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Discussion: I'm singing in the rain

  1. #1
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut I'm singing in the rain

    Puisque c'est aujourd'hui la première pluie de la saison.
    Enfin! Il commencait à faire chaud... J'y revient

    Les jours de pluie, la lumière est comme le métal du sabre.
    Froide et argentée
    Comme le sabre, elle coupe la couleur du temps qui passe.
    Sous le chatoiement d’un ciel déchiré de nuages,
    Ce sont les instants de nos vies qui se séparent et s’éparpillent
    Dans une attente qui ne trouve plus son futur.

  2. #2
    baruchette Guest

    Par défaut

    wouah !
    la chance !

    chez moi, il pleut souvent, personne n'attend les nuages avec impatience..

    comment c'est vivre à Ho Chi Minh ville ?
    est ce que l'endroit importe sur la pensée et la vie ?
    est ce qu'on respire sous le même ciel ?

  3. #3
    Sur le Fleuve Guest

    Smile

    J’avais bien déjà quelques descriptions déjà toutes prêtes.
    Malheureusement mon disque a expiré, le deuxième en 4 ans…
    Ici ils ne vivent pas vieux…
    Justement trop d’humidité.
    Trop de soleil, trop de chaleur, trop de lumière.
    Alors ici on marche à l’ombre.
    Et parfois lorsqu’on sort dans la rue on trouve qu’aujourd’hui ils ont mis le chauffage un peu fort.
    Ici il n’y a que deux saisons, la saison sèche (la plus fraîche) et la saison des pluies (la plus chaude …)
    Ainsi en octobre, novembre on voit avec un grand soulagement les pluies s’espacées pour finalement disparaître.
    Le ciel devient à nouveau bleu, et puis doucement et pour 2 mois les nuits se rafraîchissent.
    Ensuite le ciel blanchit de chaleur et degré par degré ont arrive à 38° en av ril et là on attend la pluie qui tous les jours rafraîchit l’atmosphère. Et comme tout le monde roule en deux roues, on a souvent les pieds mouillés.
    Je ne sais pas si le ciel est le même partout, en cas ce qui change la pensée c’est surtout d’être confronté à une culture radicalement differente.
    En fait lorsqu’on vient de France on perçoit peu les variations du climat.
    On s’installe ainsi dans un temps toujours identique à lui-même, jamais rude, toujours doux.
    Alors ont fini par oublier la réalité de la mort qui plane sur les destins.
    Et puis le temps passe sans aspérités et du coup il passe vite très vite, sans laisser de traces.
    Dernière modification par Sur le Fleuve 11/04/2004 à 11h17

  4. #4
    Sur le Fleuve Guest

    Par défaut

    Samedi je pensais à toi.
    Une pluie tropicale courrait par vague sur l’asphalte.
    Bientôt la rue s’est nimbée d’argent.
    Les motocyclistes se cachaient sous des capes en plastic.
    La plupart immobiles sous des abris de hasard.

    Et puis la pluie à cesser
    Et la ville pleine de désirs contradictoires
    A recommencer à rugir

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