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Discussion: Qu'est-ce que lire ? A quoi servent les livres ....

  1. #1
    preppi Guest

    Question Qu'est-ce que lire ? A quoi servent les livres ....

    A quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité ?

    Quelqu'un aurait-il des idées pour cette dissert? Merci

  2. #2
    kulgan Guest

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    Salut julia Héhé vive les lettres et vive Lily !

  3. #3
    mamienova Guest

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    HENRY MILLER

    Ecrivain américain
    Né en 1891
    Décédé en 1980

    SES CITATIONS

    A quoi servent les livres s’ils ne ramènent pas vers la vie, s’ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d’avidité ?

    Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel.

    La joie est pareille à un fleuve : rien n'arrête son cours.


    Extrait de Lire ou ne pas lire

    Henry Miller mordait dans la vie avec une sorte de férocité joyeuse. C’est cette même férocité joyeuse qu’il exprimait parfois devant cette fêlure imprévue, cette secousse sismique qui peut définir la folie. Certes, il connait des états dépressifs et un curieux cauchamar répétitif où il se voit devenir fou.

    " La psychanalyse , c’est une autre histoire" aimait à dire Miller. L’interêt qu’il lui porta se modifia au long des années et semble ressortir à une sorte d’amour-haine. Miller, comme nombre d’écrivains, à commencer par Breton, a longtemps noté ses rêves : " J’ai, du reste, toujours ces notes dans ma bibliothèque, et à partir de ces carnets j’ai écrit Into the Night life".
    Dans entretiens de Paris avec G. Belmont, Miller se durcit : " D’abord je vais vous dire une chose : je n’aime pas particulièrement les psychanalystes, même les plus grands. Jung, par exemple, est, pour moi, un em*****ur. Je le respecte en un sens pour ses explorations; il a eu des idées brillantes, mais il est imbuvable et d’une lourdeur! Freud : j’ai lu tout ce que j’ai pu de lui, dans ma jeunesse, et j’ai été emballé. Mais aujourd’hui tout cela ne veut plus rien dire pour moi. A mon avis, il nous a flanqué bel et bien de nouveaux fardeaux sur le dos et sur la conscience. Il a libéré d’un côté et accablé de l’autre. Ca boite...".

    Miller était l’homme de toutes les contradictions. Le génie éveilleur et le génie destructeur cohabitaient en lui, ce qui ne pouvait manquer d’impressionner tous ceux qu’il a rencontré.
    Durrell a reconnu Miller, voilà ce qu’il en dit : " Miller a choisi de faire honte au Diable et de proclamer la vérité. Son oeuvre est une des quêtes les plus riches et les plus consistantes en ce domaine depuis Jean-Jacques Rousseau. Parfois, la conséquence en est choquante, terrifiante. Mais la vérité n’a-t-elle pas toujours été oracle incandescent plutôt que bêlement ou plainte? Tout cela n’est parfois pas très beau. Mais ainsi va la vraie vie... cela nous pénètre jusqu’aux os".



    Sa peinture était son jardin secret. Il peignait sans idée préconçue, sortant ses brosses " pour voir ce qui allait arriver", c’est-à-dire surgir inopinément sur la feuille. Chez Miller, au contraire, un gouffre sépare l’écrivain de l’aquarelliste : quelle correspondance établir entre la "jungle" de ses romans où les mots, pour reprendre une expression d’Anaïs Nin, sont "efficaces comme des bombes et frappent comme des cognées" et ses aquarelles sans danger, ironiques ou puériles, où rien ne tonitrue, ni même n’élève la voix ?

    Tout en nourissant secrètement l’espoir d’être reconnu dans sa vocation seconde par ceux dont la peinture était l’activité première, Miller ne se faisait guère d’illusion sur sa capacité de maîtriser le métier. Ses aveux sur ce point sont, aussi bien, d’une remarquable et constante modestie. " J’étais capable, écrit-il dans Peindre, c’est aimer à nouveau- en évoquant ses débuts dans la classe de dessin de son lycée- de dessiner un vase, encore moins une feuille ou une fleur, et pour la table sur laquelle le vase est posé, seul un acrobate aurait pu hasarder un pied sur celle que j’étais en mesure de dessiner".
    Les premiers essais de Miller à l’aquarelle remontent à 1928, ce mode de peinture s’explique aisément; en effet il peut retoucher immédiatement, donc se repentir, "irisation" de la couleur, amour du papier. Il joue habilement avec l’ocre jaune et ses variantes jusqu’au rouge. " L’aquarelle capte le flux et l’essence, le goût et le parfum de la substance". Ses affections en matière de peinture se reportent sur Chagall, Kandinsky, Utrillo, Picasso ou Dubuffet : son émerveillement aura pris toutes les formes.


  4. #4
    Date d'inscription
    April 2001
    Messages
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    Aide exceptionnelle d'un professeur de Lettres:
    Qu'est-ce que lire?

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