un taux de croissance important dans des milieux enrichis en nitrates et en ammonium
    ...
    Appelé également "Peste d'eau"en Argentine, cette plante préfère une eau au PH légèrement alcalin et une température avoisinant les 22-24'c. Ses feuilles tendres peuvent êtres consommées par les poissons. L'élodée peut être flottante. Certaines élodées dont la tête émergent de l'eau et dont l'éclairage est intense, peuvent produire de jolies fleurs blanche. *(D2) avec ou sans ajout de Co2.


    C’est vers 1835 que l’élodée du Canada (Elodea canadensis) fut accidentellement introduite en Europe; en Irlande (1836), en Angleterre (1842), en France et en Belgique (1845). Rapidement, elle a envahi l’ensemble des eaux douces d’une grande partie du continent.
    L’élodée de Nuttall (Elodea Nuttallii) est apparue en Belgique (1939), puis en Hollande et en Allemagne (1941). Enfin, elle s’est répandu partout. Elle a d’ailleurs tendance à supplanter l’élodée du Canada. Les deux espèces sont considérées comme naturalisées en Europe.

    L’élodée se présente comme une plante de couleur vert foncé, de taille moyenne. Elle se reconnaît à ses feuilles longues de 1cm environ groupées par trois. L’élodée forme des tapis vert sombre dans les eaux stagnantes ou peu courantes. Les fleurs sont rares et uniquement femelles. La plante se multiplie essentiellement par bouturage. L’élodée de Nuttall possède des feuilles plus étroites et terminées en pointe.
    Les deux espèces colonisent les eaux lentes, riches en calcaires, tempérées, relativement chargées en sels dissous.

    Les équipes des universités de Strasbourg et de Metz (1) ont étudié la répartition des deux espèces dans les eaux de la plaine d’Alsace et dans les rivières vosgiennes. Il en ressort que l’élodée du Canada se rencontre dans les eaux courantes ou stagnantes, peu profondes et relativement fraîches alors que l’élodée de Nuttall semble préférer les eaux calmes et plus tempérées, jusqu’à 3 mètres de profondeur. Les substrats ne semblent pas influencer l’implantation des végétaux.
    La minéralisation influence directement la répartition des plantes. Les deux élodées ont été observées dans des eaux peu minéralisées des Vosges et aussi celles, bien plus riches, d’Alsace. E. canadensis se développe dans les eaux peu polluées (mésotrophes essentiellement) alors que E. nuttallii se trouve dans les eaux très enrichies (eutrophes).

    L’apparition des végétaux s’est effectuée selon plusieurs phases :
    - fixation des premiers sujets,
    - phase d’expansion qui se termine par une occupation maximale,
    - apparition de phénomènes de compétition, phase de régression jusqu’à un certain équilibre.
    Ces diverses étapes ne peuvent se succéder que dans un milieu dont les caractéristiques correspondent aux besoins des plantes (température, courant, minéralisation). Il faut noter que l’élodée de Nuttall a tendance à supplanter sa cousine (surtout dans les milieux les plus riches) et au passage d’autres espèces végétales (mais elle demeure en phase d’expansion). L’élodée de Nuttall parvient à fixer l’azote ammoniacal, ce qui se confirme par sa présence dominante à proximité des rejets des stations d’épuration. Ces plantes semblent susceptibles de jouer un rôle dans l’épuration des eaux lors des phases de croissance. Mais, en dehors de ces périodes, il faudrait récolter les végétaux pour que leur rôle soit réel.



    Une étude faite dans dans 73 lacs danois : la diversité moyenne des espèces par lac n'était que de 4,5 dans les lacs acides de faible alcalinité, mais de 12,3 dans les lacs de forte alcalinité, en raison de la forte présence d'élodées

    En ce qui concerne l'élodée il faut distinguer plusieurs espèces il y a d'abord l'élodée du Canada qui effectivement après une colonisation rapide et importante a trouvé sa place dans nos écosystèmes.

    Il y a également une autre élodée Egeria densa (Elodée dense) qui est également exogène et qui par contre est en pleine expansion.
    Cette espèce pose déjà des problèmes d' envahissement dans le sud ouest.
    Sa caractéristique majeure au niveau écologique, c'est qu'elle se développe sans problèmes même dans les zones ombragées. Au marais d'Orx avec l'envahissement TOTAL de certains canaux en deux ou trois saisons.

  3. #3
    claire62 Guest

    Par défaut

    Merci de votre réponse.
    Je travaille sur l'élodée du Canada et en particulier sur sa croissance en milieu phosphaté.
    Cordialement

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