J'ai été intéressée par l'irruption de dieu dans le discours. Pascal est de retour. Mais je ressens aussi une grande souffrance.

Pour en revenir à Pascal, comme lui aussi était en recherche, il fait le pari que dieu existe. L"avantage de l'existence de Dieu est d'avoir un interlocuteur dans nos recherches. Je ne veux pas choquer mais je dirai qu'il correspond (à mes yeux) au zéro des mathématiciens. C'est une hypothèse trés enrichissante. Je ne l'imagine pas comme le conçoit Rachida vengeur, destructeur, mais au contraire très tendre et très doux, infiniment aimant.

Je crois(attention c'est une croyance)que notre désir de dieu est fonction de notre désir de domination. Les religions ont toujours voulues dominer et gérer. Les hommes ne conçoivent pas un territoire sans gouvernement, ce qui interesse l'homme c'est le pouvoir. Or le pouvoir est violent quelque soit sa forme(même institutionnelle), parce qu'il vient de la source juge-et-partie. J'avais remarqué que tous les religieux sans exception parlent de "pureté". C'est obsessionnel chez eux. A mon avis parce qu'ils ne veulent pas découvrir que leur source à eux est juge-et-partie. Car le dieu des religions est projection de notre égo, de notre désir de puissance. J'ai été frappée par la compréhension des femmes au ministère de Jésus et par l'absence des femmes(il y a une trentaine d'année) dans les religions sémitiques et je me souviens avoir pensé que les religions sémitiques avaient compris que les femmes étaient infiniment plus douées et ouvertes au spirituel que les hommes.

Rachida fait mention que c'est nous-mêmes qui nous nous jugeons. Je confirme. Et il se pourrait bien que ce soit le jugement que nous portons sur nous-mêmes qui nous fasse passer par l'apocalypse.
En imaginant "le jugement dernier" je me suis demandée quelle question me serait posée, et ce qui m'est arrivée à l'esprit fut la question "qu'as-tu fait de ton frère?" Rachida parle des ravages sur les plus faibles et je lui donne raison. Oui, depuis que cette terre tourne j'ai l'impression que ce n'est que détresse, déréliction, mépris, violence...et hier je pensais à ouvrir sur le site Philagora un sujet de discussion sur "la souffrance" C'est (à mon avis) un thème majeur parce que lorsque j'ai cherché en biblitohèque je n'ai trouvé que psychothérapies ou catéchisme catholique. Zut alors, nous souffrons et nous serions alors considérés comme malade ou pécheur? La souffrance est un sujet majeur pour certainement 5 milliards d'individus...il serait peut-être temps de s'ouvrir à la réalité!

Rachida, ouvre la discussion s'il-te-plaît.