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Discussion: La révolte diminue-t-elle avec l'âge ?

  1. #11
    CANDIE Guest

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    Les anticonformistes auxquels j’appartiens sont souvent révoltés car ils ne se plient pas aux pensées de groupes. Les libres penseurs font parti de ceux là.
    D’ailleurs ce sont eux qui ont fait beaucoup de réformes et les autres plus malléables suivent sans se poser trop de questions. La révolte est une histoire de lucidité et de sensibilité et peut-être que pour certains à force de prendre des baffes, avec l’âge, on les sent moins. Il se peut aussi que la sagesse se soit installée permettant de relativiser et de dédramatiser, mais peu de personnes parviennent à cela.
    La révolte si elle est présente chez les jeunes, je pense qu’elle augmente jusqu’à la maturité car on devient de moins en moins naïf et on comprend mieux les manipulations sournoises de notre société qui nous avaient échappé, on devient aussi beaucoup plus psychologue et on démasque plus facilement les tricheurs, les faux amis etc. d’où les amères déceptions révoltantes.
    Après peut-être que l’on se bat moins car les forces déclinent et on cherche plus à profiter du peu de temps qui reste. Les gens qui s’emportent sont sujets aux infarctus et la famille est là pour les rappeler à l’ordre.

  2. #12
    Gian Guest

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    Est-ce que tu entends que la révolte est en soi un mouvement positif ?

    "Les anticonformistes auxquels j’appartiens sont souvent révoltés car ils ne se plient pas aux pensées de groupes."

    Si je voulais jouer au con, je reléverais le non sens de ta phrase:

    " les anti-conformistes aux quels j'appartiens " --> là, tu définis bien un groupe : tu appartiens à un groupe: celui des anti-conformistes ...

    " sont souvent révoltés car ils ne se plient pas aux pensées de groupes." ---> Ahh !! le groupe qui ne se plie pas à la pensée d'un groupe ...

    J'ai du mal à comprendre ... est-ce :

    - "On est bien ensembles parce qu'on est jamais d'accords"
    ou
    - " On est tous d'accords sur le fait de ne jamais être d'accords"

  3. #13
    CANDIE Guest

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    Elle est très facile !
    L’anticonformisme n’est pas un groupe comme par exemple les ados qui croient se différencier en s’habillant tous pareils ou en écoutant une musique spéciale non commerciale mais commune à eux. J’entends par anticonformisme une pensée personnelle et le besoin de comprendre si telle ou telle loi, idée… est juste et à lieu d’être. Il ne s’agit pas d’appartenir au groupe qui s’oppose juste pour s’opposer en masse. 2 anticonformistes peuvent n’avoir aucune idée en commun.
    Pour simplifier, en psychologie, il y a des gens qui adoptent les idées en place et sont bien dans leur peau ainsi car ils font confiance à l’ordre établi, cela les rassure. Ils sont moins sensibles, ce sont plutôt les extravertis.
    Et puis, il y a ceux qui plus sensibles n’acceptent pas certaines choses et se révoltent. Ils sont plus tourmentés, ils réfléchissent aussi beaucoup et ont leurs idées bien à eux. On les rencontre plutôt chez les introvertis.
    Maintenant, si tu veux jouer au con, on peut tout mettre dans un groupe, le groupe de ceux qui ne se soumettent pas même si les préoccupations des uns et des autres sont très différentes. L’anticonformiste n’appartient pas à un groupe, il est isolé, on ne peut quand même pas trouver un nom différent pour chacun d’eux. Ne me dit pas que tu n’avais pas compris, tu voulais juste me mettre en boîte.

  4. #14
    CANDIE Guest

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    Est-ce que tu entends que la révolte est en soi un mouvement positif ?

    J’oubliais, sans révolte nous ne serions qu’un troupeau facile à gouverner et à manipuler. Les dictateurs ou autres politiques ou religieux ou gros industriels… n’auraient aucun mal à tout diriger. Déjà que c’est pas mal le cas.
    Heureusement qu’il y a des gens pour s’opposer à ce qui n’est pas juste ou incohérent ou…, sans cela rien ne bougerait et on ne pourrait pas évoluer. Donc oui la révolte est en soi un mouvement positif à condition qu’elle soit bien fondée. Il ne s’agit pas de foutre la ***** mais d’aller vers un mieux vivre, nuance.

  5. #15
    Date d'inscription
    December 2003
    Messages
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    Il n'y a pas d'anti conformisme car il n'y a pas de conformisme ; on touche au problème de la masse que l'on a déjà soulevé. Qui peut dire vraiment qu'il appartient à un groupe? Comment se définit un groupe? Un style de vêtement? de musique? une croyance? Le simple de fait de se révolter?
    Ces choses là sont courantes pour tout le monde dans la société occidentale : tout le monde s'habille, écoute de la musique ( ou pas mais il y a sûrement aussi un groupe des gens qui n'aiment pas la musique!!), tout le monde croit ( ou pas, une fois de plus.) etc..

    Ce que je tente de dire, c'est que les manières de vivre sa vie ne sont pas extensibles à volonté : chacun appartient à un groupe mais étant donné que l'on peut définir une appartenance pour chaque chose de la vie quotidienne ( vêtements, langage etc..), on appartient tous à des groupes différents et multiples donc à aucun particulièrement..
    En ce qui concerne l'anticomformisme tel que le définit Candie, aussi séduisante que parait cette définition, il me semble qu'elle repose sur le fait que la pensée ne serait propre et accessible à un petit nombre de gens, le reste restant alors comformiste. On en revient à l'idée dont se glorifient certains : le fait de pensée est une qualité d'un petit nombre, d'une élite qui s'élève au dessus de la masse ; Répugnant à considérer comme je l'ai expliqué dans le sujet "la masse existe-t-elle?" que la masse existe, je ne peux tolérer que ce soit vrai ;
    Bref, les anticomformistes sont uniques... comme tout le monde!

  6. #16
    CANDIE Guest

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    Je te suis tout à fait dans ton raisonnement s’il n’y a pas de gens anticonformistes et conformistes, il y a des gens qui font preuve d’anticonformisme et d’autres de conformisme. Par exemple dans ton explication tu fais preuve de conformisme, tu appartiens au groupe qui adopte cette même vision.
    Maintenant, ce que tu ne peux admettre comme vrai, force est de constater qu’il y a des gens qui se situent au-dessus du lot. C’est regrettable je suis bien d’accord et j’aimerais qu’il en soit autrement mais reconnaissons qu’il est plus facile d’en influencer certains que d’autres. Les gens influençables font confiance souvent par manque d’esprit critique. Si les gens se posaient plus de questions, il y aurait sûrement moins de guerres, moins de phénomènes de mode…
    Les choses sont ce qu'elles sont, on peut débattre indéfiniment, nos idéaux n'y changeront rien.

  7. #17
    bulletin Guest

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    N'existe t il pas differents niveaux de conscience?

  8. #18
    Date d'inscription
    December 2003
    Messages
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    CANDIE : Je suis tout à fait d'accord : il existe des gens influençables et il est nécessaire de leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes et à ne pas dépendre d'autrui pour se forger une opinion.

    "Par exemple dans ton explication tu fais preuve de conformisme, tu appartiens au groupe qui adopte cette même vision. "

    Tout à fait mais cela pourrait tout aussi bien être considéré comme de l'anti-conformisme et tu pourrais tout aussi bien faire preuve de conformisme... Voilà pourquoi cette notion en elle-même me parait stupide car elle se retourne et se manipule aisément, un peu sur le thème de la poule et l'oeuf.
    A cet égard, parler de gens influençables me parait plus approprié.

    Fibule : Comment le savoir?

  9. #19
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut La masse à la masse

    Lorsqu’on observe un nid de fourmis, au départ on perçoit un grouillement désorganisé.
    Si on porte l’attention sur un groupe en train de transporter une proie trop grosse pour qu’une seule ou même deux fourmis en viennent à bout, on a l’impression d’un grand désordre. Chaque fourmis semble tirer ou pousser dans une direction aléatoire, certaines s’arrêtent de participer pour faire un tour, d’autre ce joignent au groupe d’une manière tout aussi inexplicable…
    Et pourtant au bout d’un temps plus ou moins long, la charge finit par disparaître dans le nid.
    Pour l’humanité, pour un pays, pour une génération il semble en être de même.
    C'est-à-dire que le groupe est bien sur parcouru de personnalité particulière, mais grâce à leur participation et au contact entre ces individualités, il se dégage une attitude générale du groupe, un mouvement, un progression vers l'avenir qui finit par être typique du groupe examiné.
    C’est pourquoi il me semble que l’idée de masse est justifiée une première fois.

    Un groupe peut être subdivisé en sous-groupes qui ont une vie propre et aussi antagoniste aux autres groupes.
    Le choix d’un individu envers un groupe ou un autre est déterminé par la psychologie de la personne.
    Le choix concerne aussi les goûts, les options philosophiques, la gamme des rôle et bribes de personnage de composition utilisé pour se comporter, assumer des choix face aux autres.
    Le caractère, la couleur de la révolte qui anime la personne, son niveau culturel et social, sa relation à l’échec vont déterminer la complexité de la personnalité.
    Plus la personnalité sera complexe et donc riche en éléments différents plus elle sera rare…
    Aussi on voit pour la deuxième fois que non seulement la masse existe mais que ceux qui d’une certaine manière y échappent sont rares.

    Ceci m’amène à envisager un troisième aspect de ce problème de la masse, de l’identité et de la singularité.
    L’être humain est entre autre un animal social.
    Il ne peut prospérer qu’au sein d’un groupe de reconnaissance et en ayant une fonction sociale.
    Sa sérénité, voir ses espoirs d’accouplement et de reproduction résident dans cette situation relative à ces deux éléments.
    S’il se singularise trop ou trop longtemps, il devient alors difficile de partager quoi que ce soit avec les contemporain de son groupe et très vite l’individu se trouve éjecter du centre protecteur de la communauté ainsi il devient impossible de survivre correctement et très vite on est confronté à la folie.
    Ainsi si la révolte est utile au mouvement qualitatif de singularité, d’exigence qui débouche sur un plus haut niveau de la qualité de l’être en question.
    Elle peut, passé un certain stade avoir un effet déplorable sur la situation vital de l’humain.

    Il nous faut un langage commun (et donc des expériences communes) avec nos frères si nous voulons surfer sur leur considération pour survivre.
    Par ambition au niveau de la qualité de perception, de conception, d’expression et d’une manière général de la vie, il faut faire l’expérience de la singularité qui malheureusement n’existe que dans la complexité et l’enrichissement des éléments composant la personnalité.
    Et là c’est bien la révolte qui est l’énergie motrice.

    Oui la masse existe et qu'il est difficile et dangereux de s'en extraire
    Dernière modification par Sur le Fleuve 07/05/2004 à 20h28

  10. #20
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut Aie

    Le probleme rencontre dans l'affirmation de la singularite c'est que tous les constituants de celle-ci sont collectifs...

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